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c u l t u r e

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

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HDS

mag

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n°43 - septembre-octobre 2015

H

ormis peut-être un ou deux souvenirs scolaires, on ne

connaît pas Émile Verhaeren. Et on a tort. Parce que

ce poète belge – «

flamand d’expression française

», comme

quoi les subtilités linguistiques de notre voisine n’ont rien

de nouveau – est un grand, de la langue comme de la connaissance

des hommes. Né bourgeois et grandi jésuite, il aurait pu devenir avocat,

mais sa fréquentation des intellectuels en a décidé autrement : un éveil

à la conscience sociale allié à un goût pour les avant-gardes artistiques

et à une certaine mélancolie de l’âme, et voilà Émile Verhaeren écrivain

et critique d’art. C’est à Saint-Cloud que le poète s’installe au tournant

du siècle, c’est autour de son parc si proche de Paris et des artistes

du moment qu’il vit seize belles années, les dernières avant l’accident

stupide qui le fait passer sous un train en gare de Rouen.

Aux Avelines, on rencontre Verhaeren au milieu des portraits, bustes,

objets de son cabinet de travail ; on découvre les recueils de poèmes

illustrés, les dessins et les tableaux néo-impressionnistes et symbo-

listes pour lesquels l’homme en redingote rouge s’est tant engagé.

Une exposition rare, riche d’une centaine d’œuvres, de Rysselberghe

à Luce, de Signac à Ensor, de Redon à Khnopff…

n

Du 15 octobre au 6 mars.

www.saintcloud.fr

L’homme

en habit

rouge

Au musée des Avelines de Saint-Cloud,

on prépare

le centenaire de la mort d’Émile Verhaeren

,

«

poète et passeur d’art

».

O

rganisé par l’association Meudon 7

e

Art, le Festival du court

métrage d’humour fête ses vingt-cinq ans d’existence

au Centre d’art et de culture, du 7 au 11 octobre. Treize films

ont été retenus parmi les quelque trois cents visionnés, pour être

soumis au jugement – critique mais joyeux, c’est tout de même

un festival d’humour – d’un jury de professionnels réunis pour

l’occasion. Le conseil départemental y est d’ailleurs en première ligne

puisqu’il dote le grand prix qui sera remis au bienheureux réalisateur.

Il n’est pas le seul : prix spécial, prix du public, prix d’interprétation

et prix de la jeunesse complètent le palmarès. Au-delà de la compétition

officielle, le très jeune public s’initiera aux charmes du ciné-goûter-

concert, tandis qu’un panorama

Humour amer

présentera une sélection

de sept comédies « aigres-douces ». Enfin, cerise sur le gâteau d’anniver-

saire, il est déjà possible d’acquérir le DVD des 25 ans, réunissant onze

des courts métrages coups de cœur de ces dernières années.

n

www.festivalmeudon.org

Drôle

de courts

S

eptième édition du festival

Rueil en Scènes

, du 2 au 16 octobre.

Au programme : une trentaine de spectacles à découvrir dans

une dizaine de lieux, un peu à la façon du

off

d’Avignon.

Depuis plus de dix ans, au rythme d’une biennale,

Rueil en Scènes

fait

sortir le spectacle vivant de son cadre habituel. Avec l’envie de multi-

plier les espaces et les lieux, de croiser les publics, entre l’abonné

régulier du Théâtre André-Malraux, forcément connaisseur, et celui

qui ne sait pas encore qu’il aime le théâtre parce qu’il n’a jamais osé en

franchir le seuil. Une seule chose compte finalement : rendre

le spectacle vivant, le classique comme le moderne, plus accessible

à chacun. Rendez-vous donc dans la grande salle du théâtre, à l’Ariel,

dans les centres culturels Edmond-Rostand et Athénée ; mais aussi,

et c’est plus inattendu, à l’Espace Chapiteau Théâtre (rue du Plateau),

au Conservatoire à rayonnement régional, à la ferme duMont-Valérien,

dans un « camion à histoires » sur le parvis de l’Espace Renoir, voire

au château de la Petite Malmaison…

n

www.tam.fr

Sortir

pour la rentrée

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