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

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HDS

mag

|

n°48 - juillet-août 2016

CD92/O

livier

R

avoire

Le nouveau pacte territorial d’insertion 2016-2020

associe pour la première fois des représentants

des entreprises. Objectif : le retour à l'emploi.

D

e p u i s d e s a n n é e s ,

l e c o n s e i l d é p a r t e -

mental a axé sa politique

d’insertion vers l’accès ou

le retour à l’emploi. Premier

outil mis en place : le PDIRE,

le Programme départemental

d’insertion et de retour à

l’emploi. «

Notre organisation

nous permet de prendre en charge

EMPLOI

Insertion :

les entreprises s’engagent

les bénéficiaires du RSA dès

la demande et de les orienter au

plus vite

, souligne Marie-Laure

God i n , v i c e - p r é s i den t e du

conseil départemental chargée

des affaires sociales, des solida-

rités et de l'insertion.

Elle nous

permet aussi d’être complémen-

taires et innovants avec une

approche interdisciplinaire, de

l’inclusion sociale à l’insertion

professionnelle.

»

Autre outil de la politique dépar-

tementale, le PTI, le pacte terri-

torial d’insertion, «

un socle

partenarial

». Le nouveau PTI

pour la période 2016-2020 a été

signé le 19 mai à l’occasion de la

Journée de l’Insertion. Il réunit

21 cosignataires comme l’État,

Pôle Emploi, la CPAM, la Région

Île-de-France, la CAF des Hauts-

de-Seine… « 

Cette politique ne

peut donner des résultats que si

tous les acteurs sont mobilisé

s,

a souligné Patrick Devedjian,

pour la première fois, les représen-

tants des entreprises - le Medef, la

CGPME, la Chambre de commerce

et d’industrie de Paris Hauts-de-

Seine et la Chambre des métiers

et de l’Artisanat - s’engagent à nos

côtés…

Parce qu’il ne pense pas

que «

les bénéficiaires du RSA

ou les entreprises se soucient des

frontières administratives

»,

le président du conseil départe-

mental souhaite maintenant que

ce pacte territorial d’insertion

devienne interdépartemental et

s’ouvre au département voisin

des Yvelines. 

n

Émilie Vast

www.hauts-de-seine.fr

Le conseil départemental a signé une convention

afin de déployer un dispositif innovant

de « téléprotection grave danger ».

SÉCURITÉ

Téléphones d’urgence

pour les femmes victimes de violences

D

’ i c i q u e l q u e s mo i s ,

cinq femmes victimes

de violences au sein

de leur couple seront équipées

du dispositif de téléprotection

grave danger. Une conven-

tion a été signée en mai par

le Département, le Tribunal

de grande instance de Nanterre,

l a p r o cu r eu r de l a Répu -

blique, les services de police,

l a p r é f e c t u r e , l’ op é r a t eu r

Orange, Mondial Assistance

et l’association l’Escale-Soli-

darité Femmes afin de mettre

en place le système. Déjà testé

dans d’autres départements dans

le Département soutient huit

associations chargées du relo-

gement, de la prévention,

de l’écoute et de l’accompa-

gnement des femmes victimes

de violences. « 

Ce programme

vise à rompre l’isolement dont

les femmes sont victimes afin

de sortir de cette spirale de

violence

 », résume Patrick Deve-

djian. En 2015, le Département

a versé 1,2 million d’euros

dans le cadre de ce programme

qui est venu en aide à plus

de 1 300 femmes. 

n

Mélanie Le Beller

www.hauts-de-seine.fr

le cadre du déploiement national

de la téléprotection, ce dispositif

s’adresse à des personnes en

situation de grave danger. « 

Il faut

qu’il y ait absence de cohabitation

entre la victime et le mis en cause et

que ce dernier ait une interdiction

juridique d’approcher la victime

 »,

explique Catherine Denis, procu-

reur de la République. Ce télé-

phone, fourni pour une durée

de six mois renouvelable une

fois, est relié en permanence

à une plateforme d’assistance

capable de mobiliser rapidement

les services de police. «

L’objectif

est de permettre une intervention

dans les dix minutes qui suivent

l’appel. C’est un dispositif très

réactif et innovant

 », souligne

Patrick Devedjian.

Ces téléphones seront attribués

par le Parquet de Nanterre suite

à des signalements des différents

acteurs. Une association-réfé-

rente, l’Escale-Solidarité femmes

a été nommée. Son rôle sera

d’accompagner les personnes

bénéficiant du dispositif.

Cette téléprotection grave

d a n g e r v i e n t p a r f a i r e l e

programme départemental de

lutte contre les violences faites

aux femmes. Dans ce cadre,

Patrick Devedjian, et le préfet, Yann Jounot,

le 19 mai à l'île de Monsieur.