HDS mag 66
juillet-août 2019 - n°66 | HDS mag | s o c i é t é toutes seules, ce qui est gratifiant pour elles ». L’an dernier, Arpeije a obtenu une aide du conseil départemental pour ce chantier d’insertion. « C’est indispensable pour nous car cela nous aide à rémunérer les salariées , explique Carole Lacour. Nous ne sommes pas un atelier lambda. Nous n’avons pas les mêmes coûts de production et avons besoin d’aide pour les frais de fonctionnement. » Encadrement social À l’instar de Clamart, quarante- huit actions ont été financées en 2018 par le Département des Hauts-de-Seine au titre de l’IAE, l’Insertion par l’activité économique. Elle est destinée aux bénéficiaires du RSA - le revenu de solidarité active -, versé aux demandeurs d’emploi Les bâches utilisées par Le Rayon Vert proviennent des collectivités environnantes. ou à ceux dont les revenus sont inférieurs à cinq cents euros par mois. Parmi ces actions soutenues dans trente-six struc- tures différentes, on retrouve des chantiers d’insertion comme Le Rayon Vert, mais également des entreprises d’insertion ou des associations intermédiaires. Les personnes trouvent ainsi un travail adapté à leurs capacités et un accompagnement pour se préparer à retrouver un emploi dans une entreprise ordinaire. En moyenne, les contrats signés oscillent entre 25 et 35 heures par semaine dans des secteurs très variés comme le bâtiment, les services à la personne ou encore les espaces verts et la restauration. L’aide du Département, elle, est axée sur l’accompagnement socio-professionnel du bénéfi- ciaire puisque celui-ci est entouré pendant son contrat par un encadrant technique et un chargé d’insertion. « Pendant son temps de travail, on prend un moment pour l’aider à définir son projet professionnel, rédiger son CV, participer à des ateliers. L’objectif est de les pousser vers un emploi pérenne », explique Nathalie Pradeau-Fougerol, chargée de projet IAE au conseil départemental. L’an dernier, près de 1,4 million d’euros a été versé à ces structures d’insertion. Petit déj en entreprise Si la plupart de ces entre- prises ou associations sont désormais bien installées dans le paysage, d’autres bénéficient, grâce à l’IAE, d’un petit coup de pouce au moment de leur lancement. Dans les cuisines du Château de Nanterre, Hugo et Sophat finissent de préparer les smoothies qui seront servis le lendemain à une start-up parisienne. Hugo Paroux s’est CD92/W illy L abre CD92/W illy L abre
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