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mai-juin 2015 - n°41

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n°41 - mai-juin 2015

gu i de

danse/expos i t ion

gu i de

mus ique

OPÉRA

Les Sales Mômes

de Coralie Fayolle et

Isabelle Huchet.

La compositrice Coralie

Fayolle, dont l’écriture

se plie à la perfection

aux couleurs des jeunes

voix, s’est associée à

l’auteur Isabelle Huchet

pour créer cet opéra

pas comme les autres,

interprété par 36 ados

de Gennevilliers.

Théâtre de

Gennevilliers,

22 et 23 mai.

VOCAL

Les Cris de Paris

Cappella Italiana.

Sous la direction

de Geoffroy Jourdain,

leur chef fondateur

depuis plus de quinze

ans, l’ensemble Les Cris

de Paris déroule cent

ans de musique des

grands maîtres de

chapelle de l’Italie

baroque. La tapisserie

vocale est somptueuse !

Puteaux, Palais de

la culture, 24 mai.

CHANSON

Pierre Lapointe

Paris tristesse.

On ne le connaît

pas forcément très

bien de ce côté-ci de

l’Atlantique. Mais Pierre

Lapointe est de ces

lignées québécoises

qui font le miel de

la chanson francophone

et le sel de la pop

internationale.

Une voix, un univers,

un don d’écriture et le

sens des reprises quasi

définitives – sa version

de

Comme ils disent

d’Aznavour rivalise

avec l’originale.

Colombes, L’Avant-

Seine, 27 mai.

OPÉRA

Orphée

aux enfers

de Jacques

Offenbach

Non, décidément,

rien n’aura échappé

à l’irrévérence

d’Offenbach – ni

les princes, fussent-ils

présidents, ni les dieux,

même olympiens !

Orgie pétillante, quête

effrénée des plaisirs et

moquerie assumée par

les Accords Majeurs,

sous la direction

de Cédric Perrier.

Chaville, L’Atrium,

31 mai.

CONTEMPORAINE

Reverse Flows

TM+

Qu’on se le dise : l’Ircam

vient à Nanterre !

Et qu’on se le répète : la

réputation d’austérité de

cet institut de recherche

et de coordination

acoustique/musique est

un cliché qui date. Venez

donc juger sur pièces –

inédites – de la profusion

électroacoustique

de certaines musiques

contemporaines, comme

le

Gestural Exformation

de Jesper Nordin

ou le

Reverse Flows

de Laurent Cuniot.

Nanterre, Maison

de laMusique, 13 juin.

LES CONCERTS À NE PAS MANQUER

Jusqu’au dimanche 28 Juin

Alexandre-François Desportes

au Petit Château de Sceaux

SÈVRES

CITÉ DE LA CÉRAMIQUE

Jusqu’au

lundi 20 Juillet

La Cité de la

Céramique présente ‘Corée Mania’

À partir du mercredi 20 Mai

Corée

Mania 2

Du mercredi 20 Mai

au Dimanche 25 Octobre

Sèvres

Outdoors

SURESNES

GALERIE DU MUS - MUSÉE

D’HISTOIRE URBAINE ET SOCIALE

DE SURESNES

Jusqu’au dimanche

5 Juillet

Les cités utopiques, entre

fiction et réalité

Cirque

NEUILLY-SUR-SEINE

THÉÂTRE DES SABLONS

Mardi 19 et mercredi 20 Mai

Cirque en Cascade

SURESNES

THÉÂTRE DE SURESNES JEAN-

VILAR

Dimanche 31 Mai

17h

Éclats

de cirque

Arts de la rue

CHÂTENAY-MALABRY

ET ANTONY

DIVERS LIEUX

Du vendredi 19

au dimanche 28 Juin

Festival

Solstice

Jeunesse

BAGNEUX

THÉÂTRE VICTOR-HUGO

Mercredi 6

et jeudi 7 Mai

Le Voyage Record

CLAMART

THÉÂTRE JEAN-ARP

Jeudi 7 Mai

20h30

Sunamik pigialik?

