Previous Page  63 / 76 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 63 / 76 Next Page
Page Background

é c ho s

juillet-août 2016 - n°48

|

HDS

mag

|



Les Hauts-de-Seine ont signé la Charte Relations fournisseurs responsables,

qui facilite les procédures

administratives dans le cadre des marchés publics.

ADMINISTRATION

Des achats

plus responsables

COLLÈGES

CD92/W

illy

L

abre

Pourquoi revoir la

tarification aujourd’hui ?

L a t a r i f i c a t i o n n ’ a v a i t

plus évoluée depuis 2013.

L e s nou v e a u x t a r i f s s on t

compris entre 0,64

et 4,28 

contre 0,60 et 4

auparavant.

Dans un contexte financier

très instable et de dotations de

l’État en baisse, le Département

se doit de gérer ses services

avec rigueur afin de maintenir

un taux d’imposition équitable

pour les Alto-Séquanais. C’est

pourquoi il s’avère néces-

CD92/O

livier

R

avoire

La grille tarifaire de la restauration scolaire évolue en 2016/2017.

Explications avec Nathalie Léandri, vice-présidente du conseil départemental

chargée des Affaires scolaires.

Prendre en compte

l'évolution des coûts

saire de faire évoluer la grille

tarifaire afin de prendre en

compte l’évolution des coûts

de cette prestation tout en

maintenant un tarif attractif

pour les familles ayant les

plus faibles revenus. Il est à

noter que pour les 55 collèges

en délégation de service public,

les familles sont facturées

au repas consommé. Ainsi,

le nombre moyen de repas

facturés sur la base d’une factu-

ration au consommé est de 99

repas par an contre 139 repas

sur la base d’un forfait soit une

économie de 30 %.

Quel est le coût réel

d’un repas pour

le Département ?

Tous frais confondus, le coût

de revient d’un repas se situe à

8 euros sur la base des charges

courantes - en intégrant les frais

de personnel - ou à 10 euros si

l’on y ajoute l’amortissement

des matériels et des locaux, ce qui

représente une prise en charge de

plus de 50 % du coût de repas par

le Département. Sans que cela

soit « visible » et connu par l'uti-

lisateur, le conseil départemental

assume déjà le différentiel

entre le coût complet du repas

et le tarif appliqué aux familles.

Cet effort est augmenté par

la mise en place d’une tarification

sociale basée sur les revenus de

la famille ce qui a fortement

augmenté depuis 2012 passant

de 0,8 M

à 1,6 M

en 2015 :

la famille n’a plus besoin de faire

la demande, le tarif est automa-

tiquement appliqué en fonction

de ses revenus… 

n

E

ncourager les TPE et les

PME à répondre aux consul-

tations du Département,

tel est l’objectif de la Charte

Relations fournisseurs respon-

sables (RFR), signée jeudi 12

mai par le conseil départemental

et le Médiateur des entreprises.

« 

Il s’agit d’un ensemble de mesures

qui visent à ouvrir la commande

publique à un panel plus large

de fournisseurs et de proposer un

meilleur achat à un juste prix

 »,

résume Katayoune Panahi,

directrice générale des services

du Département. Le conseil

départemental a notamment

nommé un médiateur interne

afin de renforcer le dialogue avec

les TPE et les PME.

Le Département s’est déjà

engagé avec ses fournisseurs sur

des critères plus « éthiques » :

en 2015, 13 % des marchés

incluaient des clauses sociales

pour favoriser le retour à l’emploi

et 8 % des clauses environne-

mentales. «

Nous sommes engagés

dans une réforme qui permettra

aux entreprises d’être aidées

et de résoudre leurs problèmes

en amont

 », explique Paul

Subrini, vice-président délégué à

la commande publique. En 2015,

le montant des achats effectués

par le Département s’élevait à

430 millions d’euros.

n

M.L.B.

Paul Subrini vice-président du conseil départemental

(au centre), Katayoune Panahi, directrice générale des services

et Pierre Pelouzet, médiateur des entreprises.