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mai-juin 2016 - n°47

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n°47 - mai-juin 2016

« Ce dispositif a été mis en place avec

la Mission Prospection et Placement

du Département créée en 2013. Elle

a pour objectif de prospecter les entreprises pour

connaître leurs besoins en recrutement et, en paral-

lèle, de sélectionner les bénéficiaires du RSA qui

pourraient convenir pour ces postes. Ensuite, elle les

forme, les entraîne et continue de les accompagner

jusqu’à un an après leur retour à l’emploi. Plus de

cent soixante-dix sessions d’entraînement et de coa-

ching ont déjà été organisées. Nous avons environ

soixante-dix entreprises partenaires. Et plus de six

cents bénéficiaires du RSA ont retrouvé un emploi. »

Marie-Laure Godin

vice

-

présidente

du

conseil

départemental

chargée

des

affaires

sociales

,

solidarités

et

insertion

Verbatim

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site et au sein de l’équipe. Le second

concerne l’entretien professionnel

en tant qu’évalué et évaluateur.

 »

«

Les candidats doivent être

conscients qu’ils débuteront sur

le terrain comme tout le monde,

tient à préciser la directrice de

l’EESP

. C’est un passage obligé

dans ce métier. Leur évolution

sera ensuite liée à leur formation,

à leur motivation et aux opportu-

nités offertes en fonction du lieu où

ils travaillent

. » Yan Asmonti, un

Clodoaldien de 52 ans, vient de

terminer sa formation à l’EESP.

Bénéficiaire du RSA, il avait

été informé de cette possibilité

par son tuteur. «

Au départ, j’ai

hésité,

raconte-t-il

. Comme tout

le monde, j’avais l’image d’un

vigile, debout, en arrière caisse.

Mais quand vous n’avez rien, que

vous enchaînez les petits boulots,

vous réfléchissez.

» Titulaire d’un

BEP et d’un CAP mécanique,

ancien gestionnaire de stock,

Yan cherchait au départ un poste

dans la grande distribution. «

Mais je n’avais aucune propositions

sérieuse. Là, l’avantage, c’est qu’il

y a un CDI à la clé tout de suite

derrière. C’est du concret. Il ne

s’agit pas d’une simple validation

d’acquis ou d’une formation

supplémentaire histoire d’empiler

les diplômes.

» Après avoir suivi

ses quatre cents heures et

validé tous ses diplômes, il ne

regrette pas. « 

Maintenant je

sais que les champs d’application

sont nombreux. En résumé,

ça va d’aide-policier à aide-

pompier. Enfin si je puis dire

,

sourit-il.

C’est l’avantage quand

on a ces deux diplômes

. » Des

deux entreprises partenaires

de l’EESP, c’est Fiducial qui a

embauché Yan. Dès qu’il aura

reçu sa carte professionnelle,

il sera en poste comme agent

de sécurité pour un site du

groupe Dassault. À quelques

semaines de commencer, il

est confiant. «

Bien sûr que la

formation était surtout théorique

malgré quelques démonstrations

et mises en situation. De plus,

chaque poste et chaque site sont

différents. Mais je sais que l’on

a reçu les bonnes bases, que l’on

a toutes les clefs pour faire notre

travail et pour bien le faire.

 »

Pour s’assurer de sa bonne

intégration dans l’entreprise

et pérenniser son retour à

l’emploi, le Département conti-

nuera de suivre Yan, comme

tous les anciens bénéficiaires

du RSA qui sont embauchés,

pendant un an maximum. À

ce jour, grâce à la Passerelle

vers l’emploi, cinq bénéfi-

ciaires du RSA sont déjà en

poste et trois vont commencer

la formation dans les jours à

venir. En 2016, le Département

espère ainsi permettre à une

qua r an t a i ne de pe r s onne s

de retrouver un CDI. 

n

Émilie Vast

Les trois jours de cours de self

defense font partie d’un des modules

de formation consacré à la gestion

du stress.

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