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

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HDS

mag

|

n°46 - mars-avril 2016

Janvier 2016 : enlèvement

de la pelouse du terrain pour

y creuser l’enceinte du bassin,

profonde de 38 mètres.

Mi-2016 : dans cette

enceinte, le bassin est

creusé puis solidifié grâce

à des micropieux.

Fin 2016 : 11 000 m

3

de

béton sont coulés. Puis le

bassin est relié au réseau

d’assainissement existant.

Septembre 2017 : réouverture

du stade. Les travaux se

termineront en décembre avec

les équipements extérieurs.

automatiquement grâce à des

capteurs et le bassin se nettoie

tout seul. Le bassin de stockage

permettra également de réduire

de 40 % la pollution des eaux

déversées en Seine en diminuant

le nombre et le volume des déver-

sements. «

Au lieu d’un rejet dans

le fleuve, l’eau part vers les unités de

dépollution 

», explique Philippe

Knusmann, adjoint à l’urbanisme

à Issy-les-Moulineaux.

Actuellement, le Département

gère 625 kilomètres de réseau

d’assainissement et s’occupe

notamment du transport des

eaux usées vers les stations

d’épuration. L’activité du bassin

sera mesurée et transmise au

centre de pilotage technique

Gaia à Suresnes qui gère en

temps réel depuis les années 80

le réseau d’assainissement

départemental. Ce système est

composé de capteurs placés le

long de la Seine qui mesurent

les niveaux et les vitesses des

effluents (les eaux usées), la

position des vannes et l’état des

pompes. Toutes ces données

sont collectées et rassemblées et

permettent ensuite d’améliorer

le réseau existant. Ce système

a été modernisé en 2011 pour

permettre par exemple de gérer

à distance certains ouvrages.

Le bassin de stockage s’inscrit

dans le schéma départemental

d’assainissement, signé en 2005

pour une durée de quinze ans.

«

Ce document a deux objectifs.

Le premier, celui de mettre les

zones sensibles hors de risque

d’inondation en cas de forte pluie.

Le second, celui de protéger la Seine

et de faire en sorte qu’on limite les

rejets dans le fleuve, même en cas de

pluie de faible intensité

», souligne

Grégoire de la Roncière. Les

travaux ont débuté au début de

l’année et devraient s’étirer sur

deux ans. Ils coûteront au total

trente-et-un millions d’euros,

dont huit financés par l'agence

de l'Eau Seine-Normandie.

n

Mélanie Le Beller

RUE CHARLOT

RUE DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL ÉBOUÉ

Eaux pluviales excédentaires

Pompes de vidange

0,5

m

3

/h

Vers collecteur

Boulevard des

Frères-Voisins

Collecteur

raccordé au réseau

existant des eaux pluviales

L’eau est ensuite

rejetée dans le réseau

d'assainissement

Puits à vortex

Piliers centraux

24

mois de travaux

Septembre  :

Reprise des activités sportives sur le stade

(le chantier continue rue Charlot)

Décembre  :

Fin des travaux

Stade Gabriel-Voisin

Budget

31

M

RÉSERVOIR

Capacité :

23 400

m

3

Diamètre intérieur :

40

m

Profondeur :

25

m

2

1

Collecte des eaux

pluviales excédentaires

© Q

uatrevingtdouze