mai-juin 2013 - n°29
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théâ t r e
Les spectacles à ne pas manquer
CONTEMPORAIN
Elf, la pompe Afrique
de et avec Nicolas Lambert.
En deux heures de spectacle, avec
coups de théâtre et de Trafalgar,
Nicolas Lambert seul en scène
nous embarque dans l’imbroglio
politico-judiciaire que l’on sait :
huit ans d’instruction, quatre mois
d’audience, seize mille pages d’actes
et trente-sept prévenus, comme si on
y était.
Nanterre, Maison de la musique,
15 mai.
CIRQUE
Pan-Pot ou Modérément
chantant
par le collectif Petit Travers.
Trois artistes pour un ballet
féérique. De la danse, croyez vous ?
Presque… La danse magique aux
frontières de l’impossible des
balles de ces artistes jongleurs dont
la virtuosité remet en question
la géométrie et la gravitation. Du
cirque quantique.
Fontenay, Théâtre des Sources,
17 mai.
CHATEAUBRIAND
Nuit européenne des
musées
Un voyage littéraire et théâtral en
Terre Sainte proposé en ce début
de Nuit européenne des musées
par les comédiens du Studio
Théâtre d’Asnières à la Maison de
Chateaubriand. Qui prend pour
l’occasion des airs de fête intime
et s’offre la permission, sinon de
minuit, du moins de 22 h 30.
Châtenay, Maison de
Chateaubriand, 18 mai.
COMÉDIE-BALLET
Monsieur de
Pourceaugnac
de Molière et Lully.
Mise en scène par Vincent Tavernier
et sous la direction musicale de
François Lazarevitch, la comédie-
ballet selon Molière et Lully est un
spectacle total. Théâtre, danse, chant,
ces deux heures sont trépidantes,
étourdissantes, enthousiasmantes.
Et drôles.
Rueil, TAM, 22 mai.
CRÉATIONS
Le festival (tjcc)
programmation de Philippe
Quesne.
L’ordonnateur des surprises de
ce sixième festival des très jeunes
créateurs contemporains est
Philippe Quesne, de la compagnie
Vivarium Studio, artiste associé au
Théâtre de Gennevilliers. Un choix
international de premières créations
proposé par un spécialiste en matière
« d’apparitions et de soustractions
théâtrales »
.
Théâtre de Gennevilliers,
du 23 au 25 mai.
CRÉATION
Belgrade
d’Angelica Liddell.
Création par le metteur en scène
Julian Fiera d’une pièce inédite de
l’auteur, écrite en 2008. L’intime et
l’histoire s’enrichissent lorsqu’un fils
de prix Nobel espagnol s’invente un
nouvel avenir personnel à la lumière
des guerres de Yougoslavie.
Théâtre de Vanves, du 28 mai au
1
er
 juin.
CONTEMPORAIN
Casimir et Caroline
Mise en scène Hélène François et
Émilie Vandenameele.
Non, Ödön von Horváth, n’est pas
un auteur difficile. Pour preuve, ce
Casimir et Caroline
du groupe ACM,
sorte de dérapage délirant à la fête de
la bière, entre canettes et saucisses.
Derrière les chansons populaires, le
désespoir quotidien.
Colombes, L’Avant-Seine,
29 et 30 mai
COMÉDIE
… À la française !
de et avec Édouard Baer.
Une nuit de G20 parisien pour
sauver la France, rien que ça.
L’humour et le chic à la rescousse du
pays aux quatre cents couturiers et
aux défilés de fromages, à moins que
ce ne soit le contraire. Fantaisiste,
pétillant, absurde : à la Baer.
Levallois, Salle Ravel, 30 mai.
CONTEMPORAIN
Le Voyageur sans bagage
de Jean Anouilh.
Avant, il était cynique, violent,
détestable, mais ça c’était avant…
Amnésique après une blessure
de guerre, un fils de famille très
convoité n’est pas exactement celui
qu’il aimerait être. Avec Frédéric
Diefenthal et Catherine Jacob.
Puteaux, Théâtre des Hauts-de-
Seine, 30 mai.
HISTORIQUE
Moi, Caravage
de et avec Cesare Capitani.
Portrait d’artiste maudit, épopée
en clair-obscur d’un des plus
grands révolutionnaires de son
art, incarnation brûlante d’un
peintre érotique et violent qui
finira – la légende dit assassiné
– sur une plage italienne… Toute
ressemblance avec le cinéaste
Pasolini n’est peut-être pas fortuite.
D’après
La course à l’abîme
de
Dominique Fernandez.
Bois-Colombes, Salle Jean-Renoir,
31 mai.
VAUDEVILLE
Le Dindon
de Georges Feydeau.
Deux noceurs sont prêts à tout pour
rendre service, surtout si le service
à rendre concerne deux jeunes
femmes en quête d’amants… Et à
partir de là, la mécanique Feydeau
s’emballe, impeccable dans le
péché, désespérée dans l’hilarité. Le
spectacle mis en scène par Philippe
Adrien a été nommé quatre fois aux
Molières
2011.
Montrouge, Le Beffroi, 31 mai.
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Moi, Caravage
… À la française !
Monsieur de Pourceaugnac
Dolinger
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