HDS n°65
| HDS mag | n°65 - mai-juin 2019 P endant une matinée, les collégiens ont dû user de leur imagination, technique et logique pour relever les défis imposés et programmer leur robot afin qu’il puisse sortir des palets de la piste. « Tout ne se passera pas comme prévu », prévient Victor Larrezet. Cet étudiant de l’ESILV - une école d’ingénieurs située à Paris La Défense - était l’un des arbitres des passages des collé- giens. De petits bugs en grands trous noirs, les robots n’auront pas toujours fait ce qu’on leur demande. Mais qu’importe pour Inès et Marie-Alix. « Nous sommes là pour apprendre de nos erreurs », estiment les deux élèves d’Émile- Verhaeren à Saint-Cloud. Déjà organisé dans les Yvelines, ce concours est une première dans les Hauts-de-Seine. Il s’inscrit dans le cadre de l’ENC, l’Environnement numérique des collèges, qui initie les collégiens aux usages du numérique. En amont, les élèves des dix-sept collèges ont travaillé les bases de la programmation. « Il est essentiel de former la jeune génération à cette technologie et la robotique est une porte d’entrée concrète pour susciter des vocations », insiste Avant la fête interdépartementale du numérique le 4 juin, une centaine d’élèves se sont affrontés sur l’île de Monsieur, à Sèvres, lors d’un concours de robotique. © I ndigo - stock . adobe . com CD92/O livier R avoire NUMÉRIQUE Bataille de robots au collège Les Départements des Hauts-de-Seine et des Yvelines ont créé il y a un an le groupement d'intérêt public Biodif. L’enjeu est l’absence de perte nette de biodiversité. CADRE DE VIE Agir pour la compensation environnementale A ssocié à l'élaboration des documents d'urbanisme, de programmes et de projets, Biodif conseille les collectivités et les maîtres d'ouvrage publics ou privés pour éviter et réduire les impacts des aménagements sur la biodiversité et les milieux naturels sur le territoire de l'Île-de-France. Quand l'évitement ou la réduction des impacts ne sont pas suffisants, la loi Biodiversité du 8 août 2016 impose leur compensation par la restauration d'autres milieux naturels. Le Gip Biodif réalise aujourd'hui des compensations environnementales à la demande pour lesmaîtres d'ouvrage de projets d'infrastructures de transport, équipements, aménagements urbains... En 2019, cela concerne la restauration écologique de soixante- dix hectares d'espaces naturels, sur dix sites dont le groupement assure la gestion pendant trente ans. En parallèle, Biodif met en œuvre une offre de compensation, car la loi autorise la réalisation, par antici- pation, de travaux de restauration écologique de sites naturels de compensation (SNC). Des unités de compensation sont ensuite proposées aux aménageurs. Pour exemple, un dossier de labellisation du premier SNC de six hectares à Montesson sera soumis au ministère de la Transition écologique et solidaire avant l'été. D'autres sites seront proposés fin 2019. n V.R. www.hauts-de-seine.fr rubrique Cadre de vie. Nathalie Léandri, vice-prési- dente chargée des affaires et des constructions scolaires. Trois prix ont été décernés : celui de la communication pour le collège des Petits-Ponts de Clamart, celui de la rapidité à Romain-Rolland du Plessis-Robinson et celui du design à Henri-Georges-Adam d’Antony. L'une de ces équipes sera conviée à la fête interdépar- tementale du numérique, le 4 juin au Domaine départemental du Haras de Jardy, à Marnes-la- Coquette. n Mélanie Le Beller
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