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mai-juin 2015 - n°41

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n°41 - mai-juin 2015

t r i bune s l i b r e s

Gabriel Massou

Président du groupe Front

de Gauche et Citoyens

Joaquim Timoteo

Conseiller départemental

GROUPE FRONT DE GAUCHE ET CITOYENS

(PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS - GAUCHE CITOYENNE)

GROUPE MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE

(UMP, UDI, MODEM, DIVERS DROITE)

PARTI SOCIALISTE

Une opposition de gauche,

constructive et déterminée

Une majorité renforcée, unie,

en ordre de bataille…

Une opposition

déterminée et constructive

L

e groupe Front de

Gauche et Citoyens (Parti

Communiste Français –

Gauche Citoyenne), que je

préside, est composé de Marie-

Hélène Amiable, Elsa Faucillon,

Laureen Genthon, Patrick

Jarry et Pierre Ouzoulias. Nous

sommes désormais le seul

groupe d’opposition face à la

majorité de droite.

Nos objectifs prioritaires :

défendre les populations

T

out au long de notre

campagne, nous nous

sommes attachés

à promouvoir l’utilité

de notre Département et

la pertinence du maintien

de cet l’échelon départemental

dans l’organisation territoriale,

en en rappelant les compétences

et l’enjeu de proximité

qu’il représente auprès

des populations, à la fois sur

les problématiques sociales,

éducatives, mais aussi sur le plan

de l’emploi et de l’économie.

Le contexte législatif qui a

accompagné ces élections était

pourtant assez particulier.

En effet, après avoir chanté

les louanges de nos

Départements, puis prôné

leur disparition sous prétexte

d’économies, le gouvernement

socialiste leur avait finalement

accordé un sursis et

décidé, dans la plus grande

précipitation et sans aucune

concertation, que les élections

départementales auraient

À

l’issue des élections,

l‘assemblée

départementale a été

renouvelée pour la première

fois dans sa totalité. Elle sera

aussi dorénavant entièrement

paritaire. Nous saluons cette

avancée majeure voulue par le

président de la République pour

l’équilibre de la vie politique et

l’expression démocratique de

toutes et tous.

Les résultats des élections

et les territoires qui nous

ont élus et porter des choix

départementaux pour

répondre aux défis territoriaux

et améliorer la vie de nos

concitoyens.

Nous combattrons la baisse

continue des concours

financiers de l’État et des

ressources des collectivités

locales qui malmène les

populations et les territoires

les plus fragiles de notre

départementales restent

marqués par plusieurs faits

importants.

Tout d’abord une forte

abstention avec notamment

un éloignement progressif des

jeunes du scrutin démocratique

qui doit interroger nos pratiques

politiques.

Les scores obtenus par l’extrême

droite tant sur le plan national

que départemental, vote

protestataire qu’il faut entendre

département. Dans cette logique

libérale, la droite veut aller

plus loin que le gouvernement

en réduisant encore plus les

dépenses publiques !

Ces politiques amplifient les

difficultés sociales, scolaires,

culturelles, environnementales

subies par les villes où vivent

les populations les plus

vulnérables et aggravent les

inégalités territoriales.

L’action départementale doit

s’inscrire dans une démarche

forte de solidarité vis-à-vis

des habitants, vis-à-vis des

communes, vis-à-vis de tous les

acteurs, notamment associatifs,

qui travaillent quotidiennement

à maintenir sur le territoire un

tissu humain et social solide.

Les choix départementaux

devraient contribuer à lever les

égoïsmes locaux de tous ceux

qui refusent de participer à

l’effort collectif.

Dans un des départements

les plus riches de France les

moyens existent pour répondre

aux besoins urgents des

populations, améliorer leur

bien-être et faire des choix

d’investissements forts et utiles

pour le long terme.

Ces questions sont au cœur

des enjeux métropolitains.

C’est durant ce mandat qui

commence que les évolutions

institutionnelles vont se mettre

en place, que le devenir et la

place des collectivités vont

s’écrire.

Nous continuerons à être

force de proposition et de

rassemblement pour un devenir

commun faisant progresser

la solidarité et la citoyenneté.

Notre groupe sera aux côtés

des Alto-Séquanaises et

Alto-Séquanais pour que

notre département devienne

celui du vivre-ensemble,

porteur d’un autre mode

de développement solidaire,

respectueux des êtres humains

et de l’environnement.

mais qui remet en cause nos

valeurs républicaines et à qui

nous devons répondre par du

concret, par plus de justice

sociale et certainement pas

par un « ni-ni » politicien qui

déshonore la République.

