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septembre-octobre 2015 - n°43
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HDS
mag
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Trois questions à Nathalie Léandri,
vice-présidente du conseil départemental
chargée des Affaires et constructions scolaires
Quelles sont les priorités
du Département pour
cette rentrée ?
Depuis la rentrée 2014, le Dépar-
tement a mis en place l’appel à
projets Ermes (Ensemble pour
la Réussite et la Mobilisation
des Élèves sur leur Scolarité)
afin de donner une lisibilité
des aides départementales aux
élèves et à leur famille, d’encou-
rager l’innovation et l’ouver-
ture au sein des collèges et de
faire converger les dispositifs
éducatifs avec les autres poli-
tiques départementales dans les
domaines sportifs, culturels
et du développement durable.
La création d’Ermes a permis
de recentrer l’action du Dépar-
tement vers les collégiens qui
éprouvent le plus de difficultés.
Le conseil départemental privi-
légie des actions interdiscipli-
naires autour d’une pédagogie
concrète avec la mise en place de
projets notamment dans le cadre
du soutien aux initiatives éduca-
tives locales (Siel). Des disposi-
tifs spécifiques ont été créés, per-
mettant une prise en charge plus
individualisée des élèves tels les
ateliers pédagogiques, les études
encadrées ou le tutorat dans
Prémis (Plan pour la Réussite à
l’École et une Meilleure Insertion
Scolaire).
Le Département souhaite éga-
lement poursuivre la démarche
d’innovation initiée avec le pro-
gramme Environnement Numé-
rique des Collèges (ENC Hauts-
de-Seine) dont tous les collèges
publics bénéficient désormais.
Cette année, dans le cadre de
l’appel à projets Ermes, de nou-
veaux matériels font leur entrée
dans les classes : tablettes numé-
riques, imprimantes 3D, mal-
lettes de baladodiffusion notam-
ment. Ces matériels innovants,
en complément des autres volets
de l’ENC, créent les conditions de
l’évolution des pratiques pédago-
giques et contribuent à la moder-
nisation du système éducatif.
Les incertitudes liées à la
loi NOTRe ont-elles eu un
impact sur cette nouvelle
année scolaire ?
Le débat sur la loi NOTRe au Par-
lement n’a eu aucune incidence
sur la rentrée 2015. Les parle-
mentaires ont reconnu le rôle
fondamental des Départements
dans la gestion des collèges.
L'investissement
des Hauts-de-Seine
est-il plus important
que celui des collectivités
comparables ?
L‘investissement du Départe-
ment pour la politique éducative
est très largement supérieur à
celui des autres Départements
franciliens : plus de 1000
€
par collégien dans les Hauts-de-
Seine et de 890
€
à 360
€
pour
les autres Départements. En
matière de bâtiments, 70 M
€
auront été investis en 2015 pour
la réhabilitation des collèges.
n
Propos recueillis
par Émilie Vast
CD92/ O
livier
R
avoire
Recentrer notre action
vers
les collégiens en difficulté
ÉDUCATION
Pour aider les parents, le Département a recensé, sur
www.hauts-de-seine.fr,tous les professionnels
agréés des Hauts-de-Seine.
ENFANCE
Trouver son assistante
maternelle en un clic
6
413, c’est le nombre exact
d’assistants maternels
dans le département. Sur
le site internet du conseil dépar-
temental, dans la rubrique Soli-
darités, ils sont tous recensés.
Deux possibilités pour effectuer
une recherche : via une carte
interactive ou par liste selon les
communes. Les parents accèdent
ensuite à une fiche pour chaque
professionnel avec son nom, ses
coordonnées téléphoniques ou
son e-mail et enfin sa capacité
d’accueil.
Dans les Hauts-de-Seine, on
compte, au total, plus de quarante-
trois mille places pour l'accueil
des enfants de moins de six ans,
dont les deux tiers en établisse-
ment et le reste auprès des assis-
tants maternels agréés. Le conseil
départemental participe à l'agré-
ment et au contrôle de ces struc-
tures, au financement des crèches
publiques et privées, à celui des
relais des assistants maternels
et assistants parentaux, à l'agré-
ment et à la formation des assis-
tants maternels. Depuis 2005, il
octroie également une allocation
mensuelle, appelée BébéDom (de
cent à deux cents euros par mois),
sous conditions de ressources,
aux familles habitant le départe-
ment, ayant au moins un enfant
de moins de trois ans et employant
un auxiliaire parental ou ayant
recours à un assistant maternel
agréé. Cette allocation est égale-
ment proposée aux familles ayant
un enfant handicapé de moins
de trois ans et percevant l'allo-
cation d'éducation pour enfant
handicapé. L’an dernier, près de
onze mille familles ont bénéficié
de BébéDom.
n
Émilie Vast