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septembre-octobre 2016 - n°49

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HDS

mag

|



pa t r imo i ne

date à laquelle

le conseil départemental

est devenu propriétaire

des lieux

2009

Fabriques

ce sont des éléments de jardin

à vocation ornementale.

Il en subsiste trois aujourd’hui

dans le parc

la durée totale des travaux,

qui comprennent la

valorisation des éléments

historiques et la végétalisation

15 mois

la superficie

actuelle du parc ;

il en faisait quinze

au XVIII

e

siècle

1,8 hectare

Le pont palladien a retrouvé sa superbe

et surplombe l’ancienne rivière

qui passait au sein du parc. Désormais,

il s’agit d’un chemin de promenade.

Une centaine d’arbres, près

de six cents arbustes et plus

de six mille plantes couvre-sol

et vivaces ont été replantés.

Outre les fabriques, le jardin

a été totalement revégétalisé.

La tempête de 1999 avait laissé

beaucoup de dégâts derrière

elle ; plus de six mille plantes

couvre-sol et vivaces, six cents

arbustes et une centaine d’arbres

ont donc été replantés. Au centre

du parc, l’allée reliant l’avenue de

Madrid au collège qui sert égale-

ment de voie pour les pompiers

a été intégrée au paysage avec un

revêtement discret de gravillons.

Les cheminements destinés aux

visiteurs ont été délimités sur

le côté par des pierres, confor-

mément à la méthode anglo-

chinoise du XVIII

e

siècle. «

Nous

avons essayé de trouver des plantes

présentes à cette époque et d’inté-

grer les allées dans la verdure mais

à des largeurs différentes

 », pour-

suit Loïc Chateigner.

Enfin, l'ensemble du parc a été

équipé d’un réseau d’arrosage et

la borne fontaine a été restaurée.

L’ a n c i e n mo b i l i e r c omme

les bancs et les poubelles a été

habillé par un motif rappelant

le garde-corps du pont palladien.

Vestiges

Ces quinze mois de travaux ne se

sont pas déroulés sans surprise.

« 

En défrichant certaines parties

du jardin 1920, nous avons trouvé

deux colonnes anciennes que nous

avons décidé de mettre en valeur

 »,

raconte Loïc Chateigner. Proba-

blement issues du Temple

de l’Amour - elles possèdent du

moins les mêmes dimensions -,

ces deux colonnes sont installées

dans le jardin Art déco. Autre

découverte : une ancienne porte

du XVIII

e

siècle qui se situait

dans les grottes à l’intérieur

du Grand Rocher.

Ces travaux (d’un montant

d e 2 , 5 mi l l i o n s d ’ e u r o s )

terminés, d’autres devraient

suivre. Tout d’abord, d'ici la fin

de l'année, l’installation d’une

aire de jeux pour les enfants

de deux à six ans, côté avenue

de Madrid. Ils reproduiront

des thèmes de jeux présents au

sein du parc au XVIII

e

siècle.

Enfin dernière étape, la réhabi-

litation du château, pour achever

la sauvegarde et la mise en valeur

de ce site unique.

n

Mélanie Le Beller

CD92/O

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