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septembre-octobre 2014 - n°37
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Aménagement
C
es friches ont longtemps
été ignorées de tous
,
explique Jean-Yves
Sénant, le maire de la
ville.
Il s’agit d’un terrain étroit le
long d’une autoroute encombrée.
C’était un véritable défi pour son
aménagement.
» Première gageure,
diminuer le bruit des voitures
passant sur l’A 86 avoisinante. Un
grand mur végétal a été installé le
long du parc. Fait de pouzzolane,
une roche volcanique légère et
naturelle, il a pour caractéristique
d’absorber le bruit et la pollution
de l’air. «
Tous ces travaux ont
permis de diminuer le bruit de
douze décibels, ce qui fait de ce parc
l’un des plus calmes de la ville
»,
précise Jean-Yves Sénant.
Il a fallu aussi réaménager ce
terrain vague. Les paysagistes ont
pris le parti de laisser l’endroit
aussi naturel que possible. Le
relief de la friche a été sauvegardé,
avec de grands talus sur lesquels
ont été installés des toboggans.
Le parc combine cheminements
hauts et bas, pour les cyclistes et
les piétons. Il est aussi proche de
la Coulée verte et du PR7 qui relie
Antony à Issy.
Avec son système de récupération
des eaux de pluie, le compost des
déchets végétaux, l’installation
d’une éolienne et des panneaux
solaires, l’aspect environnemental
est l’un des points forts du projet.
Le parc des Alisiers
nouveau poumon vert
Ce nouvel espace vert de 3,6 hectares
s’étend sur l’ancien parc des Crocheteurs et la plaine des Bas
Graviers, à Antony.
De par son orientation et le choix
des espèces implantées, le parc
favorise la biodiversité. «
Nous
avons une vingtaine d’espèces de
fleurs qui accueilleront des papillons,
des grillons et des orthoptères, des
prairies hautes et des ceintures de
végétation autour des mares pour les
batraciens
», explique l’architecte-
paysagiste Nathalie Cadiou.
Entre le rachat du site et son
aménagement, le montant du
projet s’élève à 6,9 millions
d’euros, dont une subvention d’un
million d’euros du Département.
n
Mélanie Le Beller
Patrick Devedjian aux côtés de Jean-Yves Sénant,
maire d’Antony, le juin lors de l’inauguration.
Notre reportage sur l’inauguration
du parc des Alisiers sur
video.hauts-de-seine.net
Patrimoine
D
epuis plus de vingt
ans, l’île Seguin était
«
une friche industrielle
à reconvertir
», selon
les mots du maire de Boulogne,
Première pierre
pour la Cité musicale
Un geste symbolique
cinquante ans presque jour pour jour après la création des Hauts-de-Seine
qui marque
aussi le début des travaux d’aménagement de l’ancien « paquebot ».
Pierre-Christophe Baguet. Ce n’est
plus le cas depuis le samedi 5
juillet. La pose de la première
pierre de la Cité musicale départe-
mentale sur la pointe aval marque
aussi le début de l’aménagement
de l’île après bien des vicissi-
tudes… Vincent Levita, repré-
sentant du groupement Tempo Île
Seguin qui construit et exploite le
site dans le cadre d’un partenariat
public-privé avec le Département,
a même évoqué une «
véritable
figure de proue pour l’île Seguin
».
Car c’est bien le « navire amiral »
de la Vallée de la Culture, le grand
projet culturel du conseil général,
qui ouvrira ses portes d’ici deux
ans en lieu et place de l’ancien
« paquebot » Renault. «
À la fois
exigeante et populaire, la Cité
musicale départementale rivalisera
avec les structures des métropoles
européennes comme Londres,
Hambourg ou Rome
, a souligné,
pour sa part, Patrick Devedjian.
Notre idée, notre vocation, c’est la
culture pour tous
». Le projet artis-
tique et culturel – on sait déjà que
la Maîtrise des Hauts-de-Seine et
l’ensemble Insula Orchestra seront
en résidence – sera détaillé dans
les prochaines semaines de même
que le nom de la Cité.
En attendant, les travaux sont
en cours pour encore deux ans.
L’ouverture de la Cité musicale est
prévue à l’automne 2016
n
Émilie Vast
©
shigeru
ban
architects
europe
jean
de
gastines
architectes
