Le Département des Hauts-de-Seine a pour compétence de prendre en charge les difficultés sociales de ses habitants. La première action à mener est d’anticiper les problèmes avant qu’ils n’apparaissent.
C’est pourquoi, le Département accorde à la prévention, notamment auprès des jeunes, une place prépondérante. C'est dans ce cadre que Questions de Famille s'intéresse aux écrans et aux dangers qu’ils peuvent représenter pour les plus jeunes. Retrouvez dans ce numéro les témoignages de Yann Leroux et Serge Tisseron, experts de la question, et des reportages en immersion dans les services départementaux de prévention.

Le 4 décembre 2017, Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, docteur en psychologie, a participé à un tchat avec les internautes.

Un père et sa fille.

Le clair obscur derrière les pratiques numériques

Loin des clichés et des idées reçues, en introduction de ce Questions de famille, Yann Leroux, docteur en psychologie, psychologue clinicien et psychanalyste, évoque les dangers mais aussi les bienfaits des jeux vidéo et des réseaux sociaux.

Yann Leroux pratique et explore le monde des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de tout l'univers numérique. Il livre dans son blog, Psy et Geek, une analyse éclairée de la société à travers le prisme de ses nouvelles technologies de l'information. Il est membre de l’Observatoire des mondes numériques en sciences humaines. Yann Leroux réalise également des psychanalyses de superhéros sur le site : Super Héros sur le divan. Suivez-le également sur sa page Facebook: https://www.facebook.com/yannleroux

Quelqu’un qui a déjà des capacités à créer du lien facilement [hors ligne] verra ses capacités augmentées par le réseau social. Quelqu’un qui est en difficulté d’interaction sociale pourra se retrouver encore plus en difficulté car moins confronté à des interactions dans la vie quotidienne. Yann Leroux

Les écrans sont-ils vraiment incontrôlables ?

Il y eut la télévision, il y a dorénavant les téléphones et les tablettes connectés à l’internet devenu mobile, c’est-à-dire omniprésent. Incontournables, les écrans semblent aussi incontrôlables. Aujourd’hui, c’est un sujet prépondérant lorsque l’on aborde la prévention auprès des jeunes. Serge Tisseron, psychiatre, psychanalyste, docteur en psychologie, décrypte ce sujet pour Questions de famille.

De la télévision à l’internet mobile, quelle sont les évolutions et les conséquences de la révolution numérique ?

Il y a une révolution colossale. La télévision est un média que l’on consomme et l’internet mobile, un média que l’on fabrique. Chacun fabrique internet à tout moment par les messages qu’il envoie, par les informations qu’il dépose, les vidéos, les témoignages… Ainsi, depuis l’avènement du web 2.0 (c’est-à-dire une avancée des fonctionnalités dans les années 2000 qui ont favorisé la simplicité et l’interactivité des contributions sur internet), la sociabilité est bouleversée. Elle s’organise aujourd’hui autant par les contacts de la réalité quotidienne qu’à travers les plateformes d’interaction sur internet. Voilà pourquoi nous voyons des ados en bande ou des adultes en société mais qui pourtant n’ont d’yeux que pour les écrans de leurs téléphones mobiles. Ce n’est plus la proximité physique qui est primordiale, ce sont les centres d’intérêt partagés.

Peut-on parler d’addiction quand on évoque les écrans et les jeunes ?

La réponse est claire. L’Académie de médecine l’a dit en 2012, l’Académie des sciences l’a répété en 2013, il n’y a pas d’addiction aux écrans chez les enfants. Les scientifiques (Mark Griffiths, entre autres, professeur de psychologie à l'université de Nottingham au Royaume-Uni) qui ont travaillé sur la question s’appuient sur deux critères pour l’affirmer ; d’une part, il n’existe pas de syndrome de sevrage physiologique, d’autre part, il n’y a pas de risque de rechute comme pour l’alcool ou le tabac. Si vous enlevez sa console à un jeune qui passe sa vie à jouer, il ne sera pas content mais il ne sera pas en état de manque. Il peut ressentir une souffrance psychique mais pas physique. Et le fait d’être un gros consommateur de jeux vidéo à l’adolescence n’entraine pas que vous le soyez à l’âge adulte. Toutes les études ont montré qu’il n’y avait pas de corrélation statistique.

