mars-avril 2014 - n°34
|
hds.
mag
|
po r t f o l i o
C
’est un écrin de ver-
dure niché au beau
milieu de Châte-
nay-Malabry. Plus
de douze hectares sur lesquels
s’ébattent canards, moutons,
hérons et autres perruches. Ici,
les vélos et les piques-niques sont
proscrits : on n’entend que le
bruit des oiseaux qui viennent
trouver la quiétude.
Depuis plus de vingt-cinq ans, le
conseil général aménage l’Arbore-
tum du domaine départemental
de la Vallée-aux-Loups. Le lieu
est entièrement ouvert au public
mais il est aussi en constante
transformation.
Ce patrimoine est entretenu avec
soin. Ici, ne cherchez pas de pes-
ticides, vous n’en trouverez pas !
Depuis plusieurs années, les
neuf jardiniers du conseil général
mènent une politique environ-
nementale très stricte. Ainsi, en
plein cœur du jardin, les enfants
en sont fans, les moutons de l’île
d’Ouessant ne sont pas là par
hasard. Ils font en fait office de
tondeuse à gazon 100% naturelle
et… silencieuse. Sous la serre
qui abrite les Convolvulacées, on
entend le piaillement d’oiseaux
assez particuliers, puisqu’ils ont
pour mission d’ingérer les puce-
rons et les chenilles.
« Les jardi-
niers de l’Arboretum ne se déplacent
qu’en véhicules électriques et utilisent
du matériel électrique. Un parking
vert, avec récupération des eaux,
a été construit au sud du domaine
départemental. Une zone de ren-
contre, mêlant piétons, cyclistes et
automobilistes a été installée le long
des massifs d’ifs »
, explique Jérôme
Tixier, gestionnaire du domaine
départemental de la Vallée-aux-
Loups.
Convolvulacées
Le grand jardin anglais s’étend
sur trois hectares et demi dans le
style romantique avec ses arbres
remarquables.
« Avant 1986, tout
autour, il n’y avait que les grands
terrains de culture des anciennes
pépinières »
, rappelle Jérôme