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

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HDS

mag

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n°51 - janvier-février 2017

créée (lire encadré). « 

Plusieurs

problèmes coexistaient au Noyer-

Doré

, explique Vanessa Gonzalez,

responsable du service Aména-

gement Urbain à la mairie

d’Antony.

Le quartier était comme

détaché du reste de la ville, à l’écart. Il

y avait aussi la question du logement

et de son état et enfin celle de l’absence

ou tout du moins du manque d’équi-

pements.

» Depuis la gare RER des

Baconnets, un des atouts de ce

quartier qui le place à seulement

dix minutes du centre-ville, les

routes mais aussi les circulations

piétonnes et cyclables ont donc

été entièrement repensées. Fini

les culs-de-sac et les détours. Fini

la coupure nord/sud à l’échelle

de la ville et du quartier. Jusque

dans les moindres détails, jusque

dans le mobilier urbain. Les réver-

bères, ces lanternes à l’ancienne,

peuvent paraître, ici, anachro-

niques. Il s’agit tout simplement

des mêmes lampadaires que dans

le reste de la ville. Et pour délimiter

l’espace public de l’espace privé,

plus de mille quatre cents

logements ont été résidentialisés.

La rue du Mont-Blanc est un

de ces nouveaux axes de circu-

lation. S’y balader permet aussi

de se rendre compte des progrès

faits en matière d’équipements

publics. Tout en haut de cette rue

se jouxtent une salle polyvalente

inaugurée fin 2014 et aménagée

pour accueillir les manifesta-

tions familiales et associatives

– et un square. C’est la dernière

opération réalisée par la commune

programmée dans le cadre de la

convention avec l’Anru dont

l’avenant de clôture a été signé en

mars 2015. Les travaux devraient

être achevés en ce début d’année.

« Dans le cadre de l’avenant de

clôture, une ambition nouvelle

a pu être donnée au projet avec

le redéploiement des crédits restants »,

explique Georges Siffredi, premier

vice-président du conseil départe-

mental chargé de la politique de

la ville et de l’habitat. Sont prévues

une opération de démolition d’une

tour de soixante-six logements

rue Robert-Scherrer et des

dix-huit logements du porche

de L’Esterel et la reconstruction

en parallèle de plus de soixante-

dix logements sociaux portée

par le bailleur Antony Habitat à

l’échelle de la ville.

Signataire de

la convention Anru passée entre la

mairie d’Antony, l’Agence nationale

et les autres partenaires comme

les bailleurs sociaux, le Dépar-

tement est également financeur.

Sur les presque 132 millions

d’euros engagés, il a participé à

hauteur de plus de quatorze

millions d’euros. En plus de dix

ans, au Noyer-Doré, de nombreux

équipements sont sortis de terre.

«

L’objectif était d’aménager des

équipements qui bénéficieraient aux

habitants bien évidement

, rappelle

Vanessa Gonzalez,

mais qui

pourraient aussi attirer des personnes

d’autres quartiers de la ville voire de

plus loin.

 » Exemple : le complexe

sportif Éric-Tabarly ouvert à

l’automne 2011 (4 000 m

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dédiés

aux arts martiaux, à l’escrime, au

tennis de table et à la danse) ou

la médiathèque Arthur-Rimbaud

inaugurée fin 2010. Avec sa

façade vert acidulé, elle se détache

des logements auxquels elle est

« accrochée ». Elle est l’illustration

du travail qui a été fait, à différents

endroits dans le quartier, pour

aménager les pieds d’immeuble et

elle s’inscrit dans la reconfiguration

complète de la place des Baconnets.

Son parvis de granit rose, son

parking souterrain de plus de cent

places accueillent les habitants

venus profiter de l’offre commer-

ciale mais aussi des différents

services : un distributeur, la mairie

annexe ou le Pimms devenu une

Maison de services au public.

Petits pavillons

Enfin, à l’échelle du Noyer-Doré,

une attention particulière a été

portée aux espaces verts avec le

square du Mont-Blanc, le square

Magellan ou encore le parc du

Noyer-Doré. En lieu et place du

« Grand L », se trouvent désormais

ce parc de 5 000 m

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et, autour, l’îlot

La diversification et

la résidentialisation de

l’habitat ont permis de

favoriser la mixité sociale.