c u l t u r e
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HDS.
mag
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n°29 - mai-juin 2013
vec plus de 2 700 dossiers, 71 can-
didats retenus, 10 pays concer-
nés, le Salon de Montrouge
attire désormais les jeunes ar-
tistes de vingt régions françaises mais aussi
d’Argentine ou de Corée du Sud… Être exposé
à Montrouge est devenu le garant d’une visi-
bilité sur la scène de l’art contemporain.
Stéphane Corréard, commissaire artistique
depuis 2009, a tracé l’axe du Salon en asso-
ciant l’œil d’un « collège critique » aux cri-
tères de qualité des œuvres, diversité des su-
jets et des mediums. Le Salon de Montrouge
a trouvé son public, ses collectionneurs, ses
galeristes et même son succès « people »
avec sa vente aux enchères. Théo Mercier,
découvert lors de la 54
e
édition du Salon de
Montrouge, est aujourd’hui « artiste invité »,
après avoir été remarqué
à la Fiac 2010 pour
son
Solitaire
et lors de la double exposition
Dynasty
à Paris.
Quand à
matali crasset
, sa signature a fait
le tour du monde. À Montrouge, la « desi-
gner scénographe » traite l’espace du Beffroi
comme un jardin à la française aux perspec-
tives verticales et horizontales que n’aurait
pas reniées Le Nôtre. Côté jury, la présidence
a été confiée à la critique d’art zurichoise Bice
Curiger, directrice de la Biennale de Venise
en 2011. Au final, les trois lauréats (prix du
Salon, du conseil général et du ministère de
la Culture) auront la perspective d’exposer au
Palais de Tokyo et à la Biennale/Jeune Créa-
tion Européenne.
n
Alix Saint-Martin
our inaugurer cette « oasis culturel » de
500 m
2
consacrée à l’art contemporain, le
Théâtre des Sablons plante symboliquement
l’arbre en ville avec l’aide, excusez du peu, d’Ale-
chinsky, Raysse, Penone, Convert, Christo, Goldswor-
thy, des artistes du Land Art mais pas tous ! Des pein-
tures aux vidéos, des sculptures à la photographie ou
aux installations, une « forêt imaginaire » a surgi. Tout
un symbole dans le contexte de notre paysage urbain,
opposé par définition à la nature qu’il a remplacé mais
n’a pu totalement effacer. À partir de cette dernière
proposition, l’exposition développe un parcours positif,
prenant appui sur l’immortalité de l’arbre indien - le
Moringa Oleifera -
« l’arbre qui ne meurt jamais, grâce
à ses qualités nutritionnelles lui permettant de s’auto-ré-
générer ».
Parcourant trois étapes, le visiteur découvre
l’
Arborum
, « Naissance d’un paysage »,
Metamorphosis,
« Homme-arbre » et
Résilience,
« Disparition et renais-
sance ». Que l’arbre et l’art aient partie liée dans leur
destin interroge notre rapport à l’espace et au
monde.
n
A.St.-M.
Tremplin
plastique
Le 58
e
Salon de Montrouge
accueille
71 jeunes plasticiens.
Au Beffroi, du 16 mai au 12 juin.
Forêt
imaginaire
À Neuilly, l’exposition
L’arbre qui ne meurt jamais !
réunit
52 œuvres au nouvel espace culturel du Théâtre des Sablons.
P
A
©
dimitri
xenakis
/
maro
avrabou
Thomas James,
Magnéto
, 2012.