septembre-octobre 2015 - n°43
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HDS
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Suresnes Jean-Vilar, vendredi 16 octobre.
Le guide culturel des Hauts-de-Seine
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guide
On ne saurait faire actualité plus brûlante. Quand vous lirez ces lignes, le
spectacle
Cantique des cantiques
en sera encore aux répétitions. Quand vous
passerez les portes du théâtre Jean-Vilar de Suresnes, il viendra d’être créé à la
Maison de la Danse de Lyon. Le chorégraphe Abou Lagraa et le metteur en scène
Mikaël Serre mettent en mouvement le rapport amoureux - universel et sensuel
- autour de ce texte biblique inclassable du haut duquel vingt-cinq siècles de
civilisation contemplent nos amours éternelles. La récente traduction d’Olivier
Cadiot et Michel Berder fait sonner la modernité d’un texte continuellement
mis en musique depuis cinq cents ans. Cette fois, c’est le compositeur Olivier
Innocenti qui s’y colle, partenaire déjà d’Abou Lagraa en 2013 pour
El Djoudour
(les racines). Trois couples de danseurs, deux comédiennes, et le travail annoncé
«
sur les notions de lenteur, de ralenti pour mieux exalter le trouble qui saisit
chacun d’entre nous au contact de l’être aimé.
»
n
Encore une création : celle de
Sound
of music
, comédie musicale bien
d’aujourd’hui signée Yan Duyvendak.
Avec tous les ingrédients du genre,
comédiens, danseurs et chanteurs,
venus de Broadway comme des
écoles de danse du territoire.
Du spectaculaire, de la légèreté,
de la virtuosité. Beaucoup de kitsch
également pour faire passer
le regard acéré sur notre monde en perdition : «
Nous savons
que nous sommes les musiciens du
Titanic
, nous avons les eaux
glacées déjà jusqu’aux genoux et pourtant, nous continuons
à jouer, parce que nous ne savons ni ne pouvons rien faire
d’autre.
»
n
Nanterre Amandiers, du 2 au 9 octobre.
Av e c
Ma c b e t h e n f o r ê t
,
du Théâtre de l’Unité, l’expression
« hors les murs » prend tout son
sens ! L’Écosse et les sorcières
de la tragédie de Shakespeare
nous accompagnent tout au long
d’une déambulation – bien réelle
– dans une forêt des environs
de Colombes. Pas de projecteur
mais du feu, pas de décor mais
des arbres – et le sentiment extrêmement réjouissant de faire partie
d’une cérémonie autant que d’assister à un spectacle. Lady Macbeth
est la belle au bois sanglant et les parfums d’Arabie sentent la résine
de pin : et si c’était exactement cela, la magie théâtrale ?
n
Colombes,
Avant Seine, du 24 au 26 septembre.
Théâtre
Shakespeare hors les murs
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