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mai-juin 2016 - n°47

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HDS

mag

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



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n°47 - mai-juin 2016

t r i bune s l i b r e s

Marie-Hélène Amiable

Maire et conseillère départementale

de Bagneux

GROUPE FRONT DE GAUCHE ET CITOYENS

(PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS - GAUCHE CITOYENNE)

GROUPE MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE

(LES RÉPUBLICAINS, UDI, MODEM, DIVERS DROITE)

Halte aux égoïsmes, besoin urgent

de logements !

De grandes avancées pour l’intégration

des personnes handicapées

Une politique familiale

dynamique

1

2 millions de personnes

sont touchées par la

crise du logement, 5

millions subissent des loyers

excessifs dans le parc privé et

600 000 sont en attente d’un

logement social en Île-de-France.

Il convient donc d’agir vite

pour surmonter cette crise sans

précédent. François Hollande

avait promis la construction

annuelle de 150 000 logements

sociaux. Or, en 2015, à peine

N

otre Département vient

de célébrer les dix

ans de la Maison

départementale des personnes

handicapées (MDPH) dix années

d’avancées, de travail, pour

que les personnes handicapées

trouvent enfin leur juste place

dans notre société ainsi que

le prévoyait la loi de 2005 pour

l’égalité des droits et des chances,

la participation et la citoyenneté

P

résent aux différentes

étapes de la vie de nos

concitoyens pour améliorer

leur quotidien, le Département

se veut une collectivité de

proximité. C’est une exigence

que nous défendons avec ardeur

car pour que cette solidarité

puisse être menée efficacement,

il est essentiel d’être au

plus proche des réalités que

connaissent les Alto-Séquanais.

Au sein des dispositifs que nous

mettons en place, une politique

illustre bien cette nécessité

100 000 sont sortis de terre !

Les subventions pour le

développement du parc social

sont en voie de disparition,

contrairement aux promesses

qui avaient été faites de

doubler les aides à la pierre.

Près de 17 milliards d’euros

ont été distribués l’an dernier

à des bailleurs privés sous

forme de crédits d’impôt et

autres niches fiscales. Ces fonds

devraient servir à résoudre

la crise du mal-logement plutôt

qu’à enrichir des investisseurs

souvent déjà très fortunés.

Le Département a, quant à lui,

supprimé sa participation à

la construction de logements

sociaux dans les villes qui

en comptent plus de 35 %.

La Région vient d’adopter

la même mesure pour les

communes où ce taux est

supérieur à 30 %. Celles qui

ont toujours respecté la loi

et qui ont toujours veillé à

ce que leur parc locatif soit

accessible à tous sont donc

désormais punies.

De plus, alors qu’elle a été votée

il y a plus de quinze ans, la loi

SRU n’est toujours pas respectée

par 22 des 36 communes alto-

séquanaises. Le Département

doit donc y encourager la

construction de logements

sociaux sans pour autant

l’empêcher dans les communes

qui sont dans la légalité.

Celles-ci, à l’image de Bagneux,

Châtenay-Malabry, Fontenay-aux-

Roses, Gennevilliers, Malakoff,

Nanterre ou Villeneuve-la-

Garenne, ne méritent pas moins

que d’autres d’accueillir des

logements neufs et d’entretenir

leur parc locatif social.

Des salariés sont obligés

de quitter la région et

de nombreux jeunes n’ont

d’autres choix que de vivre chez

leurs parents. La spéculation

immobilière est partout,

maintenant les loyers à un

niveau indécent et laissant des

milliers de ménages à la merci

des marchands de sommeil, de

l’insalubrité et du mal-logement.

Le Département, la Région et

l’État ne peuvent plus ignorer ces

problèmes et doivent s’engager

au plus vite afin de garantir à

chacun le droit à un logement

décent et à une vie digne.

l

CD92/J

ean

-L

uc

D

olmaire

des personnes handicapées.

Lieu unique d'accueil,

d'orientation et de reconnaissance

des droits pour les personnes

handicapées et leurs familles,

la MDPH, installée à Nanterre,

poursuit inlassablement ses

efforts pour être toujours plus

accessible, rapide, et ce malgré

des demandes qui ont augmenté

de près de 30 % depuis sa

création avec 73 000 dossiers

de proximité, c’est la politique

de la famille.

Dans ce cadre, nous accordons

une place très importante

à la protection de l’enfance,

dont le budget s’élève à près

de 169.35 millions d’euros.

La protection maternelle et

infantile ainsi que la petite

enfance se voient allouer

près de 46 millions d’euros

de budget annuel.

Nous participons également

à l’agrément et au contrôle

des structures d’accueil,

Véronique Bergerol

conseillère départementale

déléguée aux personnes handicapées

Groupe-de-la-majorité- départementale-des-Hauts-de-Seine

@Majorite92

CD92/J

ean

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D

olmaire

instruits en 2015. Gérée par notre

Département, avec le concours

de l’État et des associations, la

MDPH s’attache à associer les

personnes handicapées au travers

de leurs représentants à toutes

les décisions. Notre Département

consacre plus de 60% de son

budget à la solidarité, 865 M

dont 161 M

pour le handicap.

Depuis le début de l’année,

la MDPH est passée au

numérique dans un souci

d’amélioration de l’information

donnée à l’usager. Après la

mise en place d’un logiciel de

gestion de la relation avec les

citoyens, elle vient de se doter

d’une nouvelle équipe d’accueil

et d’un nouveau standard

téléphonique, réduisant de moitié

le délai d’attente et permettant

de doubler le nombre d’appels

traités, 100 000 par an. L’accueil

va être réaménagé en un lieu

plus chaleureux, avec une plus

grande confidentialité, un accès

à l’agrément et à la formation

des assistantes maternelles,

au financement des RAM

(relais assistants maternels) et

des relais assistants parentaux.

