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septembre-octobre 2015 - n°43

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HDS

mag

|



le département compte trois jardins

solidaires pour les personnes en diffi-

culté, dont les bénéficiaires du RSA

3

le nombre de chantiers d’insertion

menés en 2015 par l’association,

principalement dans les Hauts-de-Seine

12

Espaces va expérimenter courant

octobre une navette fluviale entre

Sèvres et Boulogne

Navette

en 2014, 53 personnes ont quitté

l’association avec un emploi ou

en entamant une formation

53

r epo r t age

ferroviaires. L’association a

également créé des jardins

solidaires pour les personnes

bénéficiaires du RSA et gère

des jardins partagés ainsi que

des pigeonniers. Le but : ramener

la nature dans le milieu urbain.

« Nous contribuons à recréer de

la nature en ville,

résume Yann

Fradin.

Nous sommes une génération

qui n’a jamais connu ça et du coup,

peu de monde se destine aux métiers

du jardinage alors que la profession

recrute beaucoup. »

Depuis 2012,

Espaces est passé sur l’eau avec

la balade des îles, entre l’île

Comme Bruno, employé

depuis deux ans

par l’association,

chaque salarié bénéficie

d’un accompagnement

socioprofessionnel

pendant la durée

de son contrat.

CD92/O

livier

R

avoire

CD92/O

livier

R

avoire

Seguin, l’île Saint-Germain et

l’île aux Cygnes à Paris tous les

étés. Les salariés en insertion

passent leur permis petite

plaisance et animent les balades.

Courant octobre, l’association

lancera une navette fluviale entre

Sèvres et Boulogne, notamment

pour des trajets domicile-travail.

« Nous l’avions expérimentée lors

des dernières journées du patri-

moine. Les balades ont connu

un succès monstre. »

Ce projet

bénéficie du soutien du conseil

départemental dans le cadre de

l’appel à projets économie sociale

et solidaire. Une subvention de

plus de 108 000

a été attribuée

à l’association.

À Courbevoie, Thomas ramène

les branchages arrachés dans

une brouette. Après un CAP

boulangerie, un métier qui ne

lui plaisait plus, ce jeune homme

de 25 ans a changé de voie et s’est

tourné vers l’association Espaces

il y a deux ans.

« Ici, j’ai appris à

découvrir les plantes et je fais plein

d’activités différentes. Et surtout,

je travaille à l’air libre, ce qui est

agréable. »

Après son contrat,

Thomas espère trouver du travail

dans le domaine de la grande

distribution. Comme lui, tous ne

poursuivront pas forcément dans

le domaine du jardinage. Mais

ils auront remis un pied dans

le monde du travail.

« À la sortie,

70 % de nos salariés retrouvent un

contrat ou entrent en formation »

,

souligne Yann Fradin. Depuis

vingt ans, cela représente près

de 1 200 personnes.

n

Mélanie Le Beller