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

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HDS

mag

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n°51 - janvier-février 2017

Catherine Picard

Conseillère départementale

de Montrouge

PARTI SOCIALISTE

Le « 92 » doit agir

pour les jeunes !

D

epuis bientôt cinq ans

la France a fait le choix

de mettre en œuvre

une politique volontariste

pour sa jeunesse. Le premier

chantier était celui de l’école

où 54 000 postes ont déjà été

créés en France et plus de 900

dans notre département, après

plusieurs années de baisses

successives. Ces augmentations

ont été accompagnées par une

refonte des programmes en

primaire et au collège et la mise

en place de rythmes éducatifs

mieux adaptés aux besoins

des élèves à l’école primaire.

Ce choix commence à porter

ses fruits comme en témoigne

le nombre de décrocheurs

qui n’a cessé de baisser et qui

sera divisé par deux l’année

prochaine. L’objectif du

gouvernement sera donc tenu.

À côté de l’école, les

mesures d’accompagnement

vers l’insertion sociale et

professionnelle ont aussi été

nombreuses : aide financière

à la recherche du premier

emploi pour les jeunes

diplômés d’origine modeste,

encadrement des stages,

soutien à l’obtention du permis

de conduire, lutte contre toutes

les formes de discriminations.

Elles s’ajoutent au recrutement

d’emplois d’avenir, créés

en 2013 qui permettent à

des jeunes sans formation

de bénéficier d’un emploi

qui les insère dans le marché

du travail. L’engagement et

la participation des jeunes a

également été une priorité avec

l’objectif de 100 000 jeunes en

service civique dès cette année,

la mise en œuvre la loi sur

l’égalité réelle et la citoyenneté

qui favorise l’engagement

associatif et citoyen des jeunes.

Face à ces avancées majeures,

notre Département recule

! Les coupes budgétaires

successives touchent

directement les plus jeunes

comme en témoignent les trois

millions d’euros de moins

votés au détriment des

services liés à l’enfance et à la

jeunesse pour 2017. Les clubs

de prévention sont délaissés ;

le devenir des jeunes majeurs

antérieurement confiés à

l’Aide sociale à l’enfance est

négligé ; les budgets dédiés aux

associations sont diminués.

Enfin, notre Département

n’a toujours pas choisi de

mettre en place un conseil

pour les jeunes favorisant

leur engagement citoyen.

Il est urgent de mettre en place

une politique volontariste pour

les jeunes Alto-Séquanais.

l

CD92/J

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