po r t f o l i o
mars-avril 2014 - n°34
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hds.
mag
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en mètres, la hauteur du plus
grand arbre de l’Arboretum,
un tulipier de Virginie
l’année où a été planté
le plus vieil arbre, un cèdre
du Liban
le nombre de jardiniers
qui s’occupent quotidiennement
du site
en mètres carrés, la surface du
cèdre bleu pleureur de l’Atlas,
monument de l’Arboretum
37
1770
9
680
Autour de la pièce d’eau, on
retrouve l’aménagement typique
des jardins à l’anglaise avec des
courbes et contre-courbes et de
petits ponts. On raconte que
les élèves de Gustave Eiffel les
auraient dessinés…
fleurit au coucher du soleil en s’ou-
vrant en quelques secondes. C’est
une plante blanche et parfumée »
,
explique Jérôme Tixier. Ce tré-
sor naturel a attiré l’attention des
chercheurs puisque l’Arboretum
travaille avec eux sur la recherche
pharmaceutique. Elle sert aussi de
base de réflexion pour les scien-
tifiques.
Arbres centenaires
Le jardin romantique, quant à
lui, a été aménagé dans la pre-
mière moitié du XIX e siècle. En
1890, en rachetant le domaine,
les Croux font appel aux deux
célèbres paysagistes Deny et Mar-
cel, qui décident d’y implanter des
arbres de leur pépinière, venus
d’Asie et d’Amérique. La plupart
de ces arbres sont encore ceux que
l’on peut admirer aujourd’hui.
Certains datent de plus de cent
trente ans. Parmi les cinq cents
taxons différents, vingt-six ont été
classés « arbres remarquables »
d’après l’inventaire du Départe-
ment. Parmi les sujets les plus
étonnants, le cèdre bleu pleureur
de l’Atlas, avec ses 680 m 2 de sur-
face, ou encore, près de l’embar-
cadère et de la maison du XVII e
siècle, l’arbre le plus ancien de
l’Arboretum : un cèdre du Liban
planté en 1770.
« Certaines espèces,
comme le séquoia, peuvent atteindre
plus de 80 mètres de haut. Ici, ils
mesurent 30 mètres. Nous avons
aussi de magnifiques hêtres par leurs
différentes formes et leur développe-
ment exceptionnel »
, précise Jérôme
Tixier. Les jardiniers se sont effor-
cés de garder intactes des espèces
étonnantes, comme des massifs
de rhododendrons dont certains
sont centenaires ou des végétaux
panachés blancs ou dorés. Une
multiplication de couleurs et de
formes qui donne à l’Arboretum
cette allure si unique.
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Mélanie Le Beller
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labre