Enfin, si le Parti socialiste essuie

plusieurs défaites, il reste en

voix la deuxième force politique

de ce département. Nous en

serons, Catherine Picard et

moi-même, les porte-voix dans

l’assemblée départementale.

Pendant cette mandature

nous serons une opposition

déterminée et constructive

qui agira pour l’intérêt général

de tous les Alto-Séquanais.

À l’heure où la réforme

territoriale clarifie les

compétences des collectivités,

celles du Département sont plus

que jamais orientées vers la

solidarité.

Solidarité envers toutes les

générations : de la petite

enfance avec l’augmentation

du nombre de places en crèche

jusqu’au plus grand âge avec

le besoin de maisons de retraite

plus nombreuses et accessibles

financièrement à tous.

Solidarité avec les personnes

en situation de handicap, car

il n’est pas admissible qu’elles

soient reléguées en dehors

de notre département faute

des structures disponibles.

Solidarités entre les territoires

avec une politique du logement

qui favorise la mixité sociale.

Solidarité avec les personnes

aux faibles revenus ou sans

emploi, avec une vraie politique

d’insertion et un soutien fort

au secteur de l’économie sociale

et solidaire, créateur d’emplois.

Les Alto-Séquanais

peuvent compter sur notre

détermination pour défendre

ces orientations et pour faire

de notre Département, qui en

a les moyens, celui du vivre-

ensemble, un Département plus

solidaire et plus juste.

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finalement lieu selon un

découpage partisan.

La loi NOTRe (Nouvelle

Organisation Territoriale

de la République), actuellement

en discussion au Parlement

et qui doit statuer sur la

répartition des compétences

entre les différentes collectivités,

ainsi que sur la mise en place

de la Métropole du Grand

Paris au 1

er

janvier 2016,

ne contribuait pas à rendre

notre action sur le terrain visible

auprès des populations…

Malgré cela, ces élections ont

été une nouvelle occasion

pour des millions d’électeurs

d’exprimer à la fois leurs

craintes, leurs peurs mais

aussi leur mécontentement

face à une politique qu’ils

désapprouvent. Cette quatrième

échéance électorale depuis

l’élection de François Hollande

est effectivement la quatrième

perdue par sa majorité et

également celle qui conforte

Éric Berdoati

Président (UMP) du groupe

Majorité départementale

Laurent Vastel

Vice-président (DVD) du groupe

Majorité départementale

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la percée du Front National.

Notre Département créé voila

cinquante ans souffrait à

l’origine des mêmes maux

que ses voisins. Paris y

reléguait ses logements sociaux,

ses déchèteries, ses cimetières…

Cinquante ans plus tard,

il est devenu l’un des plus

dynamiques et attractifs

de France. Nous y avons mené

des politiques innovantes au

service des Alto-Séquanais.

Pacte Hauts-de-Seine en

est l’une des plus belles

illustrations : avec des années

d’avance sur le plan national,

nous nous sommes préoccupés,

il est vrai grâce à l’esprit

visionnaire de ses présidents

successifs, de la rénovation

des quartiers dits difficiles.

De même, le développement

des transports publics, grâce

à la réalisation d’un maillage

en tramway, du nord au

sud de notre département,

au prolongement de la ligne

4 du métro ainsi qu’au projet

de la ligne du RER E, facilite

au quotidien les déplacements

et favorise l’attractivité

de notre territoire.

Souvent stigmatisés comme étant

le «

département des riches

», les

Hauts-de-Seine sont en réalité une

véritable mosaïque, et la mixité

sociale n’est pas pour nous un

simple slogan. C’est un objectif

que nous nous fixons, afin de

construire un véritable équilibre

entre les différentes communes

des Hauts-de-Seine. D’ailleurs, le

taux de logements sociaux dans

notre département - près de 28% -

valide cet engagement.

Cette nouvelle mandature qui

s’ouvre s’inscrit donc dans

la continuité des efforts engagés

durant les années précédentes.

La gestion de nos finances,

saine et rigoureuse, nous donne

les moyens de nos ambitions

afin de faire des Hauts-de-Seine,

un Département encore plus

solidaire et dynamique.

Retrouvez les délibérations votées par l’assemblée

départementale sur

www.hauts-de-seine.net

Tous les rapports et les délibérations adoptées par le conseil départemental - à l’exception de ceux

comportant des informations nominatives - sont mis en ligne dans la rubrique « Votre collectivité »

du portail du Département.

Vous pouvez également suivre le Département des Hauts-de-Seine sur et