mai-juin 2013 - n°29
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HDS.
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Exposition
Itinéraire sacré de Châtenay à Versailles
Trésor du Saint-Sépulcre, Présents des cours royales européennes à Jérusalem.
Jusqu’au 14 juillet.
Le guide culturel des Hauts-de-Seine
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dans ce numéro. Voir page 75
Jeunesse
La musique des couleurs
Les trésors font rêver. Secrets, ils sont forcément fabuleux. Révélés, ils gagnent auprès
des historiens et des amateurs de belles choses l’attrait qu’ils perdent dans l’imaginaire
fiévreux des coureurs de mystères. Ainsi, combien de légendes le trésor des Templiers a-t-il
nourries ? Et si peu le trésor du Saint-Sépulcre – pourtant, lui, bien réel et enfin à la portée
de tous jusqu’à l’été ! Il ne s’agit plus de croisés ni de batailles, mais de la garde des lieux
saints, dont l’église du Saint-Sépulcre à l’emplacement même du Golgotha et du tombeau
du Christ, confiée depuis le XIV
e
siècle aux Franciscains. Bientôt sept siècles d’objets d’art
sacré offerts par les pèlerins et les cours royales européennes ! Seulement connues des
spécialistes, deux cent cinquante pièces ont fait le voyage, à l’initiative de la Maison de
Chateaubriand, vers deux lieux d’exposition historiques. Les pièces d’orfèvrerie sont à
découvrir dans les salles des Croisades du château de Versailles ; les tableaux – restaurés
grâce au conseil général – à la Vallée-aux-Loups.
Alors, quelle meilleure façon de rendre hommage à l’auteur de l’
Itinéraire de Paris à
Jérusalem
, chevalier de l’ordre du Saint-Sépulcre, que de suivre cet itinéraire de Châtenay-
Malabry à Versailles…
.
n
Invisible derrière la toile blanche, il y a le peintre et ses couleurs qui nous
inventent une drôle de bête, qui pourrait bien cogner, grincer, crier. Il y a
aussi le très visible et très audible contrebassiste, avec ses propres couleurs
pour l’oreille, qui cogne, grince, crie. Et puis il y a la voix de la comédienne
qui donne toutes leurs couleurs aux mots d’un texte qui parle de primaires,
de complémentaires, de leur mariage, d’amour et de désamour. Un spec-
tacle inclassable, drôle,
intelligent et moderne,
signé du clown Pierre
Étaix et du contrebas-
siste Yves Rousseau.
Pour petites oreilles et
grands yeux, à partir de
4 ans.
n
Les Couleurs
,
Malakoff, Théâtre 71,
du 15 au 17 mai.
Incarnés par le « théâtre
du corps » de Marie-
Claude Pietragalla et
Julien Derouault, voici
deux univers tête en l’air
et deux couples sens des-
sus dessous. M. et Mme
Rêve sont en apesanteur
jusqu’à la grâce, les vieil-
lards des
Chaises ?
se
heurtent frénétiquement
au vide. Une double création, accompagnée des sortilèges de la 3D ou
du piano de Yannaël Quenel, qui donne à Ionesco un corps céleste, un
mouvement ondulatoire, une illusion cosmique.
n
Les Couleurs, Théâtre
de Châtillon.
M. et Mme Rêve,
23 et 24 mai ; Les Chaises ? 25 mai.
Créations
Danser Ionesco