Il n’y a pas d’addiction aux écrans chez les enfants car il n’existe pas de syndrome de sevrage physiologique et qu'il n'y a pas de risque de rechute Serge Tisseron

Quels sont les risques liés aux écrans pour les enfants ?

Le principal risque à tout âge, toute la communauté scientifique est d’accord, c’est le temps qu’on y passe. Quand on est devant un écran, on perd la notion du temps. Un temps qui est enlevé à d’autres activités. Si vous jouez à un jeu vidéo jusqu’à trois heures du matin, vous n’êtes pas très en forme pour aller à l’école ou au travail.
En plus, avant trois ans, les écrans n’ont aucun intérêt. De la naissance à trois ans, l’enfant développe des compétences cognitives comme les capacités d’attention et de concentration sur la longue durée. Il est en pleine période d’apprentissage relationnelle. Les écrans n’entrent pas dans cette histoire. L’enfant seul devant un écran, c’est du temps qui lui est ôté pour des apprentissages essentiels. Néanmoins, si des parents souhaitent utiliser un écran, une tablette ou autre, pour jouer avec l’enfant sur une durée courte, en complémentarité des jouets traditionnels, pourquoi pas ?
C’est à partir de trois ans que l’enfant va être introduit dans le monde des écrans. Mais entre trois et six ans, n’oublions pas qu’il est dans une période où il construit ses capacités manuelles. Nous sommes à l’âge du pliage, du collage, du découpage, de la cuisine… Or les écrans réduisent la sensorialité de l’enfant à ce qu’il voit et à ce qu’il entend. Il faut limiter leur temps pour favoriser les activités manuelles.

Comment réguler les temps d’écrans ?

Eduquer ne signifie pas protéger et guider. Il s’agit de permettre à l’enfant de s’auto-protéger et de s’autoguider. Et dans le domaine des écrans, cela veut dire qu’il faut établir la notion du temps. On apprend aux tout-petits les repères temporels en les couchant à heure fixe, en mangeant à heure fixe. Les parents doivent procéder sur le modèle des repas. Comme on ne grignote pas toute la journée, de la même manière, on va donner à l’enfant des temps d’écran dans la journée, à heure fixe, avec une portion limitée. S’il a quatre ans, il a droit à une demi-heure mais son frère, qui est plus grand, bénéficie d’une plus grande portion. L’enfant intériorise des rythmes, lesquels facilitent la pratique de l’autorégulation.
Parallèlement, vous devez inviter l’enfant à parler de ce qu’il voit et fait sur les écrans. N’oublions pas aussi qu’à partir de cinq-six ans, les écrans offrent des possibilités immenses de favoriser ses capacités de création.

Eduquer c'est permettre à l’enfant de s’auto-protéger et de s’autoguider. Et dans le domaine des écrans, cela veut dire rétablir la notion du temps Serge Tisseron

Comment contrôler la navigation sur internet ?

Accompagner l’enfant, donc s’intéresser à ce qu’il visite et l’amener à en parler, discuter, l’avertir également qu’il y a des choses terribles sur internet, même pour les adultes. Il existe aussi des filtres parentaux, mais il faut prévenir l’enfant qu’ils ne sont pas totalement efficaces. Et puis résister à la tentation d’aller voir dans son dos ses historiques de navigation sous peine d’une rupture de confiance qui rendrait toute communication impossible.

Serge Tisseron est psychiatre, docteur en psychologie, membre de l’Académie des technologies, chercheur associé habilité à diriger des Recherches (HDR) à l’Université Paris VII Denis Diderot.

Il a publié une quarantaine d'essais personnels, notamment sur les secrets de famille et nos relations aux images. Il travaille actuellement sur les bouleversement psychiques et sociaux entraînés par les technologies numériques. Ses livres sont traduits dans douze langues. Il a imaginé l’activité théâtrale appelée Jeu des Trois figures pour développer l’empathie de la maternelle à la sixième (3figures.org) et les Balises 3-6-9-12 pour réguler l’usage des écrans en famille. Celles-ci sont relayées par l’association Trois, Six, Neuf, Douze (3-6-9-12.org ) qui organise des conférences et fournit gratuitement affiches et flyers. Il a reçu en 2004 à Paris le prix Stassart de l’Académie des sciences morales et politiques pour son ouvrage Les Bienfaits des images, et en 2013, à Washington, un Award du Family Online Safety Institute (FOSI) pour ses travaux sur les jeunes et les écrans.

