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janvier-février 2017 - n°51

|

HDS

mag

|



aménagemen t

De nombreux acteurs, aux intérêts et points

de vue parfois différents, ont été mobilisés

vers une stratégie commune afin d’offrir une

promenade continue et attractive sur l’ensemble du linéaire

alto-séquanais. Les objectifs sont de retrouver une liaison

visuelle et physique entre la ville et le fleuve, faciliter et

sécuriser l’accès à la Seine, redonner à la Seine une place

prestigieuse dans la ville, développer le réseau des circu-

lations piétonnes et cyclistes et rationaliser les accès aux

bateaux-logements. Quatre projets majeurs ont été réalisés

depuis : la promenade de Rueil-Malmaison à Gennevilliers,

les berges à Courbevoie, le Val de Seine, de la sortie de Paris

au pont de Sèvres en rive gauche et le parc nautique de l’Île

de Monsieur.

Yves Révillon

vice

-

président

du

conseil

départemental

chargé

de

l

environnement

Verbatim

© CD92/J

ean

-L

uc

D

olmaire

d’une promenade haute acces-

sible aux personnes à mobilité

réduite. D’anciennes usines

désaffectées (comme l’ancienne

Tiru, l’usine de traitement des

déchets) ont été détruites et la

route déviée, laissant place à ces

cheminements. Ce tronçon se

poursuit ensuite au niveau du

Pont de Sèvres puis vers l’Île de

Monsieur, qui a aussi sa part de

promenade. « 

Sur ce tronçon, il y

avait seize bateaux-logements. Nous

avons créé une promenade basse

publique qui n’est pas entravée par

l’amarrage de ces bateaux. Cela

répond à une logique de cohabi-

tation entre les différents usagers de

la Promenade 

», note Frédérique

David. Côté rive droite, l’île de la

Jatte est accessible à tous depuis

2008 à Levallois et le quai bas

de Clichy en amont du pont a

été restauré à l’identique pour

permettre le passage des piétons.

D ’ u n p r o j e t i n i t i a l d e

39 kilomètres, le Département se

dirige vers un autre, plus large,

de 66 kilomètres, comprenant

toutes les berges des Hauts-de-

Seine, îles comprises. L’amé-

nagement se fait par petites

touches, les projets exploitent

les opportunités locales. La rive

droite de Boulogne fait l’objet

de p l us i eur s pr opos i t i ons

dans les secteurs du Trapèze

a i ns i qu’ à C l i chy, au t ou r

du pont d’Asnières. Sur la rive

gauche, plusieurs projets sont

à l’étude comme sur les villes

de Saint-Cloud et Suresnes,

entre les ponts de Courbevoie

et de Levallois - soit dans

le prolongement des travaux

terminés en 2013. Aux Chante-

raines, la grande estacade en

béton touchée par l’érosion

va être renaturée. À Asnières,

une réflexion globale est menée

sur les berges car la ville a

subi une grande mutation

urbaine avec la construction

de logements et de bureaux en

bord de Seine. « 

Mais l’équi-

pement routier en place est collé

au fleuve. Nous allons mener des

aménagements à moyen terme

dans des endroits moins contraints

par la voirie 

», poursuit Frédé-

rique David. Autant d’aménage-

ments qui permettront, à terme,

de rendre définitivement la Seine

à ses habitants. 

n

Mélanie Le Beller

www.hauts-de-seine.fr

À Issy-les-Moulineaux, différentes

populations se côtoient au bord

de la Seine : promeneurs, habitants de

bateaux-logements… Avec, pour chacun,

une Promenade bleue aménagée.

Avec la construction

d’une passerelle en 2010

au-dessus de la darse du port

de Nanterre, les promeneurs

évitent désormais un détour

de près de deux kilomètres.

CD92/W

illy

L

abre

CD92/O

livier

R

avoire