septembre-octobre 2014 - n°37
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hds.
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le parc existant sera agrandi pour
faire au total plus d’un hectare,
soit 20 % de la superficie totale
du quartier. Des espaces qui
demandent moins d’entretien que
les autres, grâce au système de
récupération des eaux usagées.
Pour le parc de Billancourt, dans
le quartier du Trapèze, «
les eaux
de pluie propres sont versées dans
les noues du parc pour l’irriguer.
Les eaux chargées sont traitées
avant d’être elles aussi réinjectées
»,
poursuit Valentine Becker. Adieu
également le tout-bitume et le
tout-voiture : les écoquartiers
privilégient les zones piétonnes
et les moyens de transport
alternatifs comme le vélo. «
Les
axes de circulation douce et les
cheminements sans voitures sont
assez importants. Ils se connecteront
avec les futurs transports en commun
comme la prochaine ligne 15
»,
prévoit Valentine Becker.
Les écoquartiers se veulent aussi
mixtes, avec à la fois du logement
locatif, du logement social et
des bureaux. En 2011, la BNP
Paribas a par exemple installé
son siège social en plein cœur
des Bords de Seine. Cette mixité
passe aussi par l’installation de
commerces de proximité au pied
des immeubles. Le quartier devient
ainsi un lieu de rencontre entre
habitants et salariés, ce qui a incité
les urbanistes à repenser l’usage
des espaces partagés, comme
les parkings souterrains. Sur les
Bords de Seine, près de 200 places
sont réservées à la fois pour les
habitants, les employés de bureaux
et les clients des commerces,
afin de garantir une occupation
permanente.
Du côté du Fort d’Issy, l’association
de voisins a grandi et compte
désormais près de 200 adhérents et
300 sympathisants. Chaque année,
l’AVFI organise des animations,
informe les riverains via un journal
et un blog, outil d’échange pour le
quartier. Mais surtout, les habitants
semblent avoir gagné en qualité de
vie. «
Le patrimoine immobilier des
riverains est valorisé et l’écoquartier
a amélioré le quotidien
», estime
Pierrick Daniel.
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Mélanie Le Beller
À Bois-Colombes, le futur écoquartier
s’étendra en lieu et place de l’actuel
zone Pompidou-Le Mignon, au nord
de la ville. Il comportera un grand
parc de plus d’un hectare, des liaisons
douces piétonnes et cyclistes et des
bâtiments aux normes HQE.
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olivier
ravoire
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©
gachet
architectes
associés
Les quartiers du Fort d’Issy et
des Rives de Seine bénéficient
d’un système de collecte
pneumatique des déchets.
Les habitants déposent leurs
déchets dans des bornes de
collecte, avant que des camions
« aspirants » ne viennent les
récupérer…
