juillet-août 2014 - n°36
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La brigade équestre veille au grain
Ne pas confondre garde et brigade équestre. La première est
un service du conseil général tandis que la seconde est dirigée
par la Police nationale et fait aussi ses propres patrouilles dans
le département. Créée en 1994, la brigade équestre exerce ses
compétences à Paris et dans la petite couronne. Son rôle reste
le même que les cavaliers du conseil général : prévention et dis-
suasion. Les agents de la brigade équestre peuvent aussi dres-
ser des procès-verbaux.
de véritables athlètes. Une à
deux fois par an, un vétérinaire
vient faire des visites de contrôle.
Trois fois par semaine, les pieds
des trois équidés sont graissés
pour assouplir la corne. Dans la
sellerie située à côté de l’écurie,
du
matériel
personnalisé,
notamment un amortisseur avec
la selle pour chouchouter le dos
des animaux. Enfin, quatre fois
par semaine, la sortie quotidienne
ne se cantonne pas à la patrouille.
Dans le Domaine de Sceaux,
un petit paddock a été aménagé
pour l’entraînement des chevaux.
Aujourd’hui, Eyecatcher, cinq ans,
va effectuer quelques exercices
de longe, qui lui permettront de
se muscler. Il sera aussi monté
ou fera des exercices d’obstacles.
Au bout de la chambrière – sorte
de fouet long et fin – Delphine
Cullier. Cette ancienne monitrice
d’équitation est garde équestre
depuis maintenant huit ans. «
Je
n’ai plus la partie enseignement mais
il y a un contact différent avec le
public, un échange. Et je monte plus
à cheval qu’avant.
» Au bout du
mors, Eyecatcher se montre plein
d’enthousiasme et très réceptif.
«
C’est un cheval très rigolo et très
p r é v en t i on
Grâce à la Mission Prospection
et Placement du conseil général,
Morgan Moussi a été embauché
en CDI il y a près d’un an.
Maïs, orge, avoine…
Les céréales sont la principale
source d’alimentation des chevaux.
Ils en consomment trois fois
par jour, matin, midi et soir.
cg
92/
olivier
ravoire
câlin. Ici, on a tous nos préférés.
»
C’est le symbole de la relation qui
s’établit au fil des années entre les
équidés et leurs cavaliers. «
J’en ai
vu partir un certain nombre, ça fait
toujours mal au cœur. Les chevaux
ont besoin de voir du monde. Ils
s’attachent à nous autant que l’on
s’attache à eux
», explique Élodie
Duchemann. La preuve : quand
un cheval prend une retraite
bien méritée, il est bien souvent
récupéré par les cavaliers de la
garde équestre.
n
Mélanie Le Beller
Photos : Olivier Ravoire