HDS n°65

mai-juin 2019 - n°65 | HDS mag |  à l a une votre hdsmag.hauts-de-seine.fr et vimeo.com/hautsdeseine Découvrez les animaux de la ferme des Chanteraines en vidéo sur end, c’est un public plus familial qui vient se détendre et admirer les panoramas, à l’écart visuel de l’autoroute pourtant toute proche. Le prolongement du T1 a fini de rendre le parc plus acces- sible avec ses deux stations qui desservent le site. En tout, près de deux millions de personnes viennent chaque année fouler les pelouses et flâner dans les allées bordées d’ormes, d’érables ou de charmes. L’eau, fil conducteur Le paysage peut sembler mor- celé. Mais les différents secteurs, séparés par les axes de commu- nication, sont reliés entre eux par des passerelles et possèdent un point commun : l’eau. Le site est construit sur une ancienne zone humide et le nom cham- pêtre de « Chanteraines » vient des rainettes, ces petites gre- nouilles vertes qui ont jadis proliféré et chanté ici avant de disparaître. Aujourd’hui, tout est fait pour rappeler ce passé. Les Tilliers et les Hautes Bornes possèdent tous deux mares et étangs. Les Louvresses s’ins- pirent de l’ancienne vocation agricole de la plaine de Genne- villiers avant son industrialisa- tion. La Promenade Bleue, sen- tier pédestre et cycliste créé le long des berges de Seine, passe par le secteur des Mariniers tan- dis que la Garenne et Vallons de la Seine ont été aménagés en contrebas pour accueillir les eaux de pluie. Pour autant, chaque partie pos- sède sa propre singularité. Avec trente-cinq hectares, les Tilliers, au sud, occupent pratiquement la moitié de la surface totale du parc. Lieu de baignade plé- biscité jusqu’en 2008, l’étang a aujourd’hui été rendu à la faune et la flore. Si l’on est un peu patient, peut-être aura-t-on la chance d’observer grèbes hup- pées ou hérons sur les berges de l’étang. C’est l’un des points forts des Chanteraines : sa biodi- versité. «  La LPO (Ligue protec- trice des oiseaux Ndlr ) a recensé ici, en 2015, 100 espèces. Nous ne sommes pas loin de la Seine, cet étang possède beaucoup de res- sources  », explique Farid Chikh, le responsable des lieux. Le site a la chance d’accueillir l’une des plus grosses colonies de sternes d’Île-de-France avec une quaran- taine de spécimens qui viennent s’installer ici quelques mois par an. Pour les admirer en toute discrétion et dans les meilleures conditions, plusieurs observa- toires ornithologiques ont été installés à des lieux stratégiques Le nom Chanteraines vient des rainettes, ces grenouilles autrefois habituées des lieux.

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