é c ho s
mai-juin 2014 - n°35
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hds.
mag
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environnement
3 questions à Philippe Pemezec
,
vice-président du conseil général chargé du développement durable.
Quelles sont les compé-
tences du Département en
matière de développement
durable ?
Le développement durable est une
démarche globale qui consiste,
pour chaque action dans l’un des
trois domaines économique, social
ou environnemental, à enmesurer
l’incidence positive ou négative
dans les deux autres. Il ne s’agit
pas d’une politique sectorielle. Il se
distingue en cela d’une simple ac-
tion environnementale, même si,
naturellement, l’environnement
en est un volet important. Au-
delà de ses compétences légales,
il incombe donc à chaque acteur
public, pour l’évolution harmo-
nieuse de son territoire, de mettre
en œuvre les principes du dévelop-
pement durable.
De quelle manière le Dé-
partement s’engage-t-il ?
Le Département s’est par exemple
engagé depuis plusieurs années
dans une politique de réduction
de ses consommations énergé-
tiques sur les bâtiments existants
et d’efficacité énergétique sur les
nouveaux. Un contrat de perfor-
mance énergétique a été initié
dans six collèges avec un objectif
de réduction de 30 %. Les nou-
velles constructions ou recons-
tructions sont certifiées aux
normes HQE, effinergie et BBC.
Dans le domaine des transports
et des mobilités, le Département
a toujours eu une action volonta-
riste bien au-delà de ses compé-
tences légales, notamment pour
les lignes de tramway comme
aujourd’hui avec le T6 et, bientôt,
le T10. Notre flotte de véhicules
électriques est par ailleurs l’une
des plus importantes pour un Dé-
partement avec 166 voitures.
Agir en faveur des res-
sources naturelles a–t-il un
sens pour un territoire aussi
urbanisé que les Hauts-de-
Seine ?
Nous promouvons des pratiques
respectueuses de l’environne-
ment en intégrant des critères
éco-responsables dans nos mar-
chés. Sur son territoire, le Dépar-
tement contribue par sa gestion
de l’assainissement à l’amélio-
ration de la qualité de l’eau de la
Seine. La gestion écologique des
parcs, en supprimant les produits
phytosanitaires, participe aussi à
cette préservation des ressources.
En dehors de nos limites territo-
riales, par l’intégration de critères
environnementaux sur le mobi-
lier, les produits alimentaires, les
matériaux, nous préservons les
forêts en favorisant les mieux gé-
rées. Nous préservons les sols et la
ressource en eau en achetant des
produits issus de l’agriculture rai-
sonnée. Dans le domaine des tra-
vaux publics, le recyclage et la réu-
tilisation des matériaux évitent
la multiplication des carrières et
limitent le transport des pondé-
reux… pour ne citer que quelques
exemples.
Les lauréats des Trophées IDEES
et du conseil général seront dévoi-
lés le 3 juin sur l’île de Monsieur, à
Sèvres. Ce concours récompense
les actions innovantes menées
en matière de développement du-
rable par les personnes publiques,
associations et entreprises du dé-
partement ainsi que les collégiens
pour les Trophées IDEES Junior.
n
Plus d’infos sur
cg
92/
jean
luc
dolmaire
Le développement durable
est une démarche globale
aménagement
La Folie Saint-James entre
histoire et avenir
D
epuis avril 2009, le conseil
général est propriétaire
de la Folie Saint-James
à Neuilly, un parc aménagé à
la fin du XVIII e siècle dans la
veine des grands jardins anglo-
chinois français mais qui a connu
de nombreuses évolutions selon
les époques et ses propriétaires,
prenant ainsi des atours Art déco
dans les années 1920. Restent
aujourd’hui 1,8 ha qui vont
ê t r e r e s t a u r é s a u s e c o n d
semestre 2014. Les travaux
d u r e r o n t q u a t o r z e mo i s
pou r un c oû t d e 2 , 5 M
€
.
Le pa r c r e s t e r a c ependan t
ouvert au public par moitié.
U n e s e c o n d e s é r i e d e
panneaux sera installée en
s ep t emb r e pou r p r é s en t e r
le projet d’aménagement en
détail.
n
É.V.
Le parc de la Folie Saint-James à Neuilly va être
restauré par le Département.
Une exposition en plein
air
explique sur place le projet de réaménagement.
cg
92/
willy
labre
