janvier-février 2016 - n°45
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n°45 - janvier-février 2016
é c ho s
À côté du Bélénos, le Sequana
aide à la tâche en se faufilant dans
des endroits plus difficiles d'accès.
la totalité des déchets verts sont
transformés en compost ou broyés et
recyclés sous forme de mulch
100%
le nombre de kilomètres de berges
dont le Bélénos s’occupe dans
les Hauts-de-Seine
66
le nombre de tonnes de déchets
collectés en vingt ans, soit
330 tonnes par an
6300
un tiers des déchets ramassés
ont été valorisés et recyclés
en 2014
Recyclage
Bélénos reste indispensable
et répond aujourd’hui à trois
objectifs : reconquérir les berges
qui traversent le territoire des
Hauts-de-Seine en garantissant
l’accès et la sécurité des diffé-
rentes promenades, lutter contre
la pollution et, enfin, protéger les
différentes espèces de faune et de
flore. Le conseil départemental
des Hauts-de-Seine est d’ailleurs
la seule collectivité territoriale
en Île-de-France à mener ce
type de projet. Au total, près de
15 millions d’euros ont déjà été
neuse, afin d’enlever les branches
basses qui tombent dans l’eau et
qui peuvent retenir les déchets.
Une fois la collecte quotidienne
terminée, ces bennes seront
entreposées à Gennevilliers ou sur
l’île de Puteaux, où leur contenu
sera trié puis recyclé. Les troncs et
branches seront broyés. «
Ils seront
réduits en copeaux afin d’en faire
du mulch qui, déposé en couche au
pied des jeunes plantations, réduit
l’évaporation de l’eau et augmente
donc leur résistance en période
de sécheresse
», explique Alain
Pallot. Le reste sera transformé
en compost. Dans l’autre benne,
10 à 15 % des déchets indus-
triels (principalement du carton,
du verre et du plastique) seront
recyclés. Au total, c’est environ un
tiers des déchets qui est valorisé.
n
Mélanie Le Beller
Photos : Olivier Ravoire
alloués à cette mission depuis
trente-cinq ans.
Valorisation
Une fois ramassés, les déchets
sont répartis en deux bennes
installées sur le Bélénos. Chacune
d’entre elles est destinée à recevoir
un type de déchets particulier :
d’un côté les déchets « verts », de
l’autre les déchets dits « indus-
triels » : bouteilles en plastique,
métaux, etc. Tout au long de la
matinée, l’équipage va également
beaucoup manier la tronçon-
CD92/O
livier
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avoire
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Lancé en 2011, l'aménagement de la partie sud de la route départementale,
à Antony, Sceaux et Bourg-la-Reine,
est achevé à 50 %.
D
eux files par sens avec un
terre-plein central, des carre-
fours à feux synchronisés,
un stationnement plus organisé,
une piste cyclable, des arbres tout
juste plantés… À Antony, de la rue
du Pressoir-Chailloux à l'avenue
Gabriel-Péri, l'ex-RN 20, qui
s'appelle ici avenue de la Division-
Leclerc, a été transformée en boule-
vard urbain.
Cette section achevée est à l'image
de ce que le Département a entre-
pris de faire pour l’ensemble de la
RD 920 sud, depuis la limite avec
l'Essonne jusqu'à la place de la
Résistance à Bourg-la-Reine, soit
5,7 kilomètres de voirie et trois
communes concernées : Antony,
Bourg-la-Reine et Sceaux. Depuis
le lancement des travaux en 2011,
le conseil départemental procède
par sections afin de limiter au
maximum la gêne pour les automo-
bilistes, les riverains et les commer-
çants. «
Nous avons bien conscience
que les travaux sont toujours une
période compliquée pour les riverains
,
reconnaît Patrick Devedjian.
Mais
il était indispensable de faire quelque
chose. La RN 20 était une auto-
route, dangereuse, qui coupait la ville
en deux.
»
«
50 % de ces 5,7 kilomètres
sont achevés
», détaille Charles
Chemama, directeur de la voirie
au sein du conseil départemental.
Parmi les sections terminées :
le carrefour de la Duchesse-du-
Maine à Antony, l'avenue Raymond-
Aron, la place de la Libération et la
Zac de la Bièvre à Bourg-la-Reine…
La fin complète des travaux est
prévue pour 2018. Le Département
aura alors investi plus de 76millions
d'euros dans ce projet.
n
Émilie Vast
www.hauts-de-seine.frVOIRIE
À Antony,
la RD 920 poursuit sa mue
La transformation en boulevard
urbain de l'ex-RN 20 est terminée
sur cette section, avenue
de la Division-Leclerc.
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