HDS n°65

 | HDS mag | n°65 - mai-juin 2019 Marie-Hélène Amiable Maire et conseillère départementale de Bagneux GROUPE FRONT DE GAUCHE ET CITOYENS (PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS - GAUCHE CITOYENNE) Usagers du RER B : la droite du « 92 » déraille ! T ous ceux qui prennent le RER B le savent : les difficultés de fonctionnement de cette ligne ne font qu’augmenter : surcharge, retards, pannes… manque d’investissement. Et que fait le gouvernement ? Il décide de prioriser les travaux du Charles-de-Gaulle Express (CDG Express) qui risquent de dégrader encore plus la ligne du RER B ! D’un côté, il y a 900 000 voyageurs qui, au quotidien, souffrent de conditions de transports honteuses et, de l’autre, le gouvernement qui s’occupe d’une ligne qui ne concernera que 20 000 voyageurs…. L’ensemble des membres d’Ile- De-France Mobilités ( ex-STIF) ainsi que l’ensemble des maires de l’association des villes du RER B Sud dont une partie des villes des Hauts-de-Seine - Bagneux, Bourg-la-Reine, Sceaux, Antony, Fontenay-aux- Roses, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson - s’accordent : le RER B est une priorité et le gouvernement doit l’entendre ! Ils ont adopté une position commune. En séance du conseil départemental de mars, j’ai déposé au nom de mon groupe ce même vœu, pour demander deux choses : • Des investissements massifs et en urgence pour le RER B ; • La suspension des travaux du CDG Express tant que nous n’aurons pas plus de garanties quant aux impacts sur le RER. Quelle a été la réaction de Patrick Devedjian, président de notre département ? Un vote en soutien au projet du CDG Express contre les usagers du RER B. La majorité de droite de ce Département ne respectent ni les Alto-Séquanais, ni les maires de nos villes. Elle est plus attachée à rejeter tout ce qui peut venir du groupe Front de Gauche et citoyens (Parti Communiste français-Gauche Citoyenne) qu’à répondre aux besoins des habitants de notre département. Je vous laisse imaginer le retour des élus dans leurs villes après s’être opposés à un vœu adopté quelques jours avant par leurs maires ! Malaise… Ce combat pour le droit de se déplacer dans de bonnes conditions ne s’arrête heureusement pas aux portes de notre conseil départemental et par le rejet de notre vœu dû à l’aveuglement de certains. Notre combat continue avec et pour vous ! l CD92/J ean -L uc D olmaire Joaquim Timoteo Conseiller départemental de Montrouge PARTI SOCIALISTE La parole aux jeunes ? La droite dit non ! L a pierre angulaire d’une démocratie juste et efficace est la participation de tous ses citoyens. Parmi eux, la place des jeunes ne doit pas être oubliée. Or ceux-ci ont souvent le sentiment que leurs idées et préoccupations ne sont pas suffisamment prises en compte dans le débat public. Pourtant les jeunes peuvent sans aucun doute faire bénéficier la collectivité de leurs connaissances et de leurs expériences. Ils sont capables de prendre des responsabilités et de participer à la co-construction de toutes les politiques publiques – et pas uniquement celles relatives à l’enfance et à la jeunesse et de faire des propositions pertinentes pour l’amélioration de la société. Leur permettre de s’impliquer dans la vie de la cité c’est aussi créer les conditions d’exercice d’une citoyenneté active. Les dispositifs et les outils pour favoriser cette participation des jeunes sont connus. Les conseils de jeunes en font partie. Dans plusieurs villes des Hauts-de-Seine, ces espaces de participation existent mais se limitent souvent aux âges de l’école élémentaire. C’est pour cela qu’il faut que le Département porte aussi cette dynamique sur son territoire en ciblant les tranches d’âge supérieur. Car les « années collège » sont évidemment des années où l’engagement citoyen, les interrogations sur des questions de société ont tout leur sens. Notre collectivité départementale aurait un réel intérêt à associer et inciter les collégiens dont elle a la charge à exprimer leurs idées et leurs propositions pour notre territoire, sur la question des loisirs, de la culture, des mobilités, etc… C’est pour cela que les élus socialistes ont proposé la création de conseil de jeunes à l’échelle départementale comme il en existe ailleurs. Malheureusement la majorité de droite s’y est unanimement opposée. En disant « Non » à l’exercice de la parole des collégiens, elle rate une occasion de dire à la jeunesse alto-séquanaise la confiance qu’elle met en elle. Il ne suffit pas d’écrire partout « J’aime mon Département » comme le fait la Droite pour réussir à créer l’adhésion à ce que fait la collectivité territoriale. Le conseil de jeunes animé au niveau départemental était une véritable occasion de faire comprendre et d’associer la jeunesse aux projets alto- séquanais. Dommage pour la jeunesse, dommage pour les Hauts-de-Seine. l CD92/J ean -L uc D olmaire

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