Nous participons au soutien

des crèches, auxquelles nous

apportons une aide financière

de plus de 31 millions d’euros.

Notre budget dans ce domaine

est le plus élevé

des départements d’Île-de-France

et nous apportons notre soutien

à tout type de structures, qu’elles

soient publiques ou privées.

Les services du Département

exercent auprès de tous ces

établissements le même

contrôle. S’agissant des crèches

privées, nous avons été pionniers

dans l’ouverture de la petite

enfance à ce secteur.

En plus des 26 500 places

de crèches que compte notre

département, nous favorisons

les différents modes de garde.

Ainsi, le dispositif « Bébédom »,

plus facile aux informations.

D’autres innovations sont

attendues, la télé-procédure,

l’ouverture de 24 places de

services d’accompagnement

à la vie sociale, l’ouverture en

septembre d’un foyer d’accueil

médicalisé à Vaucresson avant

d’autres foyers en 2017 et 2018

à Bourg-la-Reine, Colombes,

Marnes-la-Coquette et Antony.

Un projet d’établissement

interdépartemental d’accueil

médicalisé destiné aux personnes

autistes et aux personnes

handicapées psychiques est

également à l’étude avec

les Yvelines et l’Agence régionale

de santé.

L’amélioration de la qualité de

service est plus que jamais au

cœur des priorités de notre

département et de la MDPH dont

il faut saluer l’engagement des

144 agents et des associations

qui jouent un rôle essentiel

au quotidien.

l

qui fête ses 10 ans, propose une

aide de 100 ou 200 euros (sous

conditions) par mois aux familles

qui ont recours à une assistante

maternelle ou parentale.

Enfin, s’agissant de la Protection

Maternelle et Infantile (PMI),

le Département assure

une importante activité de

prévention et de protection pour

les familles et leurs enfants,

jusqu’à l’âge de 6 ans. Tous les

Alto-Séquanais peuvent disposer

gratuitement dans les centres de

PMI de consultations, de suivi

médical, d’activités pour les tout-

petits.

Dans une période où l’argent

public se fait de plus en plus

rare mais aussi où les difficultés

auxquelles sont confrontées

les familles sont sans cesse

croissantes, nous favorisons

le meilleur soutien envers

celles-ci tout en veillant

à garantir une bonne utilisation

de l’argent public.

l

Olivier Larmurier

Conseiller départemental

de Neuilly-sur-Seine

MAJORITÉ DÉPARTEMENTALE - GROUPE DES INDÉPENDANTS

CD92/J

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olmaire

Rita Demblon-Pollet

Conseillère départementale

de Rueil-Malmaison

CD92/J

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uc

D

olmaire

Finances locales :

le « 92 » fait face

C

onséquence d’un État

beaucoup trop endetté,

les collectivités locales sont

impliquées dans la réduction

des déficits, nécessaire à la relance

économique toujours à la traîne.

Elles subissent de ce fait un effet

de ciseaux entre les dépenses

qui ne peuvent baisser que

très difficilement et les recettes

qui diminuent.

Une diminution des concours de

l’État, la hausse des dépenses liées

à la réforme des rythmes scolaires,

la revalorisation des traitements

de la fonction publique territoriale,

(+3,9 %), du RSA, en sont les

principaux facteurs, au demeurant

indépendants de la volonté

des collectivités locales.

L’épargne brute (- 6,7

milliards d’

), et le fonds

de roulement s’en trouvent

directement affectés avec

une répercussion à la baisse

des investissements, seul moyen

d’ajuster les budgets, mais

non sans conséquences sur

l’activité économique.

Face à cela, les collectivités

locales ne peuvent recourir

à l’accroissement de la fiscalité

qu’en cas d’extrêmes difficultés,

les prélèvements fiscaux s’étant

déjà très alourdis. Par ailleurs,

le recours à l’emprunt, encouragé

par la baisse des taux, se heurte

à un souci de diminution

de l’endettement.

Les Départements, acteurs

sociaux de la vie publique, sont

très touchés par cette baisse des

concours de l’État : RSA : + 9,2 %

(chômage), APA (vieillesse) +2 %,

PCH (handicap) +6 %.

Dans ce contexte, le budget 2016

du Département des Hauts-de-

Seine subit une baisse de 46 M

de la dotation de l’État, une

hausse des allocations sociales

de 10 M

, un accroissement de

la péréquation qui passe de 330

à 351 M

.

Grâce à sa gestion rigoureuse,

notre Département peut faire

face à ces obstacles et poursuivre

une politique « responsable

et ambitieuse » portée par

sa majorité.

Son action menée dans le cadre

du RSA pour guider au mieux

les bénéficiaires et renforcer

leurs chances d’insertion illustre

le dynamisme des actions

de solidarité pour le retour à

l’emploi. De même, le maintien

des dépenses d’investissements

à un niveau élevé (569 M

)

continue de soutenir fortement

son attractivité.

Ainsi face aux contraintes

qui pèsent lourdement sur les

ressorts de notre développement

économique faute d’une politique

nationale engagée clairement

et dans la durée, les collectivités

locales, Villes et Départements

doivent s’engager dans

l’innovation de l’action publique

pour mieux maîtriser les menaces.

C’est ce qu’attendent

impatiemment nos concitoyens.

l