juillet-août 2014 - n°36
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pano r ama
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collection
frac
centre
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photo
philippe magnon
D
epuis le 28 juin, Nanterre a ouvert son nouvel
espace d’art contemporain. Dans le quartier des Ter-
rasses, voisine de la préfecture, de l’hôtel du Départe-
ment et du CAUE, « La terrasse » – c’est son nom– est un peu
la jeune fille resplendissante et moderne de la galerie Villa des
Tourelles, située dans le vieux Nanterre. Lieu d’exposition à la
fois intérieur et extérieur – sur le toit-terrasse, évidemment !
– elle ouvre donc avec une première « proposition artistique »
intitulée
Entrées libres
: exposition d’objets d’art, installations,
florilège des dix ans d’acquisition de la collection municipale
d’art contemporain… Jusqu’au 27 septembre.
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facebook.com/pages/La-terrasse-espace-dart-de-Nanterre
Terrasse
d’art
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conor
finnegan
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nexus
production
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studio
sebert
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bernard
cananne
N
ous vivons une époque formidable ! Et l’exposition
A Taste of
London
, à visiter gratuitement jusqu’au 26 juillet au Cube,
le centre de création numérique d’Issy-les-Moulineaux, nous
le rappellerait avec brio si l’on venait par mégarde à l’oublier. Consacrée
au studio d’animation Nexus, elle nous fait s’émerveiller à chaque
image. On succombera à l’extraordinaire puissance de l’animation 3-D
Forms
, magie explosive du mouvement et fluidité jubilatoire des parti-
cules. On s’attardera sur les clips, comme ce formidable condensé de
trames
vintage
pour le groupe Franz Ferdinand. Et l’on se cognera
la tête contre les murs devant les publicités à l’imagination débordante,
prêtes à vous vendre l’enfer dans un décor à la fraîcheur pimpante.
On vous disait : formidable !
n
Le goût
de Londres
L
a maison de Chateaubriand : on ne peut imaginer
meilleur endroit pour une rencontre entre l’intimité
des personnes portraiturées et la sensibilité exacerbée
des peintres. Le romantisme pictural est ici chez lui, invité
par son frère de plume. Seulement, tout au long des cent
vingt et quelques œuvres exposées, où les pièces prêtées par
un collectionneur voisinent avec celles issues des collections
permanentes, on découvre un romantisme de traits et de
teintes moins tonitruant qu’on pouvait l’imaginer : attentif
aux gestes du quotidien, témoin des goûts et des excentricités
à la mode au début du XIX e siècle, il s’émeut d’un jeu
de regards. Et nous avec, dans cette promenade parmi les
ombres d’un monde disparu. Jusqu’à la fin de l’année.
n
vallee-culture.hauts-de-seine.net/expositions
Galerie
de portrait
Fear of Flying
, Conor Finnegan.
Petite fille en robe blanche
nourrissant un oiseau
, Carl
Friedrich Demiany, vers 1820.
Sans-titre
, Weiner.