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a c t u a l i t é

1

i n s t i t u t i on

janvier-février 2016- n°45

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HDS

mag

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



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HDS

mag

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n°45 - janvier-février 2016

L’assemblée départementale a adopté son budget primitif. Bâti autour de trois priorités :

solidarité, investissement et maîtrise des dépenses de fonctionnement, il ne prévoit pas de hausse d’impôt.

Un budget 2016

« responsable et ambitieux »

N

os grands objectifs

b u d g é t a i r e s

restent inchangés

par rapport aux

a nn é e s p r é c é -

dentes

, a déclaré Patrick Devedjian

devant l’assemblée départe-

mentale en ouverture du débat

sur le budget primitif 2016.

Il s’agit d’adopter une gestion saine,

maîtrisée, de nos dépenses de

fonctionnement, de préserver la

qualité de services offerts aux Alto-

Séquanais,

de lancer des investisse-

ments ambitieux qui favorisent

l’attractivité et l’emploi et d’opter

p o u r u n e p r e s s i o n f i s c a l e

faible sur notre territoire. »

Trois contraintes majeures pèsent

sur ce budget 2016. À commencer

par la péréquation. Elle augmente

de 21 M

cette année pour un

montant total de plus de 351 M

.

Deuxième contrainte : la baisse

des dotations de l’État. La DGF,

dotation globale de fonction-

nement, recule ainsi de près de

46 M

pour les Hauts-de-Seine,

soit une baisse de 24 % par

rapport au budget 2015. Enfin,

troisième contrainte forte : l’aug-

mentation des allocations indivi-

d u e l l e s d e s o l i d a r i t é e n

hausse de 10 M

.

« 

Une collectivité bien gérée

peut conserver les moyens de

sa politique. C’est ce que nous

continuerons à faire en 2016

,

souligne M. Devedjian

. Face

pour la protection de l’enfance.

Parallèlement, le Département

n’augmentera pas le taux de

la taxe foncière sur les propriétés

bâties « 

afin de ne pas dégrader le

pouvoir d’achat des familles alto-

séquanaises 

». Le taux départe-

aux difficultés d’un État qui reste

englué dans une crise économique

majeure, nous sommes, encore plus

qu’hier, en première ligne pour

assumer notre cœur de métier, la

solidarité. 

» En 2016, plus de

865 M

seront ainsi consacrés

au secteur social, ce qui repré-

sente plus de 55 % du budget

de fonctionnement. Dans le

détail, 161 M

seront dédiés aux

personnes handicapées, 164 M

aux personnes âgées, 185 M

à la lutte contre l’exclusion

sociale et la pauvreté dont

177 M

pour le RSA et 169 M

mental de la TFPB sera donc

maintenu à 7,08 %, soit le taux le

plus faible de France, après Paris.

La moyenne nationale se situe

au-dessus de 15 %.

Une dette limitée

Autre priorité départementale :

le maintien d’un niveau élevé

d’investissement avec près de

569 M

qui serviront à financer

notamment les infrastructures

de transports (36 M

), la voirie

(68 M

), la construction et la

rénovation des collèges (près de

70 M

), l’habitat et la rénovation

55%

soit la part

des dépenses

de fonctionnement

consacrée à la

solidarité en 2016.

184,7

M€

LE CONTEXTE

BAISSE

de la dotation globale

de fonctionnement

(DGF)

BAISSE

du produit

de la fiscalité

directe

HAUSSE

« MÉCANIQUE »

des allocations sociales

en raison de la crise

économique

RSA

en 

La

dette

départementale

s’élève

à , M€

au 

er

janvier



LE DÉPARTEMENT

LE

MOINS ENDETTÉ

D’ÎLE-DE-FRANCE

EN BREF

+4,7

%

-46

M€

-1,6

%

TROIS GRANDS AXES

POUR 

UNE DETTE STABLE ET LIMITÉE

PAS DE HAUSSE

D’IMPÔT

UNE

CONTRIBUTION IMPORTANTE

À LA PÉRÉQUATION

SOLIDARITÉ

INVESTISSEMENT

AMÉNAGEMENTS STRUCTURANTS

(routes, transports, logement,

rénovation urbaine, etc.)

DÉPENSES

865,1

M€

569

M€

351

M€

330

M€

soit

55

%

des dépenses

de fonctionnement

Dépenses

d’investissement

par habitant :

357

Dette par habitant :

129

MAÎTRISE DE

LA MASSE SALARIALE

STABILITÉ DES DÉPENSES

DE PERSONNEL

+0,3

%

7,08

%

Le taux départemental

de la taxe sur

le foncier bâti, acquittée

par les propriétaires,

reste stable

Taux moyen national :

15,32

%

 

+21

M€ en un an

urbaine (45 M

)… Pour financer

ces investissements, une autori-

sation d’emprunt de 262 M

a été votée. « 

Au 1

er

janvier,

l’encours de la dette directe du

budget départemental s’élèvera à

184,7 M

, soit un endettement

supplémentaire de 16,6 M

par rapport au 1

er

 janvier 2015

,

détaille le rapporteur du budget,

Pierre-Christophe Baguet.

Mais

ce niveau reste stable et limité

avec une dette de 129 

par

habitant. Ainsi, les Hauts-de-

Seine demeurent le département

le moins endetté d’Île-de-France. 

»

«

Ces choix budgétaires s’accordent

avec ce que les concitoyens ne cessent

d’exprimer : ils disent leur ras-le-

bol fiscal

.

Ils veulent des politiques

territoriales efficaces, cohérentes,

soucieuses de la bonne utilisation

de l’argent public. Ils souhaitent

vivre dans des territoires attractifs.

Ils réclament un juste retour sur

investissement en quelque sorte,

de l’argent qu’ils nous confient 

»,

a conclu Patrick Devedjian.

n

Émilie Vast

Retrouvez le détail

du budget 2016 sur

www.hauts-de-seine.fr