Son site : http://www.sergetisseron.com

Bibliographie sélective

Ouvrages de Serge Tisseron traitant du sujet :

  • Manuel à l'usage des accrocs aux écrans, ou Comment garder à la fois mon ordi et mes parents, Paris, Nathan.
  • 3-6-9-12, apprivoiser les écrans et grandir, Toulouse : éres.
  • Les dangers de la télé pour les bébés, Toulouse : érès.
  • Qui a peur des jeux vidéo ? Paris : Albin Michel (avec Isabelle Gravillon)
  • Manuel à l’usage des parents dont les enfants regardent trop la télévision. Paris : Bayard.
  • Enfants sous influence, les écrans rendent-ils les jeunes violents, Paris : Armand Colin.

Dernier ouvrage paru : Empathie et manipulations, le piège de la compassion (Ed. Albin Michel).


Au-delà des écrans : le rôle du Département en matière de prévention

Le département, par l'intermédiaire des chargés de prévention, médiateurs éducatifs, professionnels de l’aide sociale à l’enfance, intervient auprès de nombreux acteurs locaux.

En introduction de ce chapitre consacré au rôle du département dans le domaine de la prévention, Question de Familles revient en vidéo sur le Forum de l’Éducation, de la Citoyenneté et de la Prévention qui s’est déroulé à l’Île de Monsieur le 12 octobre dernier.

 

La politique du département en matière de prévention

Le Département conduit sa politique de prévention dans des lieux où il peut prévenir les risques d’inadaptation sociale et faciliter l’insertion sociale des jeunes et des familles. Il intervient dans les centres de PMI (Protection Maternelle et Infantile) où les parents peuvent rencontrer des professionnels qualifiés, dans les collèges où les médiateurs et les chargés de prévention agissent.

Par ailleurs, les jeunes sont accueillis dans les CPEF (Centres de Planification ou d’Education Familiale). Au titre de sa mission de prévention, le Département participe aux actions de soutien à la parentalité sur tout le territoire. Ces actions peuvent être collectives (lieux d’accueil ou espaces parents-enfants, groupes de parole, médiation familiale) ou individuelles.

La prévention spécialisée est destinée aux jeunes de 11 à 25 ans. Pour la mise en œuvre de cette politique, le Département s’appuie sur un dispositif composé de 12 clubs de prévention spécialisée et de 5 services de prévention socio-éducative.

Le Département a renouvelé pour un an le Schéma départemental de prévention et de protection de l’enfance et de la jeunesse et s’est engagé avec le Département des Yvelines dans une démarche d’élaboration d’un schéma interdépartemental d’organisation sociale et médico-sociale. Le futur schéma sera adopté fin 2017 pour une mise en œuvre à compter du 1er janvier 2018.

En 2017, le département a investi plus de 21 millions d'euros dans le domaine de la prévention.

La prévention, qu'est-ce que c'est ?

La notion de prévention est devenue extrêmement familière, qu’il s’agisse d’accidents de la route, de conduite à risques, de maltraitance, de conflits armés etc. On parle souvent de prévention mais sans savoir toujours de quoi il retourne.

En 1948, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) donnait une définition de la prévention en matière de santé qui pourrait s’appliquer au travail social. On y distingue, la prévention primaire, qui regroupe l’ensemble des moyens mis en œuvre pour empêcher l’apparition d’un trouble, d’une pathologie ou d’un symptôme. La prévention secondaire, qui consiste à réduire le développement d’une maladie. La prévention tertiaire qui s’adresse plus particulièrement aux populations déjà concernées pour éviter chez elles toute récidive de la maladie.

Dans le social, l’on peut définir aussi une prévention primaire (amélioration des conditions générales de la population), une prévention secondaire (aide aux personnes en difficulté pour leur permettre de se maintenir dans leur milieu de vie) et une prévention tertiaire (accompagner la réinsertion des populations exclues ou prises en charge en stitution). La prévention primaire, un enjeu pour le travail social Jacques Trémintin/lien social n°946.

