HDSMAG_68

novembre-décembre 2019 - n°68 | HDS mag |  c o l l ège s CD92/S tephanie G utierrez -O rtega CD92/S tephanie G utierrez -O rtega et de facilité de fonctionnement dès la genèse des projets. Un autre atout est l’obligation de résultat puisque la performance figure dans l’objet même du contrat », explique Cyril Roussel. Ainsi pour chaque bâtiment, l’évo- lution des consommations sera suivie au moyen de compteurs positionnés aux endroits clés. En cas de non atteinte des valeurs cibles, des pénalités sont prévues. Pilotage à distance Soixante-deux collèges bénéficient de deux premiers CPE pour 2018-2031, qui visent avant tout les systèmes de chauffage, d’éclairage ou encore de ventilation. Dalkia s’est vu confier trente et un collèges du sud du terri- toire, le second lot revenant à Engie, au nord. La phase de travaux, sur trois ans, se déroule essentiellement pendant les vacances scolaires. « Nous essayons de répartir l’effort, en prenant en compte la surface et la vétusté des lieux. Même les établisse- ments les plus récents ont des marges d’amélioration. Certaines technologies, encore très chères il y a quelques années, sont devenues plus accessibles comme les LED ou les chaudières à conden- sation  », remarque Nicolas Le Goff. Le Département demande aussi aux prestataires des efforts de pilotage énergétique : «  prendre en compte les périodes d’inoccupation des classes et ne pas surchauffer en présence des élèves, doser les éclairages, éteindre les appareils en veille. Rien qu’avec des efforts de pilotage, on peut obtenir jusqu’à 15 % de réduction  ». L’évo- lution des systèmes, de plus en plus intelligents, permet désormais ce niveau d’exigence. Ainsi, dans les trois ans, le pilotage à distance des installations de chauffage depuis une plateforme ou cloud informa- tique sera généralisé pour le nord du territoire : «  Le chauffage est la plupart du temps déjà modulé sur les plages d’occupation du collège. Ce qui change c’est que désormais, en cas de circonstances inhabituelles, le technicien sera en capacité d’adapter le fonction- nement à distance depuis un ordinateur ou une tablette », explique Nicolas Le Goff. Technologie qui est un peu, à grande échelle, l’équivalent de la domotique, grâce à laquelle chacun, d’un tapotement sur son smartphone , peut désormais mettre les pièces de sa maison à bonne température. Agir sur l’enveloppe À partir de 2020, cette première vague de CPE s’articulera avec une seconde génération de contrats ciblant, cette fois, le bâti de vingt et un nouveaux collèges : menui- serie, isolation et travaux d’étan- chéité. Les dix collèges restants, parmi les plus anciens, ne seront pas compris dans les CPE mais le Département prévoit de mettre à profit des opérations de rénovation ou de réhabilitation lourdes pour agir en même temps sur leur efficacité énergétique. « Les recons- tructions à neuf qui respectent les derniers standards énergétiques Les travaux en cours, pour trois ans, dans soixante-deux premiers collèges ciblent les systèmes de chauffage, d’éclairage ou de ventilation. Dans les établissements restants, ils viseront l’amélioration du bâti. D’ici à 2024, de 6,5 millions d’ e u r o s a c t u e l l emen t , l e s dépens e s éne r gé t i que s de fonctionnement des collèges seront ramenées à 4,2 millions d’ eu r o s , s o i t 2 , 3 mi l l i ons d’euros économisés par an.  n 2,3 millions d'euros

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