mai-juin 2014 - n°35
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hds.
mag
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t r i bune s l i b r e s
groupe majorité départementale (ump, UDI et apparentés)
D
imanche 23 mars,
un premier
avertissement était
adressé par les électeurs
à la majorité gouvernementale.
Il allait être amplifié une
semaine plus tard. Et c’est
par un véritable véto qu’une
très large majorité des Français
a ainsi exprimé son hostilité
à la politique conduite depuis
bientôt deux ans par
le gouvernement, une politique
qui n’a produit aucun des effets
annoncés mais qui, bien
au contraire, n’a fait
qu’enfoncer encore un peu
plus chaque jour notre
pays dans la crise.
Ce raz-de-marée, que l’on
peut qualifier de vague bleue,
s’il exprime le mécontentement
général de la population,
ne doit cependant pas occulter
le travail réalisé par les élus
de la droite et du centre.
Dans notre département tous
ont été reconduits, les électeurs
reconnaissant ainsi la qualité
de leur écoute, de leur
engagement, de leur
attachement à leurs villes,
et que dire des très bons
résultats enregistrés à
Asnières, Colombes, Clamart
et Fontenay-aux-Roses !
Ces quatre villes, dirigées
auparavant et depuis de
nombreuses années pour
certaines, par une majorité
écolo-socialiste, connaissent
aujourd’hui une alternance
qui offrira enfin à leurs
habitants de nouvelles
perspectives. Aujourd’hui
le parti socialiste a ainsi
quasiment disparu de la tête
des villes de notre département.
La nouvelle mandature
qui s’ouvre sera l’occasion
pour les uns de continuer
les projets engagés mais
aussi d’ouvrir de nouveaux
chantiers en concertation avec
les habitants. Elle sera aussi
l’occasion pour
les nouveaux exécutifs
de mener des politiques
qui permettront à leurs
communes de se redresser
après les gestions souvent
calamiteuses menées par leurs
prédécesseurs.
Le message que nos électeurs
ont adressé au niveau
national aura bien évidement
des traductions au niveau
local sur certains sujets,
mais de nombreuses
incertitudes subsistent :
la réorganisation des rythmes
scolaires, la création
de la Métropole du Grand Paris,
sont autant d’interrogations
qu’il faudra soulever et
auxquelles le gouvernement
devra répondre.
Imposée de manière arbitraire,
sous couvert d’une concertation
de façade, la réforme des
rythmes scolaires entraîne
de nombreuses difficultés pour
les familles, les enfants, mais
aussi les mairies qui doivent
assumer financièrement
le coût des activités
périscolaires imposées par
cette loi, et ce, sans
contrepartie financière de
l’État. Nombreuses ne pourront
pas le faire et le discours
de politique générale du
nouveau premier ministre
n’a pas apporté beaucoup
de précisions!
S’agissant de la réforme
des collectivités, là encore,
nous sommes face à des
interrogations. La création
de la Métropole du Grand
Paris telle qu’elle est conçue
est un véritable monstre
technocratique qui amputera
les exécutifs locaux d’une
grande part de leurs
compétences.
Dès l’origine, cette réforme était
contestée y compris parmi de
nombreux maires socialistes.
Soucieux de pouvoir continuer à
mener une politique locale
de proximité au plus près
des attentes de nos administrés,
nous continuerons à dénoncer
cette réforme qui ferait de
nos communes de simples
arrondissements de Paris.
Nous serons particulièrement
vigilants car ces deux réformes
touchent au plus près la vie
de nos concitoyens et
impacteront de manière
forte les collectivités, avec
notamment la suppression
de dix milliards d’euros
de dotations de l’État envers
les collectivités.
En amputant ainsi de manière
drastique les financements
de l’État, le gouvernement met
en péril la situation financière
de nombreuses de nos
collectivités dont il souhaite
il est vrai la disparition…
Pour l’heure la plupart des élus
de la majorité départementale
se refusent à augmenter
les impôts locaux, les familles
étant déjà trop sollicitées
par l’État. Mais avec de telles
contraintes imposées à leurs
communes, combien de temps
pourront-ils tenir ?
l
Jean-Loup Metton
Vice-président du groupe
de la Majorité départementale
©
cg
92/
olivier
ravoire
Un échec cuisant
pour la majorité gouvernementale
Éric Berdoati
Président du groupe
de la Majorité départementale
©
cg
92/
olivier
ravoire
