Previous Page  59 / 76 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 59 / 76 Next Page
Page Background

é c ho s

Le 20 janvier, le Département organise la Matinée de l’économie collaborative.

Explications avec Marie-Pierre Limoge, vice-présidente du conseil départemental.

EMPLOI

Valoriser

l'expertise acquise

Quel est l’objectif de

cette première édition ?

L’ é c o n om i e c o l l a b o r a t i v e

connaît une croissance forte

et sa dynamique touche tous

les secteurs. Les initiatives à

l’origine de projets collaboratifs

sont souvent locales et il est

important que les élus soient

attentifs à cette vitalité entre-

preneuriale et offrent un climat

propice à son développement.

À l’heure où les ressources

de c o l l e c t i v i t é s l o c a l e s s e

raréfient, l’économie collabo-

rative offre des services concrets,

des solutions innovantes en

termes de mobilité, de services

à la personne, de financements

de projets…

Comment le Département

peut-il contribuer au

développement de

l’économie collaborative ?

L a l o i NOT R e emp ê c h e

désormais les Départements de

soutenir financièrement toute

entreprise, fût-elle sociale. Le

premier contrecoup de cette

loi a été l’arrêt de notre appel à

projets, qui avait permis la mise

en œuvre de près de 70 projets

collaboratifs sur notre terri-

toire et la création de plus de

600 emplois directs et indirects.

La conséquence la plus néfaste

de la loi NOTRe pour notre terri-

toire aurait été que notre collec-

tivité abandonne une politique

pourtant saluée et reconnue

au-delà de nos frontières dépar-

tementales. Aussi, j’ai souhaité

valoriser le travail réalisé jusqu’à

présent ainsi que l’expertise

qu e no u s a v on s a c qu i s e .

Le Département se positionne

aujourd’hui comme facilitateur

afin d’accompagner les élus qui

le souhaitent à mettre en place

des initiatives collaboratives, de

manière extrêmement opération-

nelle et à coûts maîtrisés : il est

en effet possible aujourd’hui

d e mo b i l i s e r d i f f é r e n t e s

parties prenantes dans le cadre

des financements alternatifs. 

n

Propos recueillis

par Virginie Rapin

Plus d’infos sur

www.hauts-de-seine.fr

Le conseil départemental participe au programme départemental de

lutte contre les violences

faites aux femmes.

SOCIÉTÉ

Des réponses aux violences

faites aux femmes

C

haque année dans les Hauts-

de-Seine, 4 800 appels reçus

par la police concernent

des violences conjugales et plus

de 1 000 personnes sont reçues

dans les différentes permanences

d’accueil. Un programme départe-

mental de lutte contre les violences

faites aux femmes (PDLVFF) a été

mis en place. Il se décline en trois

axes avec notamment des actions

de prévention pour améliorer la

condition des femmes, un dispo-

sitif d’écoute et d’accueil mené

par des associations et enfin un

accompagnement des femmes

avec un relogement temporaire.

«

Au quotidien, nos services sont en

première ligne pour recevoir et orienter

ces femmes. Nous avons mis en place

un programme spécifique qui soutient

huit associations intervenant dans

ce domaine. Ce programme départe-

mental vise à rompre l’isolement de ces

femmes, afin qu’elles puissent sortir de

cette spirale de violence

 », explique

Marie-Laure Godin, vice-présidente

du conseil départemental chargée

des affaires sociales, des solidarités

et de l’insertion. Le Département

finance plus de cent-trente places

d’hébergement pour femmes et

enfants sur les plus de deux cents

places disponibles dans les Hauts-

de-Seine. En 2015, 309 victimes

et 326 enfants ont ainsi pu

être hébergés.

Depuis le mois de mai 2016,

le dispositif Téléphone grave danger

a été développé dans les Hauts-de-

Seine. Il s’agit demettre à disposition

des femmes un téléphone portable

géolocalisé relié à une centrale

d’urgence joignable 24 h/24 en

cas de situation d’urgence. «

Sur les

cinq téléphones disponibles, quatre

ont déjà été attribués. En six mois,

seize personnes ont été identifiées

par l’association référente l’Escale

 »,

résume Catherine Denis, procureur

de la République de Nanterre. En

2016, le Département a apporté

son soutien aux femmes victimes

de violences à hauteur de plus

d’un million d’euros.

n

Mélanie Le Beller

© CD92/O

livier

R

avoire