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

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HDS

mag

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n°43 - septembre-octobre 2015

Catherine Picard

Conseillère départementale

de Montrouge

PARTI SOCIALISTE

Les Hauts-de-Seine à l’heure

de la COP21

L

a COP 21 permettra en

décembre un nouvel accord

international pour agir contre

les changements climatiques,

le département des Hauts-de-

Seine se doit d’avoir un projet

ambitieux qui donnerait les

moyens aux citoyens de se

déplacer en réduisant leur impact

sur le climat.

Mais les orientations budgétaires

départementales ne consacrent

que 5 lignes sans aucune ambition

aux projets du réseau routier

départemental.

Deux constats :

- Le transport des personnes

représente plus d’un quart des

émissions de gaz à effet de serre.

- Le transport routier, transport

de marchandises par camions et

véhicules particuliers, est de loin

le plus polluant.

Pourtant, notre Département

ne propose aucune mesure

sur un plan vélo ambitieux qui

permette la continuité des liaisons

cyclables afin de promouvoir

l’usage quotidien de ce moyen

de déplacement en toute sécurité.

Ces questions concernent

de nombreux axes de la voirie

départementale.

À Malakoff, le boulevard Gabriel-

Péri et l'avenue Pierre-Brossolette

sont des voies particulièrement

dangereuses pour les cyclistes.

Mettre ces axes en zone 30,

refaire un marquage au sol avec

une vraie visibilité et élaborer un

projet d'itinéraire cyclable sécurisé

sont des mesures réalisables

rapidement.

La transformation de la RD 7

en une autoroute urbaine ne vise

qu’à faire rouler plus de voitures.

Pourtant, la mise en place pour

les cyclistes d’une vraie liaison

de mobilité continue entre Paris

et La Défense était possible au lieu

de pistes cyclables en discontinu.

Aucun projet sur la promotion

du transport fluvial sur

la Seine qui traverse notre

département. Pourtant deux axes

d’améliorations nécessaires sont

demandés par la population,

le transport de matériaux par voie

fluviale qui diminuerait le nombre

de camions et le transport collectif

des personnes s’intégrant dans

une perspective de circulation

douce.

En ville, les transports publics

ne représentent qu’1 % du total

des émissions de CO2. Il faut

encourager les usages partagés

de la voirie départementale en

privilégiant les transports collectifs

et le covoiturage.

L’ensemble de ces mesures

a un triple intérêt : sécuriser

les déplacements en luttant

contre l’insécurité routière,

préserver l’environnement et

préparer l’avenir en réduisant

l’impact financier global sur

le long terme.

l

CD92/J

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-L

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