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n°36 - juillet-août 2014
castrés – sont plus caractériels et
dangereux tandis que les femelles
sont plus difficiles à monter en
période de chaleur. Nous recher-
chons des chevaux qui soient
équilibrés dans leur tête. Nous ne
prenons pas non plus de chevaux
gris, qui sont plus sujets aux
mélanomes, les cancers de la peau
»,
poursuit Élodie Duchemann. Pas
de limite d’âge pour patrouiller
dans les parcs, les chevaux
restent tant que leur santé est
bonne, parfois jusqu’à l’âge de
quatorze ou quinze ans. Quand
il faut les remplacer, c’est Julia
O’Brien, responsable adjointe de
la garde équestre, qui contacte
les marchands et se déplace pour
observer les équidés.
Place aux patrouilles. Celles-ci se
déroulent avec deux chevaux, le
matin, l’après-midi, voire les deux
en période d’affluence. «
Nous
essayons de varier les patrouilles,
par exemple en vélo ou à pied, ce qui
nous permet de voir les lieux diffé-
remment. Et avec les différents soins
que l’on prodigue aux chevaux,
on ne peut pas les monter toute la
journée.
» Avantage du cheval :
il se faufile partout, est rapide et
un cavalier peut remplacer huit
personnes à pied. Mais surtout,
ces animaux agissent comme de
véritables aimants à enfants. «
Si
on s’arrête, les familles viennent les
voir. Les gens sont fascinés.
» Du
coup, d’une manière générale, le
dialogue est facilité. «
Le cheval
est un animal grand et imposant
mais on leur dit qu’il ne doivent pas
avoir peur, qu’ils peuvent toucher et
caresser. C’est plus dissuasif et les
gens sont à l’écoute.
»
Vétérinaire et exercices
Entre les nombreuses patrouilles
et le choc des sabots contre le
sol, l’organisme des chevaux
est mis à rude épreuve. C’est
pourquoi ils sont traités comme
Quatre fois par semaine, les chevaux
font quelques exercices de longe
ou d’obstacles dans le petit paddock
aménagé au cœur du Domaine de Sceaux.