maga z i ne
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n°52 - mars-avril 2017
D
è s l e d é b u t ,
l e v i s i t e u r e s t
prévenu. Inutile
d e p o s e r l a
question, il n’en saura pas plus
sur la fameuse formule secrète
q u e l ’ o n d o i t à J o h n S .
Pemberton. C’est au printemps
1 8 8 6 q u e c e p h a rma c i e n
d’Atlanta aurait inventé ce qui
deviendra le Coca-Cola. Tout ce
que l’on apprendra sur la recette
tient dans ces quelques mots :
«
il faut mélanger le sirop brun
avec du sucre ou de l’édulcorant,
de l’eau et du gaz
», résume Alain
Harrari, responsable affaires
p u b l i q u e s e t d i v e r s i t é .
Mais l’usine alto-séquanaise
a d’autres secrets à révéler.
Celle qui a fêté ses cinquante ans
en 2015 est la plus ancienne des
usines françaises de la marque
encore en activité. «
Elle a été
construite en 1965 pour remplacer
la première usine Coca-Cola
de France qui se trouvait depuis
1921 à Paris dans le 15
e
arron-
dissement
». Sur la façade grise
de son bâtiment de 22 000 m
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,
en plein cœur du parc Noveos,
s’affiche la célèbre bouteille
à l’ é t i q u e t t e r o u g e . «
L e
bâtiment est d’origine
, prévient
M. Harrari avant de pénétrer
dans l’enceinte.
Mais le matériel
qu’il renferme est à la pointe
».
Avec plus de soixante mille
bouteilles à l’heure et un million
de bouteilles par jour, l’usine
de Clamart est la plus perfor-
mante de France mais aussi
d’Europe. «
The Coca-Cola
Company est le propriétaire
de la marque
, explique le respon-
sable des affaires publiques.
No u s , Co c a - Co l a Eu r o p e an
Partners, sommes ce que l’on
appelle un embouteilleur. Nous
sommes chargés de la production,
de la commercialisation et du
marketing opérationnel.
» Cette