HDS.mag 32 - page 55

novembre-décembre 2013 - n°32
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hds.
mag
|

i n s e r t i on
V
aloriser un CV, trouver
une formation, prépa-
rer les entretiens d’em-
bauche, progresser et
faire évoluer ses compétences…
Il est parfois très difficile d’en-
treprendre seul ces démarches
et d’avancer avec confiance sur
le marché de l’emploi, surtout
lorsque l’on est en situation de
précarité. C’est de ce constat
qu’est né « Agir pour l’emploi »,
un dispositif départemental qui
propose d’aider ces personnes
fragilisées à mettre toutes les
chances de leur côté. Une opéra-
tion ciblée qui réunit, sur le ter-
rain, le monde des entreprises,
les acteurs sociaux et de l’inser-
tion, avec un objectif commun :
le retour à l’emploi.
« Il existe
dans le département une vraie
prise en compte des bénéficiaires du
RSA. Ils ne sont pas traités comme
des chercheurs d’emploi lambda »
,
souligne Gwenola Piémont,
ancienne tutrice aujourd’hui
« référente » à l’Espace Insertion
de Nanterre.
Les personnes éligibles au RSA
disposent de ces guichets répartis
sur le territoire alto-séquanais.
Au sein de ces espaces dédiés,
les tuteurs d’Agir pour l’emploi,
recrutés par le conseil général,
mettent en place un suivi per-
sonnalisé. Cet accompagnement
spécifique prend en compte le
profil, le parcours, les besoins de
chaque bénéficiaire. Un soutien
au long cours qui va bien au-
delà de la réalisation d’un CV ou
d’une lettre de motivation :
« Le
tuteur me coache, m’encourage, me
donne des informations précises et
concrètes pour orienter ma recherche.
Il s’intéresse à ce que j’entreprends,
à ce que je peux devenir. Récem-
ment, j’ai terminé avec succès une
formation de six mois dans l’aide
aux personnes âgées dépendantes.
Grâce à ce soutien, j’espère trou-
ver un emploi pérenne »
, explique
Olivier, bénéficiaire du RSA. Le
but de ce parcours est aussi et
surtout de restaurer la confiance
et la dignité.
« La principale diffi-
culté n’est pas de détecter un profil
professionnel, mais d’aider chaque
personne à surmonter ses failles,
ses faiblesses »
, précise Christelle
Ucar, ancienne tutrice en poste
à l’Espace Insertion de Nanterre.
Le tuteur est le référent unique
des personnes qu’il accompagne
vers l’emploi. Il élabore avec elles
un contrat d’engagement réci-
proque, une « feuille de route »
qui cadre les objectifs à atteindre,
les démarches à entreprendre, les
résultats attendus. Le bénéficiaire
est même suivi jusqu’à six mois
après son embauche. Au carrefour
du lien social, de l’insertion et du
coaching, la spécificité d’Agir pour
l’emploi est de donner un double
coup de pouce : favoriser le retour
à l’emploi des Alto-Séquanais
bénéficiaires du RSA, mais aussi
des tuteurs qui les accompagnent.
Bagage professionnel
Qui sont ces tuteurs ? Venus
d’horizons variés du secteur privé
(communication, marketing, res-
sources humaines…), ce sont tous
©
cg
92/
olivier
ravoire
Plus de 85% des bénéficiaires du
RSA alto-séquanais ont bénéficié
l’an dernier d’une orientation
vers un professionnel dont les
compétences et l’expérience
sont adaptées à leurs besoins.
De plus, nous améliorons
continuellement les outils mis à
la disposition des usagers, de
telle sorte qu’il nous est
toujours possible de proposer
des dispositifs plus pertinents
et efficaces.
Marie-Laure
Godin
vice
-
prési
-
dente
chargée
des
a
ffaires
sociales
et
de
la
f
amille
Verbatim
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92/
olivier
ravoire
1...,45,46,47,48,49,50,51,52,53,54 56,57,58,59,60,61,62,63,64,65,...76
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