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n°48 - juillet-août 2016
Elsa Faucillon
Conseillère départementale
de Gennevilliers
GROUPE FRONT DE GAUCHE ET CITOYENS
(PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS - GAUCHE CITOYENNE)
Rien ne justifie la hausse des prix
de la cantine !
V
ous ne le savez peut-être
pas encore : les tarifs
de la restauration
scolaire pour les collégiens
augmenteront dès la rentrée.
Nous ne le savions pas non
plus, jusqu’à le découvrir
par hasard sur le site internet
du Département.
Ni les élus, ni les représentants
de parents d’élèves,
n’auront été associés à cette
décision pourtant lourde
de conséquences.
Les familles auront donc à
supporter une hausse du prix
des repas de 7% tandis que leur
pouvoir d’achat continue
de stagner, voire de régresser.
Nul n’échappera à cette
hausse, pas même
les ménages les plus modestes
qui bénéficient de la tarification
sociale des repas.
Pourtant, rien ne justifie
cette hausse qui devrait
rapporter un million d’euros
au Département.
En effet, le compte
administratif présenté lors
de la séance publique du 17 juin
montre que le budget 2015 aura
été finalement excédentaire
de plus de 235 millions
d’euros. Un chiffre démesuré,
qui prouve que notre
Département dispose de
marges financières énormes.
Par conséquent, rien ne justifie
cette augmentation des tarifs,
d’autant que de sérieux
dysfonctionnements ont été
révélés sur la restauration
scolaire gérée par une société
privée dans une partie
des collèges du département.
Rien ne justifie non
plus la baisse drastique
des subventions aux
associations, la suppression
de l’aide au transport pour
les jeunes, la hausse du
prix de la carte Améthyste,
la baisse des aides aux élèves
en difficulté, l’immobilisme
départemental en termes
de développement durable,
le durcissement des conditions
de travail des agents
de la collectivité ou encore
la suppression de dispositifs
sportifs tel que « Parc
Courons ».
Nous avons donc déposé
une série d’amendements
lors de l’examen du budget
supplémentaire 2016. Ceux-
ci proposaient d’utiliser une
partie de l’excédent budgétaire
pour renforcer les services
publics départementaux et
les aides aux familles.
Le conseil départemental
en a largement les moyens.
l
CD92/J
ean
-L
uc
D
olmaire
Arnaud de Courson
Conseiller départemental
de Levallois-Perret
MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE - GROUPE DES INDÉPENDANTS
CD92/J
ean
-L
uc
D
olmaire
Le Département soutient le prolongement
de la ligne 3 de métro
L
e Département des Hauts-
de-Seine soutient depuis
de nombreuses années
les projets d’infrastructures
de transport sur son territoire.
Récemment, il a eu une action
prépondérante tant pour
le prolongement des lignes
de métro 4 et 14 que pour
le déploiement du réseau
de tramway. Partout en Île-de-
France les prolongements
de lignes de métro sont inscrits
dans le schéma directeur
de la Région Île-de-France
afin notamment d’assurer
la connexion au futur métro
Grand Paris Express.
Lors de la séance du 15 avril
dernier, la totalité des membres
du conseil départemental
des Hauts-de-Seine a voté
un vœu présenté par notre
groupe pour soutenir le
projet de prolongement
de la ligne 3 de métro au
delà du Pont de Levallois
jusqu’à Bécon-les-Bruyères.
Depuis plusieurs années,
les communes limitrophes
de la ligne 3 demandaient
qu’elle puisse être prolongée
jusqu’à la gare de Bécon-les-
Bruyères et au-delà. Cette
ligne historiquement prévue
pour emmener les habitants
de Paris vers les usines de
l’Ouest ne correspond plus
à la réalité de la demande
actuelle. Les résidents qui sont
aujourd’hui dans les Hauts-
de-Seine et dans les Yvelines
cherchent à rejoindre Paris.
Les habitants de Courbevoie,
d’Asnières, de La Garenne-
Colombes ou de Bois-Colombes
auront ainsi un accès facilité vers
Paris. De même, les habitants
de Levallois et ceux de Paris
auront une facilité d’accès
vers les nouveaux quartiers
de bureaux jouxtant le futur
Grand Paris Express et vers
La Défense.
L’ancienne majorité régionale
n’avait pas souhaité soutenir
ce projet et, lors des récentes
élections régionales, Valérie
Pécresse avait inscrit le
prolongement de la ligne 3
de métro dans son programme.
Ce vœu est un soutien fort à cet
engagement et le Département
demande officiellement au
Syndicat de Transports d’Île-
de-France (STIF) d’inscrire
ce prolongement dans le
Schéma directeur de la région
Ile de France.
C’est un premier pas.
Nul doute que les villes
limitrophes feront la même
démarche pour que demain
ce projet devienne réalité
pour le bien-être de tous.
l