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n°51 - janvier-février 2017
Joaquim Timotéo
Conseiller départemental
de Montrouge
PARTI SOCIALISTE
Budget 2017 : toujours moins
pour les plus fragiles
C
ela devient une habitude :
derrière l’affichage par
la Majorité départementale
d’une priorité pour la
solidarité, c’est en fait une
baisse inexorable des budgets
qui lui sont consacrés.
Alors que l’action sociale est
la compétence principale du
Département, les personnes
âgées et la petite enfance sont
les deux grands perdants
du budget 2017.
Les aides aux personnes âgées
baissent ainsi de 3,4 millions
d’euros. Le soutien au Centres
locaux et de coordination (CLIC)
disparaissent. De même les frais
de séjour en établissement
des personnes âgées les moins
autonomes perdent presque
7 millions d’euros !
À l’autre extrémité des âges
de la vie, c’est la même
peine avec 3 millions d’euros
en moins pour la protection
maternelle infantile (PMI)
et la petite enfance.
Toujours du côté de la jeunesse,
là encore 3 millions en moins
pour la protection de l’enfance
alors même que le problème
des jeunes mineurs isolés n’est
pas prêt de se tarir. Et que dire
des coupes sombres qui sont
faites en direction des clubs
de prévention. C’est encore
une fois là où les fragilités
s’expriment que la réponse
du Département se dérobe.
Sur la question du logement,
les indispensables efforts que
les Alto-Séquanais sont en
droit d’attendre, ne sont pas
non plus au rendez-vous.
Le Fonds de Solidarité Logement
perd ainsi 700 000 euros.
En matière de logement et
de rénovation urbaine, ce
sont 10 millions d’euros en
moins qui sont prévus. Dans
le même temps, les crédits
d’adaptation des logements
sociaux aux personnes âgées
sont divisés par trois !
Alors que le Département
des Hauts-de-Seine reste le plus
riche de France, le budget 2017
sera celui du « toujours moins »
pour les catégories les plus
fragiles. C’est inacceptable !
Et maintenant que la Droite
a désigné son candidat
aux prochaines élections
présidentielles, nous savons
à quelles douloureuses
coupes budgétaires il va falloir
nous attendre s’il atteint
son but. Avec 100 milliards
d’euros d’économies et
500 000 suppressions de
postes de fonctionnaires,
c’est une véritable saignée et
une attaque en règle contre
les services publics. C’est notre
modèle social qui est mis en
danger et cela commence
déjà dans les Hauts-de-Seine...
l
CD92/J
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D
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