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

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HDS

mag

|

n°51 - janvier-février 2017

a c t u a l i t é

1

Malgré une baisse massive des dotations de l’État, le budget prévoit

un large effort sur les dépenses de fonctionnement pour privilégier

l’investissement.

Sans hausse d’impôt.

E

n 2017, il faudra

avancer avec des

vents contraires,

e n a f f r o n t a n t

des contraintes

financières drastiques 

». C’est par

ces mots que Patrick Devedjian a

ouvert le débat sur le budget

p r i m i t i f 2 0 1 7 . P r em i è r e

contrainte : la baisse des dotations

de l’État. En 2017, comme en

2016, la Dotation globale de fonc-

tionnement devrait diminuer de

48 M

pour s’établir à 99,5 M

.

« 

Pour vous donner un ordre

d’idées, 48 M

cela représente ce que

le Département verse chaque année

aux personnes handicapées 

», a

précisé M. Devedjian. « 

La DGF

aura baissé de près de 63% entre

2013 et 2017 

», a complété le

rapporteur général du budget,

Pierre-Christophe Baguet. Parmi

les autres contraintes : la baisse

des recettes de fonctionnement

(-7 %, soit – 143 M

l’an

prochain), l’augmentation des

allocations individuelles de solida-

rité RSA, APA et PCH (+6 M

,

pour un montant total de 283 M

)

et le poids de la péréquation qui,

tous mécanismes confondus,

s’établit à 352 M

. Patrick Deve-

djian a dénoncé la création d’un

nouveau mécanisme : «

la perte

d’une partie de la CVAE

(la cotisa-

tion sur la valeur ajoutée des

entreprises, une des recettes de

fonctionnement,

ndlr

)

au profit de

la Région. Alors même que nous

n’avons transféré aucune compétence

" transport " à la Région. C’est un

mécanisme inique car d’un côté on

nous demande de prendre en charge

des investissements structurants et,

de l’autre, on nous prive du profit

de ces investissements pour rétablir

les comptes de la Région… C’est un

manque à gagner supplémentaire

d’au moins 10 M

en 2017 et je

prends l’estimation plutôt basse

».

Malgré ces contraintes, le Dépar-

tement a une nouvelle fois fait

le choix de ne pas augmenter

le taux départemental de la taxe

sur le foncier bâti, payée par les

propriétaires. « 

La pression fiscale

est déjà assez lourde pour nos conci-

toyens

 », a plaidé M. Devedjian.

Le taux départemental restera

donc à 7,08 %, «

 le taux le plus bas

de France hormis Paris

 », a insisté

M. Baguet. À titre de compa-

raison, le taux moyen national est

de 15,44 %.

Une « situation

financière saine »

«

Nous répondrons à ces défis par

une situation financière saine, encore

saluée récemment par l’agence de

notation Standard & Poor’s et par un

large effort dans nos dépenses de fonc-

tionnement

», a poursuivi Patrick

Devedjian. Au 1

er

janvier, l’encours

de la dette départementale sera

ainsi de 153 M

, soit un désendet-

tement de 32 M

par rapport au

1

er

janvier 2016. La dette sera alors

comparable à son niveau d’il y a

huit ans. Quant aux dépenses de

fonctionnement, «

 elles demeurent

stables (+0,1%), avec notamment des

dépenses de personnel à hauteur de

298 M

, soit une baisse de 0,5 % par

rapport à l’an dernier. Nous main-

tenons nos efforts en faveur des plus

fragiles, avec 870 M

consacrés à la

solidarité, budget qui augmente de

4,5 M

. Et, en 2017, notre ambition

restera forte en matière d’investisse-

ment. De 2009 à 2016, ce sont près

de 3,5 milliards d’euros qui ont été

consacrés à l’investissement dans les

Hauts-de-Seine et encore 466 M

l’an prochain.

»

n

Émilie Vast

Retrouvez tous les chiffres

du budget sur

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vimeo.com/hautsdeseine

Notre reportage sur l’adoption

du budget 2017 sur

va privilégier l’investissement

Le Département