novembre-décembre 2013 - n°32
|
hds.
mag
|
9
pano r ama
e MA-30 de Boulogne présente, jusqu’au 16 février, l’exposition
Indo-
chine 1920-1950
.
Voyages d’artistes
. Dans le cadre de l’Année France-
Vietnam, un partenariat a été noué entre le MA-30 d’une part, et
le musée Guimet qui présente
Angkor, naissance d’un mythe, Louis Dela-
porte et le Cambodge
(jusqu’au 27 janvier), d’autre part avec le musée de l’Ar-
mée où se tient l’exposition
Indochine
.
Des territoires et des hommes, 1856-
1956
(jusqu’au 26 janvier). La richesse du fonds « indochinois » conservé
au cabinet d’arts graphiques du MA-30 - section « Artistes voyageurs » - a
permis de rassembler une soixantaine d’œuvres des grandes figures de la
peinture décorative et de la sculpture du XXe siècle : Paul Jouve, Alexandre
Iacovleff, André Maire, Évariste Jonchère… ainsi que des artistes
vietnamiens des années 1930. Toute l’esthétique d’une époque !
n
A.St.- M.
L
©
fuzeau
p
-
r
©
jean
bernard
©
jmusées
de
la
ville
de
boulogbne
-
billancourt
/
henri
delage
,
adagp
,
paris
2013
ueil-Malmaison, l’Atelier Grognard présente
Les maîtres
du paysage provençal
.
De l’École de Marseille aux Mo-
dernes
, du 14 décembre au 9 mars 2014. Pas moins de
80 tableaux racontent comment, au tournant du XXe siècle, sur
les pas de Van Gogh et de Gauguin, plusieurs générations de
peintres se sont confrontées au paysage provençal et à l’intensité
de la lumière du Midi. L’exposition s’ouvre avec les premiers
représentants de L’École de Marseille, autour de 1850 : Paul Gui-
gou, Félix Ziem, Adolphe Monticelli, Jean-Baptiste Olive… Elle
se clôt avec la dernière génération, celle des Camoin, Lombard,
Chabaud, Verdilhan…, qu’accompagnent les peintres parisiens
accourus dans le Sud, Paul Signac, Henri-Edmond Cross, Albert
Marquet, Émile Othon Friesz, André Lhôte... mais également
Dufy, Valtat, Picabia. Du classicisme au naturalisme, de l’im-
pressionnisme au divisionnisme et au fauvisme, l’expression
esthétique emprunte des chemins colorés et singuliers qui ont
tous pour objectif de capter sur « le motif » (calanques, ports,
rochers, garrigues, oliviers…) les mutations que l’éblouissante
lumière lui fait subir. Pétrifié, électrisé... le paysage provençal
est révélé.
n
Alix Saint-Martin
Indochine
Lumineuse
Provence
u 27 novembre au 12 janvier à la Maison des Arts d’Antony, le
peintre Thierry Alonso dit Gravleur présente
Visages en tête
, 60
dessins et peintures de grands et moyens formats. Né en 1966,
le peintre consacre son art à l’exploration de la figure humaine, de profil
ou de face, et ses multiples variations démontrent que le thème ne peut
être épuisé. En 2006, Johnny Depp découvre son travail et le fait exposer
régulièrement à Los Angeles où ses dessins sont recherchés par les collec-
tionneurs. La palette de Gravleur se réduit à l’essentiel (noir, blanc, bistre),
son trait vigoureux capte et rend la vie frémissante, saisit le visage
cru et vif, et laisse affleurer dans le regard quelque de sombre
et d’insondable.
n
A.St.- M.
Visages
D
R
