mars-avril 2016 - n°46
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mus ique
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LES CONCERTS À NE PAS MANQUER
JEUNESSE
Dormir cent ans
de Pauline Bureau.
Le rêve est un lieu de
rencontre pour la réalité
– du moins c’est ainsi
qu’Aurore et Théo
réussissent à dépasser
ensemble les frontières
franchement
décevantes du monde
ordinaire. «
Because the
night belongs to lovers…
» Au son du rock et à
partir de 8 ans.
Fontenay, Les Sources,
15 avril.
DANSE
Je danse parce
que je me méfie
des mots
de Kaori et Hiroshi Ito.
Un ballet intime
entre Hiroshi le père,
sculpteur, et Kaori
la fille, danseuse
chorégraphe. Elle vit
à Paris, lui au Japon,
les retrouvailles et
les questionnements
font bouger leur espace
et renouvellent leur
amour.
Suresnes, Jean-Vilar, 8
et 9 mars.
CLASSIQUE
Orchestre
national
d’Île-de-France
L’Ondif passe par chez
nous.
Féeries
à Saint-
Cloud et Bagneux :
Wagner, Copland et
Ravel, plus une pièce
en création, sous la
direction de Case
Scaglione. À Puteaux,
sous la baguette de
son directeur musical
Enrique Mazzola :
Schubert, Milhaud et
le
Sacre du printemps
de Stravinski.
Saint-Cloud, 3-Pierrots,
13 mars. Bagneux, Victor-
Hugo, 20 mars. Puteaux,
Conservatoire, 15 avril.
BACH
Deux Passions
selon Saint-Jean
L’une, illustrée par des
tableaux anciens, est
proposée à Levallois
par l’orchestre Allegro
Giocoso, le Chœur
d’enfants et le Jeune
Chœur d’Île-de-France,
sous la direction de
Francis Bardot. L’autre,
dans la lettre et l’esprit
baroque, est donnée
à Suresnes par les
ensembles Aedes et les
Surprises dirigés par
Mathieu Romano.
Levallois, Salle Ravel, 17
mars. Suresnes, Jean-
Vilar, 25 mars.
CINÉ-CONCERT
Ombres vives
Chœur Mikrokosmos.
Sous la direction de Loïc
Pierre, Mikrokosmos
bouleverse les repères
du ciné-concert. Fritz
Lang, Hitchcock,
Tarkovski, mais aussi
quelques publicités,
se confrontent aux
compositions de Thierry
Machuel, Pascal Zavaro,
Eric Whitacre voire
Serge Rachmaninov.
Nanterre, Maison
de la Musique, 19 mars.
VOCAL
So British
Accentus.
Sous la direction
du jeune contre-ténor
David Bates, le fameux
chœur de chambre
Accentus s’attache ici
à la musique chorale
britannique du siècle
dernier : Ralph Vaughan
Williams, Benjamin
Britten, Michael
Tippett… Ainsi qu’à
la création mondiale
d’une œuvre de Clara
Iannotta.
Puteaux, Vieille église,
20 mars.
BOIS-COLOMBES
SALLE JEAN-RENOIR
Jeudi 10Mars
20h30
Rosemary Standley «Love I
Obey»
•
Vendredi 3 Avril
20h30
Italie
Virtuose
•
Dimanche 3 Avril
20h30
Italie
Baroque
•
TAC
Dimanche 20Mars
20h30
Dimitri Vassilakis
•
Samedi 2 Avril
20h30
Vicente & Paloma Pradal
•
Samedi 9
et dimanche 10 Avril
Fête de la musique
ancienne
BOULOGNE-BILLANCOURT
LE CARRÉ BELLE-FEUILLE
Mercredi 9
Mars
20h30
GoGo Penguin
•
Samedi 12
et dimanche 13Mars
Annick De Grom
•
Jeudi 31Mars
20h30
Avishaï Cohen
Trio
•
Mardi 10Mai
20h30
FillsMonkey
CHÂTENAY-MALABRY
LE PÉDILUVE
Jeudi 10Mars
20h
Marc
Cary
•
Jeudi 17Mars
20h
Pascale Picard
•
Jeudi 31Mars
20h
Delgrès
•
Jeudi 7
Avril
20h
Tiganà Santana
•
Jeudi 14
Avril
20h
ALA.NI•
jeudi 25 Avril
20h
Lolomis
CHÂTENAY-MALABRY
THÉÂTRE FIRMIN-GÉMIER NOMADE
-ESPACE VASARELY
Mardi 22Mars
20h30
Rameau/Ravel
•
THÉÂTRE
LA PISCINE
Jeudi 10Mars
Pianos en
résonances
•
Jeudi 24Mars
King
Ayisoba
•
Dimanche 3Avril
11h
Mahna
•
Jeudi 14 Avril
Poésie et musique
En douze tableaux comme autant de stations,
centré autour de l’image de la chair et du bois,
le
Giordano Bruno
du compositeur Francesco
Filidei et du librettiste Stefano Busellato ne
manque évidemment pas d’évoquer la passion
du Christ. Paradoxe pour une incarnation
artistique de Giordano Bruno, philosophe,
visionnaire, condamné au bûcher par
l’Inquisition à l’aube du XVII
e
siècle. Premier
opéra d’un compositeur italien quadragénaire,
Giordano Bruno
a été créé l’automne dernier à
Porto puis au festival Musica de Strasbourg
dans la mise en scène d’Antoine Gindt.
Au Théâtre de Gennevilliers, Peter Rundel
en reprend la direction avec cette fois
l’Ensemble intercontemporain.
Sur le plateau, le balancement est permanent
entre les scènes philosophiques et les scènes
procédurales, entre les élévations et les colères,
entre le chant des femmes et celui des hommes,
avec au centre, personnage principal de cette
création, un chœur de douze voix solistes. Et la
musique ? À la fois aérienne et tumultueuse,
selon qu’on entend les thèses de Bruno ou les
invectives de son procès, colorée différemment
à chacun des tableaux, elle est évidemment
une musique d’aujourd’hui. Mais, citant
le grégorien, la polyphonie renaissante,
prolongeant d’une certaine manière l’usage
lyrique des voix chez Mozart ou Verdi, évoquant
parfois Bach comme Ligeti, elle ne se coupe pas
de ses racines sans pour autant se mirer dans
le rétro. L’équilibre n’est pas si fréquent.
n
Théâtre de Gennevilliers, du 14 au 21 avril.
Opéra
Le corps et la cendre
© P
hilippe
S
tirnweiss
Giordano Bruno
a été créé l’automne dernier.
Premier opéra de Francesco Filidei,