HDS n°65

 | HDS mag | n°65 - mai-juin 2019 maga z i ne 2 avec vue imprenable sur les îlots flottants de l’étang. «  Certaines personnes restent ici jusqu’à cinq à six heures par jour  », poursuit Farid Chikh. Histoire de profi- ter des rives de l’étang en l’ab- sence des oiseaux migrateurs, un jardin hivernal ouvrira en novembre prochain pour quatre mois. Ce sera le seul couloir pié- ton en contact proche avec l’eau sur le secteur. Au nord, place aux Hautes Bornes avec son étang de 1,5 hec- tares et aux Fiancés. Le jardin « Ombre et Lumière » est conçu comme un jardin botanique avec ses fougères et ses camélias. Ses deux mares abritent l’espèce pro- tégée du triton alpestre. Autour d’un plan d’eau surplombé par une cascade, les tortues de Flo- ride se prélassent au soleil. Ces animaux exotiques ont été intro- duits en France suite à la mode des NAC (nouveaux animaux de compagnie) mais fréquemment abandonnés dans la nature. Elles sont donc capturées et nourries ici pour éviter leur prolifération. Puis la Seine s’offre au prome- neur avec les Mariniers, longs de deux kilomètres et demi. Bientôt, le contact avec le fleuve sera plus direct avec la dispari- tion de l’estacade de cinq cents mètres près du pont d’Épinay, l’un des derniers vestiges du passé gazifière du site. Au bout de ce chemin, on tourne sur le secteur des Vallons de la Seine, dernier né des Chanteraines. Ses trois cents mètres de promenade relient la ville à la Seine avec une flore allant des prairies sèches à humides avec des espèces adap- tées comme le saule. Cette par- celle permet également d’accé- der aux équipements sportifs du stade Frédéric-Chazottes. En sui- vant la liaison verte, on accède directement aux Louvresses, aménagées en 2010 en plein cœur de la zone d’activités de Gennevilliers. Sur ce chemine- ment tout en long, on retrouve une série de parcelles mises en culture avec des céréales des- tinées à nourrir les animaux de la ferme. «  Nous avons aussi des plantes messicoles comme le coquelicot, en voie de disparition  », poursuit Farid Chikh. Sur cet espace un projet original est en réflexion : la mise des parcelles à disposition un acteur extérieur au Département afin d’exploiter la culture de fruits et légumes. «  Ce serait un clin d’œil à l’usage historique de cet espace qui accueil- lait auparavant des maraîchers le long de la Seine. » Enfin le secteur de la Garenne et sa friche écologique naturelle abritent deux pensionnaires assez rares et protégés : l’hypo- CD92/W illy L abre

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