

|
HDS
mag
|
n°46 - mars-avril 2016
Catherine Picard
Conseillère départementale
de Malakoff et Montrouge
PARTI SOCIALISTE
Fusion 92-78 :
déni de démocratie
I
L EST ENCORE TEMPS
DE REVENIR À LA RAISON !
Élus socialistes du conseil
départemental des Hauts-
de-Seine, nous demandons
à Patrick Devedjian de revenir
à la raison et d’abandonner
son projet de fusion entre
les Départements des Hauts-de-
Seine et des Yvelines.
Nous cherchons encore
la logique qui a prévalu à cette
décision. Elle ne peut être ni
géographique, ni économique,
ni sociale. Seules des motivations
exclusivement politiciennes
peuvent aujourd’hui expliquer
ce choix : entraver la mise
en place du Grand Paris et
promouvoir un entre-soi entre
deux départements riches,
exclusif de toute solidarité
territoriale. Deux options que
nous dénonçons et refusons
avec force et qui sont prises
au détriment de l’intérêt
des habitants et des acteurs
économiques du département
des Hauts-de-Seine.
Quand on voit l’orientation
prise par le Département des
Yvelines en termes d’imposition,
on ne peut que s’inquiéter :
augmentation de 5 points du
taux de taxe foncière (+ 66 %),
soit une augmentation de 125
€
par foyer assujetti.
Pour quel projet : diminution
des effectifs des agents des
deux Départements, diminution
du financement des crèches,
des subventions aux associations,
fin du financement de la carte
Imagine’R… Est-ce cette ligne
commune que le Département
souhaite imposer aux habitants
des Hauts-de-Seine ?
Ce projet est un véritable déni
de démocratie. Alors que
les élections départementales
se sont tenues il y a moins
d’un an, aucun des programmes
politiques proposés alors par
la droite pour chaque canton
– pas même celui de Patrick
Devedjian - n’a évoqué cette
orientation. Et on voudrait
aujourd’hui imposer ce choix
sans aucune consultation de la
population ! Nous demandons
donc l’organisation d’un
référendum pour que les Alto-
Séquanais puissent se prononcer
clairement.
C’est d’une Métropole solidaire,
soucieuse d’un développement
économique équilibré que les
Alto-Séquanais ont besoin et
non d’une enclave territoriale à
la main des deux présidents des
Hauts-de-Seine et des Yvelines.
Élus socialistes du conseil
départemental des Hauts-de-
Seine, nous préférons nous
inscrire dans l’avenir, pour
l’intérêt général, en travaillant
à l’élaboration de la métropole
du Grand Paris.
l
CD92/J
ean
-L
uc
D
olmaire