MALAKOFF

THÉÂTRE 71

Dimanche 31 Mai

16h30

Tim Taoù

MONTROUGE

LE BEFFROI

Les mercredi 27

et dimanche 31 Mai

Gaspard

et Joséphine - Les Musiciens

de la ville de Brême

NANTERRE

CAUE

Jusqu’au mardi 30 Juin

« Arsène et l’immeuble du 42

rue Maile Angers » : atelier

pédagogique du CAUE

NEUILLY-SUR-SEINE

THÉÂTRE DES SABLONS

Mardi 5

et mercredi 6 Mai

Un bon petit diable

RUEIL-MALMAISON

MÉDIATHÈQUE JACQUES-BAUMEL

Samedi 30 Mai

Philo jeunesse :

des ateliers pour réfléchir

VANVES

THÉÂTRE DE VANVES

Mardi 19 Mai

20h30

Dévoration

Sous l’appellation forcément intrigante de Théâtre d’argile manipulée, Odile L’Hermitte et Marie Tuffin

nous modèlent un spectacle sans modèle, sensuel, poétique et virtuose. Avec

Tim Taoù

, la matière dont

sont faits les songes d’Odile la « comédienne » et Marie la « potière », c’est la terre, «

matière tendre et

rebelle

», l’argile plastique qu’elles manipulent avec une dextérité venue du fond des âges pour nous

raconter une histoire de même : une histoire d’enfants, de petit frère et de grande sœur, une histoire

de gamins libres qui courent dans la ville, pour s’y cacher, pour s’y perdre et s’y retrouver. Manipuler

l’argile, comme le marionnettiste manipule sa créature, impose «

une connaissance de la matière,

sa qualité de grain, sa résistance aux mouvements, sa capacité à garder l’eau. Les différents états

de la matière servent la forme du spectacle : de l’état liquide à la dureté du cuir, jusqu’à la poudre

».

C’est une mystérieuse alchimie de l’émotion qui est ainsi offerte aux jeunes enfants – à partir de 4 ans –

dans l’espace intime d’une yourte.

La veille du spectacle, un petit atelier d’argile manipulée est proposé aux enfants accompagnés

(inscriptions avant le 15 mai).

O

Malakoff, Théâtre 71, dimanche 31 mai à 16 h 30 (à partir de 4 ans). Petit Atelier, samedi 30 mai de 16 h 30

à 18 h (tarifs : 10

& 5

, inscriptions au 01 55 48 91 00).

elle est bonne pâte, elle se plie

aussi vite qu’elle se met en boule.

La terre coule, prend une forme

aussitôt remodelée :

Théâtre d’objet

Agile comme l’argile

© J

EAN

-M

ARC

B

ARR

C’est entre ces deux mots, qui sont deux façons de vivre et de

regarder vivre, que Jean-Marc Barr se promène, toujours en éveil. Le

grand public a rencontré l’acteur en star fragile du film culte de Luc

Besson,

Le Grand Bleu

; puis retrouvé récemment à la télévision en

flic sur les docks. On sait moins qu’il est aussi un acteur fétiche de

Lars von Trier, auprès de qui il s’est formé à la réalisation.

Solitude et liberté, cela ressemble d’ailleurs à un mantra, une prière

d’apaisement : «

la photographie

, reconnaît-il avec ce sourire

indéfinissable balançant entre séduction et détachement,

est pour

moi une forme de thérapie contre le vide qu’est devenue ma

profession

». Si l’on veut donc rencontrer la vraie personnalité d’un

artiste dont les contours sont volontairement brouillés – ce qui n’est

pas à la mode de l’étiquetage

people

– l’exposition de la Maison des

Arts de Châtillon est l’une des portes d’accès les plus directes. En

noir et blanc, à travers des compositions mesurées fidèles à la

patience de la pellicule traditionnelle, Jean-Marc Barr arrête le temps,

sans coup de théâtre. On sent dans le déroulement de ces photos la

fusion des contraires : douceur amère, mélancolie jubilatoire, espaces

intimes… Longtemps réservées aux proches, elles sont depuis peu

présentées au public, qui pourra leur trouver une saveur inattendue

dans le monde du spectacle.

O

Châtillon, Maison des Arts, du 19 mai au 21 juin.

Photo

Solitude et liberté

photographe, un état d’esprit.

Chez Jean-Marc Barr, comédien,

réalisateur, producteur sont des métiers ;

© TM+

© DR

Adresses page 74

Invitations page 75