janvier-février 2015 - n°39
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HDS
mag
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t r i bune s l i b r e s
GROUPE MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE (UMP, UDI ET APPARENTÉS)
Jean-Loup Metton
vice-président du conseil général
chargé des transports
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cg
92/
olivier
ravoire
Un budget ambitieux
pour une politique de proximité
Éric Berdoati
rapporteur général du budget
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olivier
ravoire
sa fonction de bouclier social.
Il l’assure d’autant plus qu’il lui
consacre plus de 778 millions
d’euros dans sa politique de
solidarité. Les dépenses de
solidarité progresseront même
de près de 2 %, traduisant notre
volonté d’assurer notre mission
dans ce domaine alors même
que la crise continue d’aggraver
les inégalités.
Nous continuerons donc nos
efforts dans les dispositifs envers
les personnes les plus fragiles,
qu’il s’agisse de personnes
en situation de handicap, de
dépendance, ou en précarité.
Notre seconde priorité se portera
sur les investissements avec
plus de 500 millions d’euros.
Notre Département est déjà
très dynamique dans ce secteur.
Les projets d’infrastructures de
voiries, de transports, dans les
collèges, dans le domaine de la
culture ou du sport en témoignent
très largement.
Nous croyons que l’investissement
est porteur de croissance et
d’emploi. Les collectivités, de
manière générale, participent à
l’effort d’investissement de notre
pays à plus de 70 %. Le conseil
général des Hauts-de-Seine en
prend toute sa part. Il en est
même l’un des plus actifs dans ce
domaine.
Enfin, notre dernière priorité
dans l’élaboration de ce budget
est la maîtrise des dépenses de
fonctionnement. Toute notre
politique sociale, les actions
en faveur des jeunes et nos
investissements ne saurait
être maintenues et réalisées si
les comptes du Département
n’étaient pas si bien tenus.
Notre collectivité connaît un
endettement très réduit. Nous
sommes souvent critiqués pour
cela ; nous assumons néanmoins
sans la moindre réserve ce choix.
D’autres collectivités prennent
des orientations différentes, font
des choix différents. Elles font
face aujourd’hui à des situations
compliquées.
Ces situations les mènent à de
fortes augmentations d’impôts.
Le conseil général des Hauts-de-
Seine continue lui de maintenir
son taux sur le seul impôt dont il
a la maîtrise, la taxe foncière sur le
bâti. Il sera cette année maintenue
à 7,08 %, ce qui est le plus bas
de France.
Malgré une conjoncture
économique qui ne cesse de
se dégrader, une menace sur
les finances des collectivités et
des péréquations toujours plus
élevées, les Hauts-de-Seine
prouvent par le budget 2015 qu’ils
sont une institution de proximité,
la mieux à même de soutenir la
croissance et de répondre aux
politiques de solidarité.
l
L
e dernier congrès de
l’association des maires
de France était l’occasion
pour les élus locaux, de toutes
tendances, d’attirer l’attention
du gouvernement quant à la
situation des finances locales.
Le projet de loi de finances
2015 fait apparaître une baisse
drastique des dotations que
l’État doit verser aux collectivités
locales.
Déjà touchées de plein fouet par
la crise, les collectivités doivent
en plus faire face à ce nouveau
coup porté par le gouvernement.
Le projet de loi de finances 2015
prévoit en effet une réduction de
11 milliards d’euros des dotations
sur la période 2015-2017, soit
3,7 milliards d’euros par an. En
2014 déjà, nous subissions une
réduction de 1,4 milliard d’euros.
Cette mesure, qui s’ajoute à
d’autres, fait peser de grandes
incertitudes sur l’avenir des
budgets des collectivités.
Au même titre que les
communes, les Départements
seront très impactés par cette
nouvelle baisse de financements.
L’État, dans sa volonté
décentralisatrice, a procédé à
une succession de transferts de
compétences. Ces transferts n’ont
pas toujours été accompagnés
des financements prévus.
Il faut aussi ajouter à ces
menaces sur les financements,
une péréquation que nous ne
cessons de subir. En 2015, comme
en 2014, notre Département
sera contributeur de près de
330 millions d’euros à ce titre.
Nos collectivités assurent, comme
vous le savez, des compétences
essentielles de proximité. Ainsi,
la solidarité, les transports et la
scolarité, sont pour l’essentiel
assurés par les mairies ou
les conseils généraux. Ces
services que nous devons à nos
administrés et qui doivent être
assurés se voient aujourd’hui
menacés.
Notre Département des Hauts-
de-Seine, depuis son origine,
s’est tenu à une exigence dans
la qualité des services qu’il a
pour obligation de rendre à
ses administrés. Ces exigence
et qualité se retrouvent dans
l’élaboration de son budget.
Cette qualité de service n’est
possible que par la rigueur dans
la gestion des comptes de notre
collectivité. Ainsi, nos obligations
en terme de solidarité, de voirie,
de transports mais aussi envers les
jeunes sont pleinement assurées.
Le budget 2015 sera donc
comme nos budgets précédents,
ambitieux, solidaire et en même
temps très rigoureux quant à
la gestion des deniers publics.
Notre majorité s’est efforcée de
construire un budget autours de
trois axes, trois priorités.
Premièrement, un Département
est solidaire et a vocation à le
rester. Le conseil général des
Hauts-de-Seine assure pleinement