Le rôle de prévention des médiateurs éducatifs dans les collèges

Les médiateurs éducatifs sont des professionnels de la relation avec les élèves. Ils ont pour mission la gestion des conflits et des tensions entre élèves au collège, l’accompagnement éducatif des collégiens en difficulté et la conduite de projets de prévention. Reportage.

 

Plus d'informations sur les médiateurs sur hauts-de-seine.fr.

 


Les adresses à connaitre en matière de prévention

Retrouvez ci-dessous les contacts auprès desquels vous adresser en fonction des problèmes rencontrés.

Mode d'emploi

Cliquez sur les catégories dans la partie gauche de ce tableau pour afficher une liste d'informations utiles autour des problèmes rencontrés

Aides aux parents

Subventionnées par le conseil départemental des Hauts-de-Seine, ces associations sont à l'écoute des parents.

Les associations d'aide aux parents dans les Hauts-de-Seine :
http://www.hauts-de-seine.fr/solidarites/famille/aides-aux-parents/les-associations-daide-aux-parents/


La Maison des Adolescents des Hauts-de-Seine (association loi 1901) coordonne et fédère un réseau de professionnels ayant pour but d’améliorer le bien-être et la santé des adolescents résidant dans le département.

Maison Des Adolescents des Hauts-de-Seine (MDA 92) :
http://www.mda92.org/site-web/parents

Problèmes liés à l'alcool et aux drogues

Drogues info service est un service qui dépend de l’agence Santé publique France, établissement public administratif sous tutelle du ministère chargé de la Santé. Si vous êtes concerné(e) directement ou indirectement par une consommation de drogues, n'hésitez pas à appeler Drogues info service de 8h à 2h, 7j/7. Appel anonyme et gratuit.

Drogues Infos service :
Tel : 0800 23 13 13
http://www.drogues-info-service.fr/


Fil Santé Jeunes, un site internet à destination des jeunes de 12 à 25 ans complété de forums d'un espace où poser ses questions et d'un numéro d'aide anonyme et gratuit.
Le site www.filsantejeunes.com est financé par Santé publique France (ex-INPES) (Santé publique France) et la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale).

Fil Santé Jeunes :
Tel : 0800 235 236
http://www.filsantejeunes.com/


La Maison des Adolescents des Hauts-de-Seine (association loi 1901) coordonne et fédère un réseau de professionnels ayant pour but d’améliorer le bien-être et la santé des adolescents résidant dans le département.

Maison Des Adolescents des Hauts-de-Seine (MDA 92) :
http://www.mda92.org/site-web/parents/tabac-alcool-drogue/

Tabac

Fil Santé Jeunes, un site internet à destination des jeunes de 12 à 25 ans complété de forums d'un espace où poser ses questions et d'un numéro d'aide anonyme et gratuit.
Le site www.filsantejeunes.com est financé par Santé publique France (ex-INPES) (Santé publique France) et la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale).

Fil Santé Jeunes :
Tel : 0800 235 236
http://www.filsantejeunes.com/


La Maison des Adolescents des Hauts-de-Seine (association loi 1901) coordonne et fédère un réseau de professionnels ayant pour but d’améliorer le bien-être et la santé des adolescents résidant dans le département.

Maison Des Adolescents des Hauts-de-Seine (MDA 92) :
http://www.mda92.org/site-web/parents/tabac-alcool-drogue/

Enfance en danger

Le 119 est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être. Le Service Nationale d’Accueil Téléphonique pour l’Enfance en Danger est dans le champ de la téléphonie sociale le seul service émanant d’une décision législative. Le service est assisté d’un comité technique composé d’experts du champ de la protection de l’enfance et de la téléphonie sociale et en santé.

Service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger :
Tel : 119
http://www.allo119.gouv.fr/


Des travailleurs sociaux sont chargés de répondre au téléphone et d'accueillir les personnes se présentant. Leur rôle est d'écouter, de conseiller, d'évaluer et d'orienter.

Les Services territoriaux de l'Aide sociale à l'enfance (STASE) :
Le numéro vert du CRIP 92 : 0800 00 92 92
http://www.hauts-de-seine.fr/solidarites/famille/prevention-et-protection-de-lenfance/services-territoriaux-de-laide-sociale-a-lenfance-stase/

Jeux vidéos

3-6-9-12.org est un programme d’introduction progressive et raisonnée des écrans dans la vie de l’enfant développé par le psychiatre Serge Tisseron.

3-6-9-12
https://sergetisseron.com/3-6-9-12/

Harcèlement à l’école/Racket

Le 119 est le numéro national dédié à la prévention et à la protection des enfants en danger ou en risque de l'être. Le Service Nationale d’Accueil Téléphonique pour l’Enfance en Danger est dans le champ de la téléphonie sociale le seul service émanant d’une décision législative. Le service est assisté d’un comité technique composé d’experts du champ de la protection de l’enfance et de la téléphonie sociale et en santé.

Service national d'accueil téléphonique de l'enfance en danger :
Tel : 119
http://www.allo119.gouv.fr/


Le site www.education.gouv.fr propose des informations sur le fonctionnement du système éducatif. Il donne des informations actualisées quotidiennement sur le ministère, sur les réformes engagées et la politique Non harcèlement : élèves, parents, professionnels, appelez 3020 service et appel gratuits. Le site nonharcelement.gouv.fr est édité et géré par le Service d'information du Gouvernement.

Net Ecoute 0800 200 000 - Ecoute contre le cyber-harcèlement :
https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/

Santé/sexualité

Fil Santé Jeunes, un site internet à destination des jeunes de 12 à 25 ans complété de forums d'un espace où poser ses questions et d'un numéro d'aide anonyme et gratuit.
Le site www.filsantejeunes.com est financé par Santé publique France (ex-INPES) (Santé publique France) et la DGCS (Direction Générale de la Cohésion Sociale).

Fil Santé Jeunes :
Tel : 0800 235 236
http://www.filsantejeunes.com/


La Maison des Adolescents des Hauts-de-Seine (association loi 1901) coordonne et fédère un réseau de professionnels ayant pour but d’améliorer le bien-être et la santé des adolescents résidant dans le département.

Maison Des Adolescents des Hauts-de-Seine (MDA 92) :
http://www.mda92.org/site-web/parents/tabac-alcool-drogue/


Lieux d'accueil et d'écoute, les CPEF proposent des consultations médicales anonymes et gratuites, pour les mineurs notamment, informent sur la sexualité, le couple ou encore les problématiques gynécologiques, la contraception…

Les centres de planification et d’éducation familiale (CPEF) :
http://www.hauts-de-seine.fr/solidarites/maternite-petite-enfance/petite-enfance-le-suivi-en-pmi/les-centres-de-planification-et-deducation-familiale-cpef/

Radicalisation

Le « djihadisme » est une idéologie extrémiste qui prétend imposer une vision radicale et dévoyée de l’islam par la terreur et le combat armé. En cas de doute ou de questionnement concernant un proche, n’hésitez pas à appeler le 0 800 005 696 (Numéro Vert, appel gratuit du lundi au vendredi de 9h à 18h). Le site stop-djihadisme.gouv.fr est édité et géré par le Service d'information du Gouvernement.

Stop-Djihadisme, agir contre la menace terroriste :
http://www.stop-djihadisme.gouv.fr/


Zoom sur : les forum Giga la vie

Pour promouvoir la santé et la citoyenneté en direction des jeunes, l'Institut des Hauts-de-Seine met en place des campagnes de prévention : les forums "Giga la vie". Ces forums fonctionnent de manière itinérante dans les communes des Hauts-de-Seine.

Ils permettent chaque année à 30 000 collégiens et jeunes handicapés de bénéficier d'un suivi médical et d'entretiens privilégiés avec des professionnels de la santé ou des adultes issus d'associations spécialisées. Lors de ces déplacements dans votre commune, vous pourrez obtenir des informations à propos de multiples sujets comme le sida, la sexualité, la nutrition, le tabac, l'alcool, les drogues, la prévention du suicide et de la prostitution, la sécurité routière, etc.

 

 

Les forums Giga la vie en quelques chiffres :

  • 45 stands
  • 120 adultes encadrants
  • 5400 visiteurs en 2017
  • 42 000 brochures distribuées sur les forums et après les forums en 2016

Le site Internet de l'Institut des Hauts-de-Seine