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HDS
mag
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n°46 - mars-avril 2016
CD92/O
livier
R
avoire
La première pierre du futur établissement
a été posée lundi 8 février.
D
a n s un a n e t d emi ,
u n n o u v e a u c o l l è g e
Marcel-Pagnol sera sorti
de terre. L’ancien établissement,
construit dans les années 70, a
été totalement démoli en juillet
2015. Depuis, les 450 élèves
sont installés place Guynemer,
dans un collège provisoire. En
septembre 2017, un nouveau
bâtiment ouvrira donc ses
portes. Plus grand – il s’étalera
sur cinq niveaux – il pourra
d é s o rma i s a c c u e i l l i r s e p t
cents élèves grâce à plus d’une
trentaine de salles. «
Le terrain
sur lequel se situe le collège est
particulier, avec une déclivité
importante. Il a fallu intégrer
cette composante au projet, qui
colle au terrain en douceur
»,
e x p l i que Ja c que s Dubo i s ,
l’architecte. Sur 5 100 m
2
, le
bâtiment prévoit également
un CDI, deux salles de restau-
ration, trois salles de classes
relais destinées aux élèves en
décrochage scolaire, un terrain
de sport extérieur et un gymnase
intérieur. Le tout s’inscrit dans
une démarche de Haute Qualité
En v i r o nn eme n t a l e (HQE )
avec une toiture végétalisée et
un dispositif de récupération
des eaux pluviales.
L e c on s e i l d é p a r t emen t a l
a investi 34,6 millions d’euros
dans ce projet.
n
Mélanie Le Beller
www.hauts-de-seine.frÉDUCATION
Rueil :
un nouveau collège Marcel-Pagnol en 2017
Mis en place en 2013, le dispositif de soutien du Département aux métiers de bouche
a permis de créer
une centaine d’emplois dans les Hauts-de-Seine.
L
orsque la grande entreprise
de télécommunications dans
laquelle elle travaille lui
propose un plan de départ volon-
taire, Laurence Jariod n’hésite pas
longtemps : avec son compagnon
boucher de métier, elle a ouvert en
septembre 2015 une boucherie-
charcuterie à Châtillon. «
Pour
moi, c’était naturel de nous lancer
dans l’entreprennariat et nous avons
eu l’opportunité de reprendre un
fonds de commerce.
» Elle a obtenu
l’année dernière 3 000 euros
du conseil départemental dans
le cadre du dispositif de soutien
aux métiers de bouche. «
Cette
somme va nous permettre de faire
EMPLOI
Une aide pour
les métiers de bouche
des travaux de remise aux normes
en électricité et de renouveler notre
table de cuisson
», explique-t-elle.
Comme Laurence Jariod, treize
autres artisans ont reçu en 2015 le
soutien du conseil départemental
et de la Chambre de Métiers et de
l’Artisanat (CMA) des Hauts-de-
Seine. Ces deux acteurs signent
conjointement depuis 2013 une
convention d’un an qui permet
de venir en aide aux personnes
souhaitant monter ou reprendre
un commerce dans les Hauts-
de-Seine dans les domaines
de la boucherie-charcuterie,
la poissonnerie, la fromagerie et
la crèmerie, les glaces et sorbets,
la pâtisserie et chocolaterie,
la boulangerie-pâtisserie. «
Les
métiers de bouche sont de précieux
atouts pour l’attractivité des terri-
toires,
explique Patrick Devedjian.
Ils encouragent l’emploi local, parti-
cipent à l’animation des centres-
villes et sont indispensables à la vie
quotidienne des habitants. Mais leur
activité reste fragile avec la concur-
rence des grandes surfaces et
des franchises.
»
Cette aide est tout d’abord
logistique avec un accompa-
gnement sur-mesure de la CMA
des Hauts-de-Seine pour l’étude
d’implantation, la construction
d’un business plan, le soutien à
la communication, à la commer-
cialisation et même aux nouvelles
technologies. Elle est également
financière puisque le conseil
départemental aide à l’installation
ou à l’achat de matériel jusqu’à
40 % du coût des investissements,
pour une somme de 12 500
€
maximum. Le Département
soutient ce dispositif à hauteur de
200 000
€
par an. «
Aujourd’hui,
les chefs d’entreprise doivent assurer
dans tous les domaines. Cette
collaboration active permet de
répondre à leurs besoins et à celle
des habitants
», constate Daniel
Goupillat, président de la CMA.
Les Hauts-de-Seine comptent
20 000 entreprises artisanales,
un chiffre en constante augmen-
tation. Elles emploient plus
de 28 000 personnes.
Au total, l’année dernière,
quarante emplois ont été créés.
Depuis 2013, 34 artisans ont reçu
le soutien financier du Dépar-
tement. Ces artisans ont créé
115 emplois.
n
M.L.B.
www.hauts-de-seine.fr
La convention entre le Département
et la Chambre de Métiers a été
renouvelée en janvier autour
d'une galette des rois, à Nanterre.