

é c ho s
Les objectifs de rattrapage fixés aux communes
dont le taux de logements sociaux se situe en dessous
de 20 % ont été atteints à hauteur de 186 %.
Loi SRU,
un bilan positif
pour les communes des Hauts-de-Seine
L
e dernier bilan publié par
l’État concerne la période
2 0 1 1 - 2 0 1 3 . Q u a t o r z e
c ommune s d e s Hau t s - d e -
Seine sur trente-six avaient une
obligation de rattrapage car elles
étaient en dessous du seuil de
20 % de logements sociaux fixé
par la loi dite « SRU » relative à
la solidarité et au renouvellement
urbains. Il s’agissait d’Antony,
As n i è r e s , Bo i s - Co l omb e s ,
Boulogne-Billancourt, Bourg-
la-Reine, Chaville, La Garenne-
Colombes, Levallois-Perret,
Marnes-la-Coquette, Neuilly,
Saint-Cloud, Sceaux, Vaucresson
et Ville-d’Avray. Ces quatorze
communes avaient trois ans
pour réaliser 15 % des logements
sociaux manquants, soit 2 218
logements au total. Ce sont
finalement 4 124 logements qui
ont été produits dans ces villes,
ce qui correspond à 186 % de
l’objectif fixé par l’État.
Le seuil a depuis été porté à
25 % de logements sociaux à
atteindre d’ici 2025. Si le taux
SRU global du département
se situe à 27,86 %, vingt-deux
communes des Hauts-de-Seine
sont aujourd’hui en dessous de
ce seuil. Entre 2014 et 2016, les
objectifs de production ont donc
été doublés par rapport à la précé-
dente période triennale. Plus de
7 400 logements devront être
réalisés.
Pour favoriser la mixité sociale, le
Département entend poursuivre
son engagement en aidant
prioritairement la réalisation de
logements sociaux sur le terri-
toire de ces communes « SRU ».
Pour Georges Siffredi, premier
vice-président du conseil départe-
mental chargé de la politique de
de l’objectif de rattrapage
a été atteint pour la période
2011-2013
186%
CD92/O
livier
R
avoire
la ville et de l’habitat, «
ce soutien
financier départemental joue
un rôle déterminant au regard du
coût élevé du foncier dans le dépar-
tement et dans certains secteurs en
particulier
».
n
Émilie Vast
Le nouveau Pôle social départemental de Vanves
regroupe les services sociaux du conseil départemental.
SOLIDARITÉ
Vanves : tous les services
en un seul lieu
C
e nouveau Pôle social
d é p a r t eme n t a l i n a u -
guré au début de l’été est
composé, sur une surface de
365 m
2
, d’un centre de protec-
tion infantile (PMI) et de l’es-
pace départemental d’actions
sociales (EDAS) d’Issy-les-
Moulineaux-Vanves. Ces deux
structures ont pour objectif
d’accompagner à la fois les
femmes attendant un bébé,
les familles, d’assurer le suivi
médical des enfants de moins
de six ans et de prendre en
charge les personnes en diffi-
culté sociale. «
Ce pôle a été
pensé pour mieux accompagner
les Vanvéens dans leurs démarches
médico-sociales avec plusieurs
espaces de proximité. Il est déjà
devenu un repère familier pour
les habitants
», explique Marie-
Laure Godin, vice-présidente du
conseil départemental chargée
des affaires sociales, de la soli-
darité et de l’insertion.
Le projet a été mené en concer-
tation entre la ville de Vanves
et le conseil départemental, qui
a investi 1,6 million d’euros
dans ce pôle et qui a racheté
les locaux à la commune. «
Cela
montre la bonne collaboration
entre nos deux collectivités
»,
souligne Bernard Gauducheau,
maire de Vanves.
Il s’agit du premier pôle social
dans les Hauts-de-Seine avant
l’ouverture, en 2016, d’un
second établissement de ce type
à Châtenay-Malabry.
n
Mélanie le Beller
www.hauts-de-seine.fr
septembre-octobre 2015 - n°43
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HDS
mag
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