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

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HDS

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n°48 - juillet-août 2016

Beaumarchais. Ici, les clients

peuvent acheter des vélos d’oc-

casion, des pièces ou des acces-

soires. Ils peuvent aussi faire

réparer ou marquer leur deux-

roues. «

Nous récupérons des vélos

auprès des déchetteries, des bailleurs

sociaux, des particuliers

, explique

Charlotte Niewiadomski.

Soit nous

les retapons et les revendons. Soit

nous les démontons pour récupérer

les pièces détachées

». D’où les tarifs

accessibles. Parallèlement, Bicy-

clAide a créé un atelier mobile.

Christophe Brard et Rudy Da

Silva, les deux autres mécani-

ciens, passent ainsi l’après-midi

place Indira-Gandhi, toujours

à Gennevilliers. «

L’opération a

été montée à la demande l’OPH

[l’Office Public de l’Habitat, ndlr].

Nous allons en organiser six ou sept

au total tout au long de l’année dans

différents quartiers.

» BicylAide est

venue avec des outils, des pneus

de rechange, des chambres à air,

des câbles de frein, des pignons,

des béquilles, des dérailleurs…

Les habitants ont été prévenus

grâce à des affichettes qui annon-

çaient ces «

ateliers d’autorépa-

ration aidés par des mécaniciens

professionnels

» où «

seules les pièces

détachées sont à la charge des parti-

cipants

». De 14 h à 18 h, quelques

adultes mais surtout une cinquan-

taine d’enfants vont se succéder.

Camélia, 11 ans, est venue parce

que son « 

pneu arrière était troué

depuis deux mois. J’ai vu l’affiche

sur la porte de mon bâtiment 

»

explique-t-elle. Une fois le pneu

réparé, Yann, le mécanicien, fait

le tour du vélo. «

Il faut aussi

resserrer les freins

», remarque-t-

il avant de tendre un tournevis à

la jeune fille qui le fait elle-même.

« 

Sans ça, je ne sais pas du tout

quand mon vélo aurait été réparé

 »,

sourit-elle. «

Notre atelier mobile

peut aussi intervenir à la demande

des collectivités ou des entreprises

pour leurs salariés

», ajoute Char-

lotte Niewiadomski. BicyclAide

propose également son expertise

pour l’aménagement des locaux

à vélos, elle assure la mainte-

nance et la réparation de flottes et

enfin organise des ateliers d’ini-

tiation à la conduite et à la sécu-

rité routière. Bientôt, la société

recrutera une personne de plus

en CDD qui pourrait se trans-

former si besoin en CDI.

Cafétéria coopérative

Trois ans après son ouverture,

la coopérative des étudiants

CoopCampus de l’université

Paris-Ouest-Nanterre-La Défense

a elle aussi des projets. C’est

au rez-de-chaussée de la Maison

de l’Étudiant qu’elle a installé

son « 

espace géré par et pour les

étudiants

 », une cafétéria avec

«

le café illimité à 2

par jour

»

ou les menus composés d’une

«

cup de pâtes ou de riz et d’un

dessert à 3,20

 ». Au-delà de

ces tarifs présentés comme une

réponse à « 

la précarité de certains

étudiants

 », le projet a un autre

objectif : « 

tisser du lien social

».

«

C’est un espace que les étudiants

peuvent s’approprier où ils peuvent

passer la journée, travailler, se

réunir, organiser des événements,

des expositions. Et c’est uniquement

pour qu’il soit autonome économi-

quement que nous avons décidé

de le coupler avec une cafétéria

»,

décrit Sarah Garrido, directrice

La plateforme

trouvetonentreprise.com

est un des outils de la Proactive Academy.

L’atelier mobile de BicyclAide permet

d’apprendre à réparer et entretenir son vélo.

CD92/O

livier

